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Chroniques de l'armageddon tome 2 sur 4
EAN : 9782809430097
360 pages
Panini France (13/03/2013)
3.87/5   66 notes
Résumé :
Chroniques de l’Armageddon… le journal qui retranscrit le désespoir et la volonté de survivre d’un homme, victime d’un cataclysme planétaire… et qui joint ses forces à celles d’une poignée de réfugiés pour combattre un ennemi sans âme, à la fois humain et inhumain, depuis un complexe de missiles balistiques abandonné. Mais dans un monde de morts-vivants, la survie a-t-elle encore un sens ?
Que lire après Chroniques de l'Armageddon, tome 2 : ExilVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Un excellent seconde tome...

Après Les chroniques de l'Armageddon, Tome 1, ce second tome nous permet de récupérer nos amis, là où on les avait laissés, avec un petit résumé en prime de ce qui s'est passé avant.

L'action se déroule entre le 23 mai et le 23 novembre. Nos héros ont intégré une structure des forces armées américaines et la survie passe d'individuelle à collective, avant que Kilroy (non ce n'est pas son nom (voir "Kilroy was here" apparu en premier durant la bataille de Normandie (seconde guerre mondiale))) (et auteur du journal) (ouf, que de parenthèses) ne reparte de zéro, sans assistance dans un premier temps, puis aidé par une mystérieuse organisation hautement technologique.

Le cadavre irradié, le dixième talentueux, confirme sa particularité, plus rapide, plus fort, plus intelligent (non ce n'est pas l'homme qui valait trois milliards) et ce second tome est plus ambitieux. Plus de moyens, une survie plus organisée. le style gagne lui aussi en complexité, tout en restant très accessible. on est toujours dans la page-turner parfait, immersif et prenant. Limite à regarder sous le lit avant d'aller se coucher et éteindre la lumière.

Une explication pour le moins surprenante sur l'origine de l'anomalie en fin de livre, qui préfigure ce qui devrait se passer dans le tome 3 et qui devrait prendre une ampleur mondiale. A lire : Opération zombie.
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On reprend l'aventure de ce deuxième tome très exactement là ou s'est arrêté le premier. Les ennemis qui tentaient de prendre le contrôle du bunker par la force ont étés éliminés et la petite équipe de civils peut maintenant consolider sa position pour mieux résister aux incessantes arrivées de zombies autour du bunker.

Après un premier chapitre un peu inutile à mon avis et redondant avec le tome 1, ou il est question une nouvelle fois d'aller sauver une personne et la ramener au bunker, notre héros finira par entrer en contact avec une structure militaire active.

Cette structure est à priori le seul résidu d'organisation militaire dans le pays. le quartier général se situe sur un porte-avion opérationnel qui dispose de certaines ressources encore fonctionnelles.

Cette nouvelle donne laisse entrevoir une suite d'événements plus militaristes et plus structurés mais l'histoire va pour l'instant évoluer d'une toute autre manière, pour laisser la place à une aventure solitaire et sommes toute assez flippante. J'ai personnellement beaucoup aimé la découverte du deuxième type de zombies. Ceux qui ont étés irradiés. Ils se déplacent plus vite, ont des capacités un peu plus développées que les autres et cela fait notablement augmenter l'angoisse de cette lecture.

Au final, toujours le même plaisir de lecture, une histoire bien ficelée et prenante, un page-turner addictif. La fin de ce deuxième tome réserve quelques surprises avec une petite pointe de science-fiction qui vient bien sympathiquement ajouter une cerise sur le gâteau.

Affaire à suivre avec le troisième et dernier volet : Opération zombie


Wiitoo Takatoulire
Note 4,5/6
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Le deuxième tome dans cet univers et un texte structuré de la même façon que le tome un .

C'est donc un journal au jour le jour ( ou presque ) et le style est le même que le précèdent , avec entre autre cette rédaction à la première personne .

