C'est ma seconde tentative de lecture d'un roman d'Emmanuel Bove et je pense pouvoir dire que ce sera la dernière. Si le roman policier "Le meurtre de Suzy Pommier" ne m'avait déjà que peu convaincue, les choses aggravent, si je puis dire avec ce roman sociétal "Adieu Fombonne" qui dresse un tableau médiocre de la petite bourgeoisie de Paris et de province.
J'ai été gênée dans ma lecture par le trop grand nombre de personnages pour un roman aussi court (148 pages), j'éprouvais soit une sensation de remplissage stérile, soit une lassitude à essayer de m'y intéresser. Bref, vous l'aurez compris, inutile de s'étendre davantage, cette lecture ne laissera que peu de traces - voire aucune - dans ma mémoire.
Challenge XXème siècle - Edition 2019
Challenge RIQUIQUI 2019
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Le mois de juin arriva. Les arbres s'étaient tous couverts à leur façon de feuilles. Les chênes laissaient voir leurs branches. Ils ressemblaient à des hommes en pleine force, mais chauves. Les marronniers étaient impénétrables comme des maisons où on vient de s'installer et où la maladie et la pauvreté n'entreront pas avant des années.
Quand la musique vient de loin, les souvenirs qu'elle éveille sont ceux de l,'enfance, de soirées ou nous n'avions pas la permission de sortir cependant que sur la place retentissait la fanfare d'un cirque ( p77)
Les marronniers étaient impénétrables comme des maisons où on vient de s'installer et où la maladie et la pauvreté n'entreront pas avant des années. ( p 124)
on ne l'invitait pas comme l’heureux élu dont on pourra espérer plus tard un appui.Les gestes intéresses ont ceci de curieux qu'ils ont leur dignité. ( p 21)
Quand l'amour n'a as été la raison principale d'une union, la vie qu'on s’apprête à mener ensemble parait pouvoir se choisir. ( p 81)
Courte vidéo autour de l'auteur de Mes amis, Emmanuel Bove, un pilier de L'Arbre vengeur.