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Madeleine Jodel (Traducteur)
EAN : 9782743607937
477 pages
Payot et Rivages (16/05/2001)
3.71/5   183 notes
Résumé :
Le château des Audley fut jadis le théâtre d'un crime. Ce meurtre non élucidé est resté imprimé dans la mémoire des habitants du village comme une malédiction... Cette fatalité pèsera-t-elle sur les différents personnages du roman ? Car il est à peu près sûr qu'un sombre destin plane sur le baron Audley et sa très belle épouse.

Effrayant, machiavélique, ce roman est à classer parmi la littérature à sensation d'Alexandre Dumas, de Wilkie Collins et de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert ce roman grâce aux commentaires de Biblioroz et de Duzbo (merci !). Mis dans ma PAL depuis un moment, attendant son tour.... qui ne semblait plus venir. Et puis apparaît la liste du challenge solidaire et ô surprise, l'auteure de ce Secret de Lady Audley y figure ! Voici une bonne occasion de ressortir ce roman. Quelle heureuse découverte ! J'ai beaucoup aimé. J'avoue à ma grande surprise (pour un livre du 19e) avoir trouvé ce roman très moderne, très innovant dans sa construction. Je m'attendais à une histoire d'amour contrariée. Ou un romance teintée de roman social. Dans le genre je me suis plantée, c'est fort ! Rien à voir, surprise totale....
.
J'ai adoré la mise en place du roman qui va nous faire découvrir Lucy Graham, charmante, belle, douée, qui va devenir la jeune épouse d'un baronnet plus âgé. C'est elle la Lady Audley du titre.
Progressivement on va deviner son secret, assez vite même, car la trame du roman n'est pas de savoir quel est ce secret (si un peu quand même !) mais ce qu'il va induire, ses conséquences aussi bien "physiques" que psychologiques.
Le roman est en fait centré sur un personnage masculin, le neveu de Lord Audley, avocat sans envergure, paresseux, occupé à passer le temps jusqu'à ce qu'il doive faire face à la disparition de son ami le plus cher.
.
Le roman va nous permettre de voir l'histoire se mettre en place, les personnages évoluer.... La dimension psychologique est essentielle. Mais c'est aussi un roman publié en feuilleton donc avec des chapitres qui laissent le lecteur sur sa faim !
Une sacrée réussite ce bouquin que j'ai eu du mal à lâcher !
Surprenant qu'il n'ait pas franchi la Manche.... Décidément je me régale avec les auteures anglaises du 19e !
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Quel terrible et honteux secret cache la belle et pétulante Lady Audley ? Pour quelles raisons connues d'elle seule met-elle toute son ingéniosité à éviter de rencontrer certain gentleman ?

Dans ce magnifique roman dans la plus pure tradition du XIXème siècle anglais, la trop peu connue Mary Elizabeth Braddon noue une intrigue proche de ce que les contemporains d'Anthony Trollope et de George Eliot pouvaient considérer comme un "roman policier".

Robert Audley, neveu par alliance de la mystérieuse seconde femme de son baronnet d'oncle, est intrigué par les manières peu naturelles de Lady Audley, d'autant que son meilleur ami a disparu après une visite au château d'Audley. Se déroule alors une narration "jeu de piste" qui entraîne le lecteur de Londres en Essex et jusqu'en Australie par l'imagination.

C'est tout le charme de la campagne et des manoirs anglais qui se déploie sous la plume vive et précise d'une auteure attachée à rendre justice à chacun de ses personnages. Parfaitement construit "Le secret de Lady Audley" saura surprendre le lecteur qui pensera à tort détenir toutes les clés de l'énigme.

Un voyage très plaisant et quel agrément de lire la prose d'une des rares auteures du XIXème siècle. Wilkie Collins en jupons !


Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge PAVES 2019
Challenge Notre-Dame-de-Paris
Challenge XIXème siècle
Challenge PLUMES FÉMININES 2019
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Voilà une lecture exquisément victorienne, diantrement gothique et délicieusement aristocratique où le mystère se répand par petites touches et pas uniquement dans le secret de la belle lady dont la véritable identité nous apparait très rapidement.

