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Joe Pickett tome 6 sur 13

Étienne Menanteau (Traducteur)
EAN : 9782757817551
340 pages
Points (22/04/2010)
3.51/5   50 notes
Résumé :
Dans le Wyoming, la haine est une affaire de famille. Quand la vieille Opal Scarlett disparaît, ses trois fils se battent à coups de pelle pour la succession du ranch. Joe Pickett, le garde-chasse incorruptible, n'aurait jamais dû s'en mêler. Surtout que John Wayne Keeley, un ancien collègue, voudrait en profiter pour lui faire la peau. Pour s'en sortir vivant, il va falloir jouer serré...
Que lire après Une Enquête de Joe Pickett : Ciels de foudreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Depuis quelques semaines j'étais en manque de polar, par forcément convaincue par quelques sorties récentes je cherchais une série qui m'attire, et bingo je suis tombé sur C.J Box.
En fait j'avais lu il y a déjà pas mal de temps les deux premiers de la série mais allez savoir pourquoi j'en étais restée là.
Heureuses retrouvailles car je n'ai pas lâché celui-ci et autre bonne nouvelle j'ai désormais trois aventures de Joe Pickett qui m'attendent en poche (voir les titres dans l'ordre à la fin du billet)

Grimper dans le 4X4 de Joe Pickett le garde chasse, ne vous asseyez pas sur ses jumelles ni sur son arme, direction les plaines du Wyoming et les ranchs grands comme un département, les animaux sauvages présents jusque dans les villes Pour veiller sur tout ça Joe a fort à faire d'autant que la loi qui prévaut est plutôt celle du plus fort.
Le plus grand ranch des Bighorns Mountains est celui de Opal Scarlett, véritable chef de clan, elle est au-dessus des lois et fait appliquer la sienne partout et toujours. Lorsque Tommy Wayman la flanque à l'eau pour ne plus payer la taxe qu'elle impose à tous ceux emprunte la Twelve Sleep River, on trouve ça mérité, mais Tommy a beau juré qu'il ne l'a pas tuée, Opal a bel et bien disparue.
Depuis quelques semaines j'étais en manque de polar, par forcément convaincue par quelques sorties récentes je cherchais une série qui m'attire, et bingo je suis tombé sur C.J Box.
En fait j'avais lu il y a déjà pas mal de temps les deux premiers de la série mais allez savoir pourquoi j'en étais restée là.
Heureuses retrouvailles car je n'ai pas lâché celui-ci et autre bonne nouvelle j'ai désormais trois aventures de Joe Pickett qui m'attendent en poche (voir les titres dans l'ordre à la fin du billet)

Grimper dans le 4X4 de Joe Pickett le garde chasse, ne vous asseyez pas sur ses jumelles ni sur son arme, direction les plaines du Wyoming et les ranchs grands comme un département, les animaux sauvages présents jusque dans les villes Pour veiller sur tout ça Joe a fort à faire d'autant que la loi qui prévaut est plutôt celle du plus fort.
Le plus grand ranch des Bighorns Mountains est celui de Opal Scarlett, véritable chef de clan, elle est au-dessus des lois et fait appliquer la sienne partout et toujours. Lorsque Tommy Wayman la flanque à l'eau pour ne plus payer la taxe qu'elle impose à tous ceux emprunte la Twelve Sleep River, on trouve ça mérité, mais Tommy a beau juré qu'il ne l'a pas tuée, Opal a bel et bien disparue.
Joe Pickett va donc enquêter et immédiatement affronter les trois fils d'Opal qui s'affrontent déjà pour l'héritage.
Hank et Arlen Scarlett, violents, retords, affairistes, bref des hommes sympathiques, quant à Wyatt c'est un géant un peu attardé, le seul sincèrement peiné de la disparition de sa mère.
Pendant ce temps un homme qui a un vieux compte à régler avec notre héros, John Wayne Keeley, rend visite à un prisonnier du pénitencier d'Etat, vole un véhicule et laisse des cadavres derrière lui.
Vous allez adorer Joe, il est sympa comme tout, il a une femme Marybeth plus intelligente que lui, belle et cultivée, deux filles adorables, un chien comme on en voudrait et une belle mère comme dans les histoires de sorcières.
Il ne picole pas, c'est un tendre au fond, mais il ne faut pas trop lui chercher des noises ! laissez vous séduire par ce garde chasse, les vastes étendues du Wyoming et l'écriture terriblement efficace de C.J Box.



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Un bon petit polar qui se plaît par moment à parodier le western et qui trouve son souffle au sein d'une guerre intestine que se livrent deux frères en proie aux affres de l'héritage du ranch familial, sous l'égide de "Mère"!

