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Le Cycle d'Avalon tome 5 sur 5

Lise André (Traducteur)
EAN : 9782756420202
393 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (23/11/2016)
3.65/5   246 notes
Résumé :
A quinze ans, dans les forêts et les brumes de la terre britannique, Elane a vu surgir les aigles de l'envahisseur romain. Fille d'un druide farouchement attaché à l'indépendance de son peuple, promise au culte de la Déesse Mère, elle n'a jamais douté de son destin. Jusqu'au jour où, grâce à elle, le jeune Romain Gaïus échappe à la mort... Et sa vie en sera bouleversée.
Bien des siècles avant le Roi Arthur, dans une terre habitée déjà par les enchantements de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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J'entame le cycle de la ré-écriture de la légende arthurienne par Marion Zimmer Bradley avec un récit qui se situe des siècles avant la naissance du Roi Arthur.
Rome a envahi l'ïle de Mona et massacré les druides et prêtresses de ce sanctuaire et généré un fort sentiment anti-romain auprès de la population celte. le soulèvement conduit par la reine celte Bouddhica à la suite de cette tuerie est évoqué.
Pour apaiser les conflits et l'incendie qui menace de la balayer, Rome a accepté que les survivants de l'ancienne religion païenne soient accueillis au Sanctuaire de la Forêt de Vernemeton et placés sous la protection de l'armée romaine.
Le récit se concentre sur l'apprentissage du rôle de prêtresse par la novice Elane, promise à la Déesse Mère. Les moeurs et les rites du peuple celte sont bien représentés. Les rites d'initiation et de confirmation sont bien décrits.
Dans le camp romain, nous rencontrons Gaius, un guerrier promis à un bel avenir au sein de l'armée romaine. Sa rencontre fortuite avec Elane et la dissimulation de son identité lui ouvre les portes d'un monde dont il revendique l'héritage par sa mère, celte. Mais l'ambition de son père romain le place dans une situation conflictuelle entre son amour pour la jeune Elane et son devoir envers sa famille.
En toile de fond, les enfants nés du viol des prêtresses lors de la chute de l'ile de Mona n'ont de cesse de voir l'envahisseur romain repoussé hors de leur territoire et leur nation détruite.
Entre complots, rites celtes et amours maudits, l'autrice brosse un portrait difficile de cette époque.
Le récit finit par en pâtir. Tiraillé entre deux mondes, le comportement de Gaius devient erratique. le revirement des personnages est mal introduit et nuit à l 'attrait du récit.
J'ai trouvé les personnages secondaires très caricaturaux. La famille de Elane est certes malmenée mais je n'ai pas compris l'attitude de sa soeur, entre autre, qui se débat et se noie, tout comme Elane, dans des amours compliqués.
Dans ce récit, l'autrice met surtout en évidence la chute des dernières tribus celtes mais aussi l'effritement des fondations de l'empire romain.
Elle tente une tragédie shakespearienne mais j'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur pour compatir réellement à la cruauté de leur destin.
L'attrait principal de ce roman réside dans la genèse de la mythique Ile d'Avalon et de ses non moins mystérieuses Dames du Lac.
J'ai prévu de lire toute sa saga celte et arthurienne.
J'espère donc que la suite sera meilleure.
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Il aura fallu une masse critique de Babelio pour que je renoue avec l'univers de Marion Zimmer Bradley. J'avais lu d'elle, « Les Dames du lac », « Les brumes d'Avalon » et surtout, surtout « La Romance de Ténébreuse ».

Là elle nous emmène avant la naissance du Roi Arthur et explique comment les Dames du Lac sont arrivées dans l'île d'Avalon.