Les premiers mots nous arrachent de notre fauteuil pour nous propulser immédiatement dans les jardins du château d'Audley, dans le Comté d'Essex. Son arche ancienne surmontée d'une horloge détraquée s'ouvre sur d'imposants rhododendrons, un étang, un vieux puits dissimulé, un verger aux arbres noueux et bien sûr un magnifique manoir tout recouvert de lierre. Des siècles d'existence témoignent de son mélange d'architecture, les nombreuses pièces ayant été rajoutées au fil du temps.
Le calme enveloppe les lieux et seuls les tilleuls bruissent dans le vent.
Ce cadre, majestueusement décrit, m'enchante. Il répond tout à fait à ma fascination des vieilles résidences de l'aristocratie anglaise. Mary Elizabeth Braddon met dans toutes les descriptions de son roman autant de côtés lugubres, sombres ou sinistres que d'aspects paisibles, chatoyants, reposants, selon les circonstances de son récit.

Mais revenons à cette vénérable demeure. Derrière les lourdes portes en chêne foncé, vivent sir Michael Audley, sa fille de dix-huit ans, Alicia, et sa toute récente seconde épouse lady Lucy Audley. Au grand dam d'Alicia, sa très jeune belle-mère subjugue son monde avec son délicieux sourire, son enjouement perpétuel, ses irrésistibles boucles blondes, sa beauté éblouissante. Son père est fou du petit air enfantin de sa nouvelle femme mais Alicia, et même son chien César ne se laissent pas éblouir par cette couche de gracieusetés et voient plus distinctement ce qui se cache derrière cette façade frivole et coquette.

Robert, le cousin d'Alicia n'est pas dupe non plus et découvre très tôt que lady Audley excelle dans l'art de se composer un visage pour charmer son monde, bien armée de sa beauté. Il vient de retrouver George Talboys, un ami d'école, revenu de Sydney où il était parti faire fortune, abandonnant alors sa femme et son bébé. Mais alors qu'ils prennent un café ensemble, un Times qui traîne sur la table révèle le décès de cette femme tant aimée.

Et les mystères, situations et évènements étranges comme la disparition de George à Audley Court même vont s'enchaîner, distillant une atmosphère que l'auteure manie à la perfection pour capter l'attention de son lecteur. Elle laisse planer des ombres de plus en plus noires sur cette disparition.
L'équilibre combinant suspense, psychologie et descriptions se maintient tout du long. Mary Elizabeth Braddon s'attarde avec talent sur les traits de ses personnages. Leurs évolutions sont captivantes. Robert, qu'elle nous présente comme un jeune homme paresseux, apathique, fuyant responsabilités et soucis s'acharne progressivement à démasquer la coupable. Mais il ne faut pas oublier qu'à cette époque l'honneur est une grande dignité dans l'aristocratie et que l'on ne doit pas la salir.
De plus, son oncle lui est cher donc les tourments, doutes et angoisses se multiplient. Comment accepter d'être l'instrument de la ruine d'une personne généreuse et honnête mais aveuglée par l'amour ?

Bien sûr, pour parfaire un bon roman victorien, les évènements à sensation se teintent d'un peu de romance. Alicia s'épuise à tenter d'attirer l'intérêt de son cousin qui s'horrifie de ses gestes brusques, son caractère impétueux nous offre le délice d'échanges verbaux fougueux avec un Robert qui, comme à son habitude, se contente de lever bien haut ses épais sourcils.

Alors, si parfois j'ai bien senti que l'auteure tirait un peu en longueur certaines scènes, ce livre est resté récalcitrant à être posé dans un coin de longues heures durant. Il me fallait continuer à découvrir les moindres détails de tous ces actes cachés, démasquer toutes les vilenies de l'être humain tout en me délectant, encore et encore, de l'élégance de la plume du XIXe. Traversant les saisons, quel régal de plonger dans cet univers de vieux manoirs avec sa cohorte de domestiques qui exécutaient les moindres tâches, servant avec déférence cette aristocratie qui se laissait vivre sans jamais se préoccuper du quotidien.
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Un quasi coup de coeur !!!
Evidemment, ceux qui me connaissent n'en seront pas surpris, puisqu'il y a dans ce roman tout ce que j'aime ou presque en littérature.
J'ai toujours eu un faible pour les auteurs du 19ème siècle, pour la période romantique et victorienne, et Mary Elizabeth Braddon, que je lisais pour la première fois, n'a pas échappé à la règle.
Quelle excellente découverte !

Je me suis régalée, autant avec le contexte historique et social de l'Angleterre des années 1850, qu'avec les ambiances parfaitement dépeintes, avec les longueurs aussi (oui, c'est l'occasion de l'avouer ici, j'adore les gros "pavés" et ce style "feuilletoniste" avait donc tout pour me charmer !), et avec l'histoire en elle-même, regorgeant de mystères et de suspense.

Nous sommes ici plongés au coeur d'une enquête liée à la disparition brutale et suspecte d'un des personnages, et au comportement soudain plus qu'étrange de la fameuse Lady Audley.
Quel est donc le secret de cette femme ?