Un sujet bien sulfureux et si on y ajoute les exploits d'un psychopathe bien parano, quelques décérébrés ,des maniaques de la gâchette, mais aussi des fonctionnaires corrompus et opportunistes ,on a là de bons prétextes pour égratigner au passage l'Amérique profonde, rurale ,prompte à régler ses comptes par la violence.

Une occasion aussi pour rappeler l'histoire de descendants de pionniers et de la naissance de ces immenses ranches qui font de certains propriétaires des seigneurs locaux ,adeptes de la démesure et qui donnent à l'auteur l'occasion de lancer quelques piques au passage.

Voilà donc le décor!
Et, au milieu de ce magma fangeux, trône l'incorruptible garde-chasse Joe Pickett !
Joe, le" saint", le pur.
Joe, mari aimant, père attentionné , défenseur de l'opprimé,grand serviteur de la justice .
Joe,au milieu des Bighorns essayait simplement de compter les élans et de veiller sur ses bébêtes.
Mais, Joe, face au danger et à l'injustice ne recule jamais !
Il va toujours au bout de ses convictions quel que soit le prix à payer.
Ambiance variée donc. : du suspense, des mystères, des non-dits, des cadavres, de l'hémoglobine mais, aussi de la tendresse, de l'humour, de la poésie avec ici et là des touches de nature-writing ...
Bon, comme rien n'est parfait, le roman piétine un peu parfois et la fin se devine assez rapidement.
Mais, c'est malgré tout une lecture plaisante et sans prise de tête.
De temps en temps, j'aime bien emprunter un C.J. Box . à la bibliothèque. Mais,mon préféré reste "Piégés dans le Yellowstone, le premier que j'ai lu de cet auteur.
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Il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre. A force de dire là, et là que C.J.Box montait à chaque fois d'un cran dans ses enquêtes consacrées à l'inspecteur Joe Pickett, je me doutais bien que ça ne pouvait pas durer. Je n'espérais pas un essoufflement, j'avais juste dans un coin de la tête l'idée qu'il pourrait survenir à un moment ou à un autre. C'est parfois le cas avec les héros récurrents. Ils nous deviennnent tellement familiers qu'ils ont parfois du mal à nous surprendre. Les schémas se répètent, de même, semble-t-il, que les scènes de leur vie quotidienne, par lesquelles nous sommes aussi venus à les apprécier. C'est le cas ici, que ce soit dans l'opposition entre Joe et sa hiérarchie ou dans les déboires familiaux qu'il rencontre, notamment avec sa belle-mère, revêche parmi les revêches.


Esoufflement aussi, peut-être, parce que C.J. Box, avec l'apparition de John Wayne Keeley, va puiser dans une précédente enquête pour en constituer une nouvelle. Comme s'il n'avait pas pu trouver le moyen de se renouveler autrement, le temps de ce roman. Une petite facilité bien utile en tout cas pour relever une intrigue peu enthousiasmante. L'opposition des frères Scarlett et le mystère planant autour de leur mère, de ce qu'elle est devenue, ne sont en effet pas des plus palpitants. Si C.J. Box maîtrise son cadre, le Wyoming et ses grands espaces, s'il maîtrise aussi ses personnages clés, il ne parvient pour autant jamais à surprendre. Ciels de foudre, malgré son titre est un livre qui ronronne, d'une absence évidente de nuances. Et c'est d'autant plus surprenant que C.J. Box, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, ne nous avait pas habitué à ça. Qu'à cela ne tienne, ça ne m'empêchera pas de juger sur pièces avec le prochain...
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Homme de la nature, Box la connait bien et comme c'est un excellent conteur, il la conte bien.
On prend du plaisir à lire ce livre, le garde-chasse, Joe Pickett, est égal à lui même, honnête et droit. le gouverneur a changé, le shérif aussi, son directeur également. Excepté que ce dernier voue une antipathie absolue à Joe et qu'il essaye par tous les moyens à le pousser à la démission. Joe serre les dents, il aime trop la nature et son métier et, bien que son épouse ait un bon job, il a besoin de son salaire pour faire bouillir la marmite et assurer l'avenir de ses filles. Cependant trop c'est trop et quand sa famille sera en danger, Joe, par autodéfense s'attirera, illogiquement, les foudres de son supérieur qui le licenciera. C'est donc en citoyen qu'il dénouera cette histoire.
Sur fond de printemps et de fonte des neiges, nous assistons à un règlement de comptes proche du polar noir, violent ou certaines scènes de crime sont à la limite du supportable. Les enfants, sans comprendre, sont confrontées à cette violence et les filles prises en otage par un fou furieux qui tue pour le plaisir et n'hésite pas à s'attaquer, en lâche qu'il est, à ces enfants, pour atteindre le père.
Grand moment de littérature, alors qu'une pluie diluvienne s'est abattue sur les Bighorn, que la descente de la Twelve Sleep River dans un doris à fond plat qui prend l'eau. Extrême justesse des mots utilisés au cordeau, à la vitesse de la descente et des risques encourus. Grande richesse des comparaisons et magnifique description de l'action.
La magie de Box passe à travers sa prose à vous coller les cheveux au visage et sentir l'eau glaciale vous dégouliner le long de la colonne vertébrale. On s'envole, en imagination, aux côtés de Joe dans ses aventures et c'est ce que j'aime chez un auteur : vivre avec son héros ses aventures. Ce qui fut, ici, pleinement le cas.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Du côté de Saddlestring, la disparition d'Opal Scarlett, riche propriétaire de ranch, donne lieu à une véritable bataille rangée entre deux de ses trois fils concernant la succession.
On ne peut pas dire que la lecture de "Ciels de foudre" ait été désagréable, mais le lecteur habitué des aventures du garde-chasse Joe Pickett a quand même le sentiment, dans ce sixième volet, d'une histoire qui commence un peu à tourner en rond. Un personnage sorti des épisodes passés qui s'en prend à Joe et sa famille, les relations compliquées avec la belle-mère, une hiérarchie hostile, tout cela donne l'impression de déjà-vu (de déjà-lu plutôt). Peut-être que la future orientation professionnelle de Joe Pickett, suite aux évènements de ce sixième volet, permettra à la série de trouver un nouveau souffle…
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation

