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EAN : 9782070450534
528 pages
Gallimard (28/02/2013)
3.33/5   40 notes
Résumé :

Un capitaine fou, tel Achab, à la poursuite d'une terrifiante comète. Une locomotive à vapeur qui entre en gare, en tractant de noirs wagons MGM, Warner Brothers aramount, RKO, NBC ; est-ce Hollywood qu'on enterre ? Un romancier hémophile dont les ennemis affûtent les objets de la vie courante... Un homme, M. Smith, qui sombre dans le coma et dont corps se transforme lentement, sa peau devenant si dure qu'on ne peut y enfoncer l'a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
En manque d'envie de lecture, je me suis confronté à ma PAL gargantuesque. Mon dévolu s'est jeté sur « Léviathan 99 » de Ray Bradbury. J'avoue que ce n'est pas très intelligent de choisir un livre qui fait plus de 500 pages quand on a du mal à lire. Pourtant je garde espoir, puisque cet auteur est considéré comme l'un des meilleurs novéliste du siècle dernier.
Folio SF c'est bien fichu de nous en nous proposant un recueil de nouvelles sans Science-Fiction. Toutes les nouvelles (que j'ai lu) sont justes des faits journaliers. Ma première déception est de ne point pouvoir m'immerger dans le domaine de l'imaginaire. Si on excepte la première « Le jeune homme et la mer », tout le reste est indigeste. Pourtant tout avait bien commencé avec une belle histoire attendrissante sur l'amitié entre un jeune garçon noir et un autre blanc. J'ai trouvé cela très mignon mais surtout très bien écrit.
Puis, ça s'est gâté. Si l'écriture est l'atout de l'auteur, on ne peut pas en dire autant du reste. J'aurais pu apprécier « Nous ferons comme si de rien n'était ». Je me suis senti bien durant la lecture où il est question de train, une époque lointaine. Pourtant elle a été gâchée, comme beaucoup d'autres, par cette fin invraisemblable. En fait, je n'ai pas compris la chute. le constat est souvent le même, comme avec l'humoristique nouvelle « Gloire à notre chef ».
Et puis, il y a celles qui n'ont absolument aucun sens. Je pense à « La maison » où un couple s'installe dans une vieille demeure. le récit n'est construit qu'autour du nettoyage de cette bâtisse, la fin s'achève sur le déchirage d'une tapisserie.

L'ennui s'est emparé de moi depuis bien longtemps. J'ai hésité plus d'une fois à lâcher ce recueil sans saveur. C'est lorsque je suis arrivé proche des 200 pages – même pas la moitié – que j'ai décidé de refermer définitivement ce livre.
2ème déception coup sur coup.
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Deux sections dans ce recueil : "Le pyjama du chat", qui contient des nouvelles écrites entre 1946 et 2003, et "Maintenant et à jamais", contenant deux longues nouvelles. Entre les deux, l'intermède "La Chrysalide", qui ne mérite pas spécialement d'avoir sa place à part, mais bon...

J'ai trouvé "Le pyjama du chat" assez inégal, certains textes semblent assez classiques, voire anecdotiques, mais sont contrebalancés par d'autres plus étonnants ou touchants. Détailler chaque nouvelles serait un peu long et vain, mais on retrouve dedans de nombreux thèmes récurrents chez Bradbury : la nostalgie de l'enfance et de la vie (vécue ou rêvée), l'amour de la littérature et de ses modèles immortels, l'absurdité du quotidien - que ce soit à l'intérieur du couple ou dans la société en général (en particulier le racisme dans ce recueil)... Parfois la nouvelle fonctionne et c'est un régal, parfois on la lit en se demandant de quoi va parler la suivante... Bref, un recueil hétérogène.

Les deux nouvelles regroupées sous le titre "Maintenant et à jamais" sont autrement plus intéressantes.
"Leviathan 99" est un hommage à "Moby Dick" et aux feuilletons radiophoniques de science-fiction. On sent que le texte a été retravaillé de nombreuses fois, que certaines pistes ont été écartées au profit d'autres, mais au final on se laisse prendre au jeu de cette chasse à la comète métaphysique (rien que ça), malgré un lyrisme un peu too much par moment.
"Quelque part joue une fanfare" est clairement le texte que j'ai préféré de tout le livre. Longue nouvelle (coupée en (trop) courts et (trop) nombreux chapitres) sur la nostalgie d'une vie idéale, sensuelle, hors du temps, écrite de façon simple et poétique, à lire lentement...