Toute l'originalité du roman réside dans le fait que, très rapidement, le lecteur, complice de la narratrice, est amené à deviner une part essentielle de l'intrigue et donc du fameux "secret". Mais restent à en définir les raisons profondes et à accompagner Robert Audley, jeune avocat désoeuvré et neveu de ladite Lady, dans son enquête minutieuse et persévérante pour démêler l'enchevêtrement d'indices autour de cette accumulation de mystères, et pour en connaître les tenants et aboutissants et le dénouement complet.

On pourrait croire que ce type de scénario engendrerait de l'ennui ou du désintérêt, mais au contraire, j'ai adoré suivre l'enquêteur, Robert Audley, dont le personnage connaît une très belle évolution, et auquel je me suis énormément attachée au fil des pages.
Mine de rien, je suis restée tenue en haleine de bout en bout, par le truchement des nombreuses péripéties jalonnant l'histoire, navigant entre Londres, les modestes villes côtières et les villages et manoirs des campagnes, entre la pauvreté et le faste, subjuguée par la psychologie des personnages, et par ces mille petits détails qui font que j'ai véritablement vécu cette histoire de l'intérieur.

L'autrice a donc parfaitement réussi sa mission avec ce roman-feuilleton fleuve, précurseur du genre policier, et témoin de l'époque où beaucoup d'écrivains tentaient de gagner leur vie en publiant "à la page" dans des revues ou magazines.

Alors certes, c'est parfois un peu trop rocambolesque, un peu trop improbable ou contradictoire (comme "regarder le paysage défiler à travers la vitre opaque d'un wagon" !!), un peu trop truffé de heureux hasards et de bons sentiments, mais je lui pardonne bien volontiers ces quelques libertés prises avec le réalisme, car après tout, c'est bien ce que j'aime aussi avec ce genre de lectures : pouvoir me laisser porter et entraîner, simplement prendre du plaisir, et avoir hâte de tourner les pages.

Quoiqu'il en soit, j'ai donc réellement apprécié cette alchimie entre amitié, enquête, manipulations, amour, trahisons et vénalité, de même que les quelques touches humoristiques et les tacles intemporels au monde du pouvoir et de la politique placés ça et là.

Et comme je suis également friande des histoires "qui finissent bien" ou qui dégagent une certaine morale et une certaine justice, je n'ai pas boudé la conclusion de celle-ci, où l'on voit que vanité, égoïsme et ambition peuvent bien souvent mener à la perte de ceux qui en abusent.

Nous avons aussi ici la démonstration que bien souvent, la frontière est mince entre folie et criminalité. Se pose alors la question de la responsabilité, aux yeux de la loi, mais aussi aux yeux de la société, une réflexion toujours d'actualité deux siècles plus tard...

Alors, quand au décours d'une lecture distrayante, se posent aussi discrètement, comme ici, quelques questions plus profondes, que demander de plus ?
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Envie de lire un roman sans prétention mais qui fait très agréablement passer les heures en ces journées d'hiver ? Eh bien ouvrez le secret de Lady Audley. le titre correspond au contenu. Il y a bien un secret, pas très difficile à cerner, mais l'intérêt n'est pas là, il est dans cette ambiance british que j'aime tant.
Une jeune fille pauvre épouse un jeune homme qu'elle croit riche. Mais ce mariage n'ayant pas l'heur de plaire au père, celui-ci coupe tout lien avec son fils. Tout va bien tant que dure l'argent de la vente du brevet de dragon, mais l'argent fondu, la jeune fille se révèle amère. Son mari s'embarque pour l'Australie afin d'y faire fortune.


Un baronnet veuf s'éprend de l'institutrice des enfants d'un ami. La jeune fille accepte de l'épouser sans toutefois cacher l'attrait qu'exerce sur elle la situation que lui offre cet homme déjà père d'une fille de son âge.


De retour d'Australie, George doit faire face à l'annonce du décès de sa femme. Profondément atteint par cette nouvelle il suit un ami, neveu du baronnet dans sa visite au château. Mais le comportement de la jeune épouse bien qu'habituellement infantile est surprenant et bientôt celui de Georges également qui abandonne son ami Robert endormi dans une prairie et disparaît.


Comme vous le devinez la nouvelle Lady Audley n'est pas ce qu'elle paraît et George s'en est aperçu. Robert personnage pourtant éminemment flegmatique mais qui ne croit pas à un départ volontaire, enquête sur sa disparition.