C'est très réussi , le cahier des charges d'un bon roman de science-fiction post apocalyptique est bien rempli .
Il y a beaucoup d'action , l'univers sonne comme vraiment habité par les personnages , les mots lui confère d'ailleurs énormément de réalité ainsi que de la complexité .

Le personnage principal reste l'unique narrateur et il est au centre du récit .
Le journal est pratiquement rédigé au jour le jour et le récit est bien rythmé question de ton et de péripéties variés amenées de façons suffisamment surprenantes le plus souvent .

Pendant une très longue partie du récit le personnage parcourt seul ce monde dévasté et hautement périlleux .
Avant cela le lecteur participe à la découverte d'un refuge assez «sécurisé pour s''y installer en se prenant à rêver d'y prendre racine mais rien n'est garanti sur le long terme .

C'est clairement un récit de science-fiction militaire bien documenté , infiniment crédible et absolument fréquentable bien que un rien « Semper Fi « .

C'est vraiment une ballade en territoire hostile et un texte remplis de bonnes trouvailles qui sortent directement de la boite de pandore de l'auteur .
De bonnes idées qui se joignent à de bonnes recettes déjà bien rodées de récits post apocalyptiques , déjà bien connues des amateurs du genre .

Le danger est présent à chaque page , le tragique aussi est bien là .

Un excellent roman et une bonne distraction .
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Dans tome 2 intitulé "Exil" la team du survivant inconnu, qu'on peut désormais appelé Kilroy, est basée dans la complexe militaire ultrasécurisé renommé Hôtel 13. Et s'il est plus long, ce tome n'est pas mieux que le précédent…
- on commence par une nouvelle opération de récupération de rescapés, qui ressemble à toutes celles qu'on a déjà lues dans le tome précédent donc on aurait pu s'en passer (j'ai bien ri quand l'auteur précise que la grand-mère et son petit-fils on survécu 1 mois sans manger quoi que se soit au sommet d'un château d'eau sans souffrir d'aucun des symptômes dus à la privation…)
- on poursuit par une routine survivaliste qui a mis ma suspension d'incrédulité à rude épreuve, avec une phase civile où on se nourrit de rations entre deux expéditions pour récupérer du carburant, de l'eau et de la bouffe, et une phase militaire où on se nourrit de ration en construisant des périmètres de sécurité entre deux expéditions pour aller récupérer du carburant, de l'eau et la bouffe et des blocs en béton pour construire des fortifications (oui parce que personne ne fait fabriquer du ciment), ou des patrouilles de surveillance et d'exploration en hélicoptère ou en avion (le genre de trucs qui ne doit pas trop consommer de carburant hein ^^)
- enfin Kilroy déprime parce qu'internet et le GPS ne marchent plus, et part dans des missions de plus en plus éloignées donc de plus en plus risquées jusqu'au moment où fatalement il se retrouve perdu en territoire zombie… Donc on suit 200 pages de trek en milieu hostile, et c'est long, lent, redondant et on ne retrouve ni la tension ni le suspens, ni la peur ni l'horreur propres au genre zombifique… Pire, il y a exactement la même chose dans "World War Z", sauf que c'était vachement mieux écrit et que cela faisait vachement moins de pages, et qu'en plus on avait un twist malin ou lieu d'une succession de deus ex machina (la mystérieuse organisation Remote 6 qui grâce à sa technologie de pointe ouvre le chemin à Kilroy et lui assure une couverture aérienne…pour des raisons qui je l'imagine seront abordées ou pas abordées dans le tome suivant)
J'ai cru qu'on irait vers un Mad Max like, d'ailleurs l'auteur y fait allusion… Oui mais non, on quitte l'Hôtel 23 parce que les twists finaux nous emmènent vers un Virus Morningstar bis voire un Resident Evil like

