Noir c'est noir !
Une petite remarque négative concernant l'iconographie : Les photos ne sont pas toujours légendées et il y a une photo ridiculement petite en page 392 (représentant la commission d'enquête de 1949)... Rien de bien grave.
Par contre d'autres détails m'ont fait tiquer :
1) Etait-il nécessaire de retracer la carrière et la vie d'
Eliot Ness du début à la fin ? ; Je ne le crois pas, c'est un peu lourd et ça nous détourne du sujet du livre.
2) Dans le vestibule, devant la porte d'entrée du duplex de Georgette Bauerdorf, les policiers remarquent que l'éclairage du plafonnier ne fonctionne plus. On a donné deux tours de vis à l'ampoule afin que l'interrupteur ne puisse plus s'allumer. Est il indispensable d'être de très grande taille pour dévisser une ampoule située à 1,90m du sol ? ; Je ne le crois pas.
3)
Stéphane Bourgoin pointe du doigt une étrange coïncidence du destin : Elizabeth Short (alias le Dahlia Noir) est né à Medford dans le Massachusetts, et son supposé assassin a vécu, travaillé et a été arrêté à Medford dans l'État de l'Oregon. Cette remarque n'est pas sérieuse !
4) Contrairement à ce qu'affirme le sous-titre de ce livre, l'énigme n'est pas enfin résolue !
À la fin de l'ouvrage, on révèle au lecteur l'identité du
tueur si recherchée. Avec ce livre,
Stéphane Bourgoin ne prétend pas détenir la vérité absolue mais d'avoir mis à jour un faisceau de présomptions qui toutes tendent vers le même individu.
Enfin, certaines photos sont difficiles à supporter, notamment, pour moi, celles d'enfants tués en page 186.
Malgré ces quelques critiques que j'émets, ce livre se lit aisément et quelque peu frénétiquement tant on est pressé de découvrir l'identité du tueur et les preuves indéniables de sa culpabilité (je l'ai dévoré en 4 jours).