Il sait comme nous d'ailleurs que Lady Audley à quelque chose à voir avec la disparition de George. Tous deux jouent au chat et à la souris. Mais Lady Audley rend les armes brusquement, de façon assez inattendue. Sans doute dans l'Angleterre victorienne ne pouvait on pas laisser vivre en paix une femme ayant autant malmené la morale. Mais si elle est punie, j'ai trouvé les remarques la qualifiant, plus de convention que sincères comme si l'auteur avait dû passer au dessus de ses propres sentiments. Après tout cette femme n'a fait qu'user des seules armes qu'elle possédait, la beauté et la ruse afin d'obtenir ce que le baronnet, sa fille ou Robert possédaient de naissance.


Mary Braddon elle même n'a pas eu une existence conventionnelle, choisissant d'être actrice, puis vivant maritalement avec un homme séparé de sa femme et père de famille nombreuse.




Il me semble intéressant de poursuivre la découverte de cet auteur, pour le plaisir immédiat de la lecture même si le souvenir ne sera pas impérissable.
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Citations et extraits (162) Voir plus Ajouter une citation
Le meuglement d'une vache dans les prairies si calmes, le saut d'une truite dans l'étang, les dernières notes d'un oiseau fatigué, le grincement des roues des chariots sur la route éloignée, rompaient de temps en temps le silence du soir et rendaient plus profond le calme qui régnait en ce lieu. Il était presque accablant, ce calme du crépuscule. Ce repos absolu devenait pénible par son intensité et on éprouvait la même sensation que s'il y avait eu un cadavre dans la masse grise des bâtiments couverts de lierre, tant était funèbre la tranquillité alentour.
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Il considérait depuis longtemps son neveu comme un gentil parasite, un homme auquel la nature avait accordé toutes les qualités de coeur, mais que l'on avait oublié lors de la distribution de l'intelligence. Sir Michael faisait là une erreur commune à ceux qui ne regardent que la surface des choses. Il prenait l'indolence pour de l'incapacité. Il croyait que, parce que son neveu était nonchalant, il était forcément stupide, et il concluait que si Robert ne se donnait pas la peine d'être brillant, c'était parce qu'il en était incapable.
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Robert Audley était censé être avocat. Il était inscrit en tant qu'avocat dans le Law-List,il avait son appartement dans Fig-Tree Court Temple,et il avait consommé le nombre voulu de dîners,épreuve suprême pour tout aspirant au barreau désireux de gagner réputation et fortune.Si toutes ces conditions peuvent faire d'un homme un avocat,Robert Audley en était vraiment un. Mais il n'avait jamais eu de cause à plaider,ou n'avait jamais essayé,ou même souhaité en avoir une pendant les cinq années entières que son nom était resté peint sur une des portes de Fig-Tree Court. C'était un beau garçon,paresseux ,insouciant de tout,d'environ vingt-sept ans, fils unique du plus jeune frère de sir Michael Audley .Son père lui avait laissé quatre cents livres de rente,revenu que ses amis l'avaient engagé à augmenter en embrassant le barreau. Comme il avait trouvé ,après mûres considérations,plus d'ennui à s'opposer aux désirs de ses amis qu'à consommer tous ces dîners et prendre un appartement dans le Temple,il avait adopté le dernier parti et,sans rougir, s'intitulait lui-même avocat.
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Une altération subite s’opéra sur le visage de Lady Audley ; la jolie teinte rosée s’évanouit de ses joues et les laissa blanches comme de la cire, et des étincelles de colère brillèrent dans ses yeux bleus.
- Que vous ai-je fait, Robert Audley, s’écria-t-elle irritée, pour me haïr ainsi ?
Il lui répondit avec beaucoup de gravité.
- J’avais un ami, Lady Audley, que j’aimais très profondément, et depuis que je l’ai perdu, je crains que mes sentiments envers les autres ne se soient étrangement emplis d’amertume. […]
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A quelques minuscules petits riens est parfois suspendu le secret entier de quelque diabolique mystère, resté inexplicable jusqu’ici aux personnes les plus avisées sur terre. Un bout de papier, un lambeau de vêtement déchiré, un bouton arraché d’un habit, un mot échappé imprudemment d’une bouche trop anxieuse, le fragment d’une lettre, une porte ouverte ou fermée, une ombre sur le store, le moment exact testé par une montre de chez Benson, mille circonstances assez insignifiantes pour être oubliées par le criminel, mais maillons d’acier dans cette chaîne miraculeuse forgée par la sagacité de l’enquêteur, et voilà le gibet dressé, la cloche fatale qui tinte dans le petit jour sinistre, la bascule qui crie sous les pieds du coupable, et justice est faite.
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