Les personnages, anciens comme nouveaux (Dean, le sergent Ramirez, le sniper moyen-oriental Saien), ne dégagent rien : on n'est coupé d'eux par une narration à la première personne entièrement centré sur un Kilroy peu charismatique et peu attachant malgré quelques private jokes sympatoches, et ils n'ont guère droit qu'à quelques lignes de dialogues chacun dans tout le roman. Pourtant j'en ai lu un paquet livres racontés à la première personne où le narrateur a une âme et où on sent la personnalité de tous qui le côtoient. Bref, la caractérisation est particulièrement faiblarde !
Et pour le côté survie on sent encore une fois le Gary Stu encarté à la NRA spécialiste en fusils, flingues et poignards mais qui ne sait pas cueillir, pas pêcher, pas chasser et encore moins trouver de l'eau ou faire du feu (et je ne parle même pas de l'agriculture, de l'élevage et du bricolage). Ce gars qui fait des camps de survie depuis qu'il est petit n'est pas plus futé que ces touristes yankees qui se tapent une tourista parce qu'ils ont usé et abusé des comprimés au chlore devant leur éviter la tourista. de la même manière il précise que son paquetage de 25 kilos ne doit pas comporter un gramme de trop et nous en détaille longuement la composition : il emporte plusieurs armes, des centaines de munitions et quelques grenades à fragmentation (et je ne vous parle même pas de son fétichisme des Lunettes de Vision Nocturne), mais seulement quelques boîtes de conserves et quelques rations lyophilisées sans avoir les moyens de faire chauffer de l'eau… de temps en temps, il se met à réfléchir en se disant qu'il devrait plus souvent penser à l'eau et la bouffe au lieu des armes, que puisqu'il n'y plus de GPS il va falloir trouver des cartes topographiques et des atlas routiers, qu'il va falloir faire une virée en bibliothèque pour trouver des manuels techniques pour faire fonctionner des trucs ou pour fabriquer/construire des trucs… Je pourrais continuer longtemps : il y a "World War Z" qui traite le sujet de manière réaliste et intelligente, et il y a la plupart des autres qui flirtent avec la frontière du nanar ! (Marre des auteurs sans imagination qui oublient que tous les jours au moins la moitié de l'humanité vit dans les mêmes conditions de vie qu'ils décrivent dans leurs récits post-apocalyptiques, où des personnages WASP abrutis par le mode de vie américain sont incapables de survivre plus de 48 heures sans piller un Wallmart ! Si au moins c'était un Weldom, un Bricodépôt, un Leroy Merlin… Plutôt que de geeker sur les forums spécialisés, ils devraient regarder quelques épisodes de Rendez-vous en terre inconnue ^^)

Il y a bien quelques moments où j'ai arrêté de lire en diagonale : la chasse aux zombies radioactifs, quelques opérations de nettoyages dans le Golfe du Mexique, la rencontre avec la communauté qui survit grâce aux zombis asservis… Mais j'ai gloussé avec les terribles zombies mutants qui se déplacent plus vite que la moyenne et qui savent ouvrir portes et portières (et aux armes expérimentales anti-zombies qui laissent perplexe le narrateur alors qu'un collégien comprendrait tout de suite leur mode d'emploi)…
L'auteur se moque de Koh-Lanta et tutti quanti, mais impossible de savoir si c'est du 1er ou du 2e degré au vu des grosses lacunes du narrateur Gary Stu en matière de survie au quotidien. Et puis on aurait pu se passer des lieux communs sur les teubés européens qui méritent de crever parce qu'ils ne sont pas armés, ou sur les méchants chinois communistes et expansionnistes, ainsi que les métaphores foireuses comparant les zombies aux immigrés et aux minorités…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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J'avais beaucoup aimé le premier tome lu l'année dernière. Un an après, après avoir eu du mal à les trouver, me voilà plongée dans la lecture du second opus qui s'avère bien différent du premier.