Un bon moment de lecture, qui me donne envie de replonger dans les romans cités précédemment.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Pygmalion de m’avoir permis de retrouver l’univers de Marion Zimmer BRADLEY. Marion Zimmer BRADLEY.
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Lors de l'invasion romaine de l'Ile de Bretagne le Sanctuaire des Femmes de l'Ile de Mona fut détruit, les druides massacrés et les prêtresses violées. Les survivants trouvèrent refuge au Sanctuaire de la Forêt à Vernemeton où ils vivent désormais en paix sous le protectorat d'un envahisseur qui se repentit de cet acte ignoble.
Une paix nécessaire à la survie des Brittons, car leurs tribus divisées ne pourraient faire face aux invasions des hordes irlandaises et saxonnes sans l'appui des légions romaines, mais néanmoins fragile, car le vent de la révolte souffle. Les enfants nés des derniers outrages perpétrés sur l'Ile de Mona, le petit peuple, certains druides et prêtresses ne tolèrent plus les exactions de l'envahisseur romain. Une rébellion se forme et s'organise, les tribus divisées par le passé s'unissent pour faire face ensemble à l'oppresseur.
C'est dans ce contexte de guerre imminente que Elane, petite fille du Haut Druide, et Gaius, fils d'une femme d'une tribu Britonne et d'un préfet Romain, voient leur amour contrarié, refusés l'un à l'autre par leurs pères contraints à ne pas répondre aux voeux de leurs enfants par souci de leur offrir un meilleur avenir que celui auquel ils se destinent.
Elane, séparée de l'homme auquel elle s'est donnée en secret lors des feux de Beltane, se décide malgré elle, à rejoindre la Maison des Vierges pour suivre l'enseignement des prêtresses. Gaius, lui, se résigne à épouser la fille du gouverneur romain de Bretagne, ami de son père, afin de s'assurer un avenir dans les hautes sphères du pouvoir d'un Empire Romain alors à son apogée et travailler à la préservation de la paix.
Elane, informée de l'union de son bien-aimé à une autre femme, décide alors de vouer sa vie à la Déesse et de suivre le destin que lui aura révélé par Merlin lors de son initiation. Elle deviendra la Haute Prêtresse et la gardienne de cette paix précaire avant d'être accusée par son peuple de haute trahison.

Je me suis replongée dans l'univers arthurien de Marion Zimmer Bradley avec envie et curiosité. Sans surprise, c'est avec une même passion que j'ai lu La Colline du dernier adieu, prologue au magistral Cycle d'Avalon.
La même magie, la même vague d'émotions, les mêmes sensations et sentiments, Marion Zimmer Bradley a le don de me faire vibrer, de m'émouvoir, de me faire rêver. Néanmoins je n'ai pas été saisie par l'histoire d'amour contrarié des deux personnages principaux comme j'ai pu l'être par ces mêmes récits envoûtants et tragiques lus, il y a un peu plus d'une décennie maintenant, lorsque j'ai découvert le Cycle d'Avalon. Je n'en suis pas restée indifférente loin s'en faut, j'en ai été charmée mais j'ai été surtout enchantée par l'histoire de ces femmes de pouvoirs, prêtresses au don de voyance et au rôle déterminant dans la préservation de la paix avec le colonisateur romain.
J'ai été touchée par ces femmes respectées au rôle déterminant mais surtout déterminé, contraintes à suivre le destin que leur réserve(rait) la Déesse Mère et résignées à ne pas mener la vie qu'elles ont pu désirer ; par ces femmes à la fois libres et prisonnières d'un destin présumé écrit ; par ces femmes influencées par un ordre druidique en proie à l'incertitude entre le maintien de la paix ou le soutien à la rébellion face à l'occupation romaine ; par ces femmes soumises à consentir aveuglement à d'immenses sacrifices incompris et jugés par leurs pairs comme des actes de trahison ; par ces femmes qui parfois deviennent perfides, apprennent la haine qui les conduit à la traîtrise ; par ces femmes fortes, aimantes et attachantes qui forcent l'admiration ; par ces femmes qui donnent jusqu'à leur vie pour que leur croyance et la Vérité survivent.
La vie et le combat de ces prêtresses m'ont enchantés au point que je continue mon immersion dans leur univers avec les plus célèbres d'entre elles : Les Dames du Lac. Ainsi je me replonge dans le Cycle d'Avalon…
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M'étant lançée dans la célèbre série de Marion Z. Bradley "Les Dames du Lac", j'ai également voulu poursuivre ma lecture avec ce livre "La Colline du Dernier Adieu", livre antérieur au récit de l'Ile d'Avalon et du Roi Arthur.
En toute franchise, je ne suis pas déçue du livre mais je m'attendais à mieux, à plus de magies, de sortilèges, d'enchantements. De la magie ou autre chose, je ne sais pas, mais je n'ai pas retrouvé cette étincelle comme dans les Dames du Lac. Quand on me dit "prêtresse d'Avalon ou de Vernemeton", je pense aux ensorcellements, aux sorts, là dans ce livre c'est très peu présent. Ce n'est pas non plus "prêtresse fanatique" que j'attendais. Je ne partage pas toujours la vision des prêtresses de l'auteure. L'univers, les personnages ici, y sont moins attachants.
Ce livre est une sorte de Roméo et Juliette revisité, à la sauce romaine cette fois. Le livre, le récit, la fin est tragique!
Attention spoils !!!