Bref, hautement recommandé à tous les amateurs de la plume de Bradbury et de ses thèmes caractéristiques.
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Ce recueil de nouvelles écrites entre 1946 et 2003 est débordant d'amour, de tendresse et de joies toutes simples.
Toutes les nouvelles sont accompagnées d'un texte court qui nous informe sur la date de parution et les circonstances dans lesquelles elles ont été écrites, .
On se rend compte de l'intérêt de telles informations au fur et à mesure de la lecture, il faut souligner la longue carrière d'écrivain et de scénariste (Farrenheit 451) de Bradbury mort en 2012.
Les titres des nouvelles à eux seuls sont alléchants,
Je pourrais vous parler du" Jeune homme et la mer" (1946) ou de" Nous ferons comme si de rien n'était" (1949) qui aborde le thème de la ségrégation part un biais un peu étonnant et largement autobiographique, de" La maison" qui nous raconte de façon très pudique les rapports entre les êtres qui s'aiment.
De la "chrysalide" plus fantastique et enfin pourquoi pas de" Mort d'un homme prudent" dans une veine policière.
Je dois admettre que j'ai refermé mon livre avec un petit vague à l'âme :existe-t-il encore de tels écrivains, capable de nous transporter par les sentiments, la nostalgie ou les voyages extra-terrestres ?
Il vous faut choisir :
lire ce que je vous propose, et pour cela une seule solution :acheter, louer, emprunter, voler ce magnifique testament d'un auteur prolixe, capable de nous faire rêver par ses récits bien terriens ou qui nous reviennent du fin fond de la galaxie,
OU BIEN:
passer votre chemin...mais ce serai bien dommage.
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Parmi les 25 textes que j'ai préféré, d'abord, "le jeune homme et la mer" où s'entremêle racisme et solidarité; "le pyjama du chat" où quand deux personnes se disputent un chat errant; "quelque part joue une fanfare"parle du désert de l'Arizona où une petite population vit sans enfants, un homme enquête et cherche à découvrir le secret des tombes vides et tombe amoureux d'une femme mais va-t-il quitter sa femme pour cette inconnue très mystérieuse, du moins je vous raconte ce quej'ai compris vous cachant une part de l'histoire quand bien même faut-il lire Bradbury au calme absolu pour bien comprendre cet auteur un des pionniers futuristes en la matière littéraire et enfin, ce fameux"Leviathan 99" car l'auteur nous fait basculer en 2099, où la Terre sera-t-elle en fin de vie? A cause d'une comète, je crois, qui s'appelle "Leviathan" et qui veut détruire la Terre. Mais ces astronautes vont-ils réussir à tuer le Léviathan ou est-ce que ca va être le contraire? Bradbury nous parle d'une amitié dans ces 25 textes mais dans des situations différentes.Par contre "La chrysalide" est plus gore, effrayant, et lassant. J'ai été surprise par le "Léviathan" avec son vaisseau spatial et ses ordinateurs! Ce texte écrit en 1939 m'a stupéfaite encore un peu plus et l'auteur aurait pu nous parler des téléphones portables!!!
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Un jeune noir qui se tartine de crème pour obtenir une peau blanche... Une locomotive à vapeur qui entre en gare avec des wagons aux couleurs de la MGM, de la Warner Brothers, de la Paramount, de RKO et de NBC... Assiste-t-on à l'enterrement ou à l'exil d'Hollywood ? Un jeune homme qui débarque dans une ville fantôme sans enfant, ni hôpital, ni défunts dans le cimetière... Un romancier hémophile et paranoïaque dont les ennemis affutent toutes sortes d'objets lui appartenant pour provoquer sa mort. Un capitaine fou lançant un vaisseau spatial géant à la poursuite d'une terrifiante comète (Léviathan 99). Un homme plongé dans une sorte de vie végétative se voit recouvert d'une carapace de couleur verte à l'intérieur de laquelle il subit une étrange métamorphose... etc...