Si dans le premier opus on fait la connaissance du héros et de toutes les étapes qui lui ont permis de survivre et de trouver des survivants, dans cette suite, on va vivre quelque chose de bien plus intense et complexe. Notre héros dont on ignore toujours le prénom puisque c'est lui qui raconte l'histoire via un journal, coule des jours paisibles malgré les zombies avec les survivants qu'il a réunis dans l'hôtel 23. Mais jusqu'au moment où des soldats décident d'exiger les lieux pour en faire leur QG. Notre héros n'aura pas d'autres choix que d'assumer son grade militaire pour sauver tout ce qu'il a construit. C'était sans penser aux conséquences.

J'ai une fois de plus été transporté par l'histoire de ce personnage anonyme qui relate tout ce qu'il vit durant l'apocalypse zombie. le fait d'en savoir très peu sur son identité et sa vie en général permet de se concentrer à 100 % sur les événements et sur la manière dont il va essayer de survivre sans pour autant être un surhomme. Envoyé en mission pour sauver d'autres soldats, on va vivre une aventure passionnante, quoique complexe du fait des nombreux termes associés à l'armée. J'étais parfois un peu perdu par le langage employé et le fait que notre héros semble avoir mis ses émotions de côté tout au long de ce second tome. Hors de question de lui en vouloir quand on sait ce qu'il va vivre au quotidien.

Ce second tome est d'ailleurs vraiment centré sur la survie et les conséquences de l'apocalypse zombies. Les denrées se font rares, le matériel aussi. Il faut être ingénieux et faire preuve de beaucoup de réflexion pour trouver des solutions afin d'améliorer les conditions de vie de chacun. Ingéniosité dont fera preuve notre héros qui va se retrouver une fois encore seul durant de longs mois à tenter d'échapper aux zombies et de retrouver l'hôtel qu'il a quitté pour accompagner des militaires.

Certains pourraient trouver le roman long et lent parce que oui, le narrateur nous raconte tout dans les moindres détails. Il ne tarit pas d'explications sur des tactiques militaires, des armes à feu et la manière de s'en servir. On sent toujours autant le côté les Américains sont puissants et peuvent se sortir de n'importe quelle situation, mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure. J'étais captivée par la quête désespérée de notre héros à sauver sa peau, surtout lorsqu'il s'aperçoit que l'humanité s'effondre et que les zombies évoluent très vite.

En bref, une suite mouvementée et très solitaire pour notre héros. de nouveaux personnages croisent son chemin, tandis que d'autres prennent d'autres directions. J'ai hâte de lire le troisième opus !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J'ai envie de rentrer chez moi. Mais où ? Dans les ruines calcinées de San Antonio ? Dans l'Arkansas ? A l'Hôtel 23 ? Tout ça me paraît bien flou. Je veux juste rentrer chez moi... quelque part où je serai heureux, où la mort et la destruction n'auront pas leur place. J'aurais voulu faire de beaux rêves, car c'est le seul moyen que j'ai d'échapper à tout ceci.
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Je me suis à nouveau tourné vers Baham. La peur m'a envahi quand j'ai vu l'état de sa poitrine. Un morceau de pale du rotor dépassait de sa cage thoracique. Il n'était pas mourant...il était mort. Ses tapes, ses coups et ce que je prenais pour ses paroles ne visaient pas à me réveiller, mais à me tuer.
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Les renseignements prétendent que mon groupe en a détruit moins de un pour cent. Ça en fait cinq cent mille. Je sais qu'on a tiré près d'un million de munitions. Au final, la guerre côtière n'a pas été plus efficace que la campagne nucléaire.
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Une légende urbaine prétend qu'ongles et poils continuent de pousser après la mort. C'est faux. Il n'y a rien dans la mort... Hormis la faim qui tenaille les morts vivants
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Un bon atterrissage est un atterrissage en règle dont on sort sur ses deux jambes, à condition de ne pas avoir rejoint au préalable les rangs des macchabées.
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