Les deux héros principaux meurent, je ne sais pas si ça été utile, je ne sais pas si l'auteure l'a fait exprès. Je n'ai pourtant pas versé de larmes à la fin, quand Elane et Gaius succombent. Venons-en à l'histoire : c'est l'histoire d'une jeune fille, Elane, douce et belle comme la clarté de la lune, fille d'un druide et petite-fille du haut-druide. Nous sommes à l'époque des Romains et des Brittons, où deux religions se heurtent fièrement. Il y a aussi la nouvelle religion : celle des Chrétiens. La religion britonne est fondée sur le sanctuaire de la Forêt, la Maison des Vierges, l'Ile de la Déesse. Cette religion est composée de prêtresses qui ont fait vœux de chasteté et se vouent corps et âme à la Déesse, une sorte de divinité suprême. Il y a également des prêtres et des druides. J'ai vraiment trouvé de ce côté-là que l'auteure en faisait beaucoup trop! Les prêtresses et les druides sont littéralement des fanatiques, obsédés par leur divinité "Oh ma Déesse...Déesse, entends-nous!" Marion Z. Bradley exagère trop! Ça en devient lourd même et je m'en suis lassé! C'est exaspérant! Bref, revenons à nos moutons. Elane et son amie Dieda, une parente, se promènent un jour près de la fosse aux sangliers. Elles trouvent dans la fosse un homme blessé. Elles le sauvent, sans savoir que c'est un romain! C'est en fait Gaius, le futur amant d'Elane! Les Romains et les Brittons sont très mal vus ensemble car jadis, les Romains avaient massacré les prêtresses sur l'île de Mona. Depuis, ils ont fait la paix. Gaius, donc, sauvé et soigné par la famille d'Elane prend l'identité de Gavain pour ne pas s'attirer des soupçons. Ce nom, Gavain, est en réalité le nom donné à sa naissance par sa mère, une britonne. Peu à peu, Gaius et Elane se rapprochent et finissent par tomber amoureux. Gaius retourne auprès de son père Macellius, le préfet de Déva. Gaius veut revoir Elane. Quant à cette dernière, son destin va croiser celui de la Déesse. Gaius décide de revoir son aimée en cachette et lui annonce qu'il veut l'épouser. Mais c'est sans compter sur le refus catégorique de Macellius et de Bénédig, père d'Elane, quand ils apprennent la nouvelle. Une britonne ne peut épouser un romain, ce serait un blasphème. Contrainte de vivre sans l'être qu'elle chérit, Elane choisit donc de devenir une prêtresse au sanctuaire de la Forêt, sous le joug de Liana, la Haute Prêtresse et Kellen, son assistante.
Gaius, quant à lui, est éloigné d'Elane par son père et suit sa carrière militaire. On suit donc l'odyssée des deux jeunes héros, à travers les landes perdues et des paysages sauvages.