En tout un recueil de 25 textes tous assez différents par la forme et le fond. Quelques nouvelles, deux courts romans et même un poème. Difficile de trouver un fil rouge dans ce livre qui réunit plusieurs genres ou styles : le social et le politique avec  « La transformation » ( terrible nouvelle sur l'intolérance et le racisme dans le Sud profond à l'époque de la ségrégation raciale) ou « Le jeune homme et la mer », la fantaisie et le fantastique avec « Route 66 » (un étrange voyage dans le temps), « La chrysalide », proche dans l'esprit de «La métamorphose » de Kafka ou « Le rhinocéros » d'Ionesco, excellent court roman qui fut récemment adapté au cinéma et « Quelque part joue une fanfare » véritable conte philosophique à la fois fantastique et poétique qui à lui seul justifie la publication de ce recueil et la Science-Fiction à proprement parler qui ne se retrouve que dans « Des goûts et des couleurs » et dans le roman éponyme « Léviathan 99 » inspiré de Moby Dick et écrit au départ pour être un feuilleton radio. Donc un ensemble assez hétéroclite composé de textes d'intérêts très variés allant du pire au meilleur, du bon au génial. Car c'est du Bradbury (qui a toujours tenu à écrire dans tous les styles et sur tous les registres) et avec lui, même le moins bon n'est déjà pas mal du tout...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L’amour implique de construire quelque chose quelque part, sinon, il se flétrit. Toute vie de couple est une perpétuelle construction – construction des personnalités, d’une maison, des enfants. Dans le couple, quand l’un des deux s’arrête, l’autre continue, emporté par son élan, mais comme il ne subsiste plus qu’une moitié de la structure, elle finit par s’écrouler à grand fracas, comme un château de cartes.
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La plupart des gens ayant tendance à snober l’art du graffiti sur autoroute, pourquoi ne pas clouer sur les murs d’une galerie les bouquets incandescents de Sebastian pour incendier les yeux et exciter les investisseurs ? Ensuite, une fois qu’il est trop tard pour reculer, changer d’avis ou demander à être remboursé, c’est l’étape “grande révélation” : “Si vous pensez que ces petites œillades sont des dons de Dieu, allez donc examiner la bretelle 89 de l’autoroute 101”, se serait ensuite écrié notre prêtre. Montoya a donc exposé ces photos, ces fenêtres donnant sur une vie brûlante, tout en se préparant à révéler la vérité aux critiques une fois ces derniers embarqués dans l’histoire.
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Quand on avait vécu toute sa vie dans une grande maison impeccable au cœur d’une grande rue isolée, avec des domestiques invisibles qui rangeaient tout, des téléphones partout à portée de main, une baignoire grande comme une piscine, et pour unique dépense d’énergie celle qui s’avère nécessaire pour soulever le poids énorme d’un Martini sec, que devait-on penser le jour où l’on se retrouvait devant une montagne de poussière, des catacombes hantées, une chose grisâtre, un chaos absolu ? Mon Dieu, la vie des Américains se réduisait-elle donc désormais à cela, des maisons se raréfiant à des prix hallucinants ? Et d’abord, pourquoi les gens éprouvaient-ils le besoin de se marier ?
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Te rends-tu compte que la principale préoccupation de l’homme n’est ni l’amour, ni le sexe, ni le succès, ni les relations avec ses pairs ? Je ne te parle même pas de la célébrité ou de l’argent ! Non, le plus grand combat de l’homme, madame, c’est celui qu’il mène contre la poussière. Il y en a dans tous les coins et recoins de la maison ! Mettons que, pendant un an, nous ne fassions que nous balancer dans nos rocking-chairs ; eh bien, nous nous retrouverions ensevelis sous la poussière !
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C’était bien là le problème : déjà fatiguée le premier matin. Elle sentit soudain le rouge de la culpabilité lui envahir les joues. Car cette fatigue, faite d’efforts inutiles, de gestes et de tensions superflus, pouvait paraître étrange. On ne se trompe jamais longtemps soi-même. Elle se sentait épuisée, certes, mais elle ne pouvait en incriminer les tâches effectuées. C’était ce lieu. Après même pas vingt heures de présence, cet endroit la fatiguait déjà, la rendait malade.
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