Les conflits de famille sont choses amères.
Ils n'obéissent à aucune règle.
Ils ressemblent moins à des douleurs ou des blessures qu'à des coupures qui ne veulent pas cicatriser, car il n'y a pas ce qu'il faut.

Scott Fitzgerald .
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- « Joe, lança Marybeth, je ne sais pas si tu as raison d’agir ainsi. Ça ne te ressemble pas. On dirait que tu perds un peu les pédales.
- ça doit être vrai. Mais le moment est venu de mettre un coup de pied dans la fourmilière. »
Elle l’avait conduit dans un endroit retiré, sur le côté de l’annexe, à l’écart de l’assistance. Joe sentit le talon de ses bottes s’enfonçer dans le gazon flambant neuf. Marybeth était très inquiète, çà se lisait dans ses yeux.
- « je les vois tous les jours ces gens reprit-elle. Il y en a pour qui je travaille. C’est ici que nous sommes obligés de vivre… »
Il releva son chapeau et s’épongea le front.
- « je n’aime pas du tout abonder dans le sens de Randy Pope, fit-il, mais il a peut-être raison sur un point : quand on reste trop longtemps quelque part, on est tenté de prendre le parti des gens du coin.
- je ne saisis pas.
- Réfléchis à ce que tu viens de me dire. Tu commences à mettre en balance mon poste et mes devoirs d’un côté et tous ceux qu’on risque de vexer de l’autre. Si çà pose problème Marybeth il se peut que nous ayons abuser de l’hospitalité des gens d’ici. »
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Après avoir essayé, en vain, de se couler dans plusieurs rôles, celui du gangster au regard menaçant, celui du technocrate des forces de l’ordre et celui de l’homme politique sympa et démago, il avait désormais l’intention de jouer le « gars de la campagne » (...). Depuis six mois, il s’était mis à parler plus lentement, en émaillant ses propos et ses remarques de locutions typiques de l’Ouest, bien énigmatiques pour le profane. Il avait même réussi à avoir les traits flasques et tombants. Son Stetson gris et pimpant de shérif cédant la place à un chapeau de cow-boy noir et mou, il avait aussi troqué son blouson réglementaire kaki contre une grosse veste Carhartt. Au lieu de se déplacer avec le nouveau véhicule qu’on venait d’affecter à son service, il avait opté pour un vieux pick-up avec des taches de rouille sur les panneaux. Il s’était acheté un chiot , un bouvier australien, pour qu’il occupe le siège du passager, et avait commencé à parler du lopin de terre de trois hectares et demi qu’il possédait à l’extérieur de la ville comme d’un « ranch 
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Nous avons réduit en esclavage le reste de la création animale et si mal traité nos lointains cousins couverts de plumes et de fourrures que, s'ils étaient capables d'avoir une religion, ils dépeindraient à n'en point douter, le diable sous les traits d'un homme.

William Ralph Inge ( Outspoken Essays - 1922 . )


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Keeley s'était présenté sous le nom de Bill Monroe en espérant que l'autre n'ait jamais entendu parler du joueur de mandoline bluegrass . *
[...] un jour, il allait tomber sur un amateur de bluegrass qui ,lui,le ferait répéter son nom...

*Allusion à Bill Monroe (1911-1966) [...] considéré comme le fondateur de la bluegrass, variété de country music.
( High Lonesome Sound -1965 )
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Videos de C.J. Box (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de C.J. Box
C.J. Box intervient dans Murder at The Magic City.
Non sous-titré.
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