Cet ouvrage contient des courts chapitres, chacun étant consacré à un sujet précis. L'auteur essaie de démystifier des idées reçues dans le domaine scientifique (au sens large). Par exemple, la formule toute faire selon laquelle il y aurait « du fer dans les épinards »: on a très souvent fait des plaisanteries là-dessus. Certains sujets me semblent peu intéressants, d'autres ont retenu toute mon attention, notamment: les différences d'aptitude entre hommes et femmes, les origines de la procréation artificielle, la grande difficulté à définir et nommer les sensations humaines... Un chapitre est même consacré à la fantaisie dans la nomenclature scientifique; un autre à certaines dérives de la science. Ce petit livre présente de l'intérêt.
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Je salue en premier lieu l'introduction qui souligne une différence intéressante entre une idée reçue et une idée fausse, et qui offre, avec l'entrée « Scientifique » et la conclusion, une brève leçon philosophie des sciences.
Le livre compile un certain nombre « d'erreurs reçues », dont certaines m'étaient inconnues, mais qui ont le mérite d'être accessibles sans être simplistes et de citer des sources, le tout avec humour. le livre date de 1997, il est donc possible que certaines informations soient devenues obsolètes. Mais il reste un très bon moyen de cultiver sa curiosité, et un outil de choix si vous êtes comme moi le genre de « je-sais-tout » insupportable qui aime ponctuer les conversations lambda de « Ah, alors ça en fait c'est une idée reçue, il se trouve que… » et auxquels leurs proches ont fréquemment envie de coller de beignes à la Popeye gavé aux épinards. D'ailleurs, vous saviez que les épinards ne contiennent pas tant de fer que ça ?
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Un amusant petit livre.
On y apprend certes pas grand chose, mais on y mesure la bêtise humaine avec une grande précision.
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On peut, en effet, s'inquiéter des dangers que représente la dissémination, par marketing, d'idées prématurément pourvues d'un label scientifique. Celles d'entre elles qui sauront, bien souvent à la faveur d'un malentendu, satisfaire quelque obscure attente de l'opinion, viendront grossir le contingent de ce que l'on appelle communément les idées reçues.
La différence entre un étudiant et une idée, c'est qu'un étudiant doit faire ses preuves, alors qu'une idée ne doit subir aucun examen pour être reçue. C'est même cela qui caractérise une idée reçue. Non pas le fait d'être inexacte ou banale, mais le fait d'être acceptée sans qu'on y réfléchisse.