Personnellement, comme cité précédemment, j'ai bien aimé ma lecture mais je m'attendais à mieux! Je m'attendais à plus de magies, de fantastique! Les personnages sont moins attachants que dans sa série les Dames du Lac. Je n'ai pas du tout aimé Dieda, toujours énervante et arrogante au plus haut point, qui ne cesse de se rebeller, de répondre et d'être en confrontation avec Elane. Elle m'a saoulé. Je n'ai pas non plus aimé Liana, austère et sévère mais j'ai par contre aimé Kellen. Kellen, son assistante, même si c'est un personnage secondaire, joue un rôle très important auprès d'Elane et des siens. Elle est vraiment bienfaisante. J'ai bien aimé Gaius, Macellius, un peu Elane, mais Ardanos et Kérig bof...Ils auraient du être plus travaillés selon moi. Ils sont pour moi de simples personnages de papiers, rien de plus. Ils sont tous superficiels. La fin est tragique! Gaius meurt calciné aux côtés d'Elane qui est comme foudroyé par la Déesse. En somme, un roman pour se distraire qui ne vole pas très haut.

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Je poursuis ma découverte + relecture, selon les tomes, du vaste cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley. Après la Chute d'Atlantis et Les ancêtres d'Avalon qui prenaient place auprès de la mythique Atlantide et ses descendants, place ici à l'époque où les Romains envahissaient toute la future Europe de l'Ouest et la Méditerranée.

La dernière fois, c'était une héritière de Marion Zimmer Bradley qui était aux manettes après avoir repris les notes de son aînée. Cette fois, c'est l'autrice à l'origine de la saga qui a composé le texte et cela change tout. J'avais eu des moments où je m'étais ennuyée, j'avais trouvé ça long pour ce que cela avait à raconter, j'avais trouvé qu'on tournait en rond. Ce n'est plus le cas. L'autrice nous propose quelque chose d'inédit dans son cycle, tout en puisant dans les racines de celui-ci : une histoire de femme à l'heure où les changements de cultures entre peuples celtes et romains se font sentir.

Exit les Atlantes, place cette fois aux druides et à leurs soeurs vénérant la Déesse Mère d'un côté et aux Romains tentant de conquérir les terres britanniques de l'autre. L'autrice nous propose un tout nouveau cadre mais avec une sensibilité identique l'amenant à conter le destin tragique de femmes qui aiment mais tombent sur de sacrés obstacles.

Commençons par ce qui fâche. Dans ce texte, l'autrice nous propose un concentré de romances tragiques comme on en écrivait à l'époque mais qui n'ont pas super bien vieilli. Au début, on peut se sentir touché par le destin d'Elane qui tombe amoureuse et réciproquement d'un Romain, qui est en fait à moitié "barbare" comme elle, mais dont les pères refusent l'union. Mais au fil des pages, des chapitres, l'autrice tombe à la fois dans le mièvre avec une héroïne qui ne devient jamais plus mature sentimentalement parlant et dans la caricature du drame avec les mauvais choix de vie que fait Gavain/Gaius, qui le conduisent à devenir détestable. Ce n'est donc pas une romance qui emporte et brise en coeur malgré les intentions de l'autrice à ce sujet... Et il en va de même pour sa jeune parente Dieda et son demi-frère Kierig. A l'heure actuelle, cela semble très daté et mal écrit.

Heureusement, il y a autre chose à se mettre sous la dent et cet autre chose, c'est toute la dimension culturelle et celle féministe de l'histoire qui sont passionnantes. J'ai beaucoup aimé suivre à travers le regard de ces jeunes femmes, destinées au culte de la Déesse Mère, l'évolution du rapport entre les hommes et les femmes dans cette antiquité tardive, mais également celui entre les Brittons et les Romains. L'autrice démontre avec brio la façon dont peu à peu des événements conduisent à éclipser les femmes dans le rôle d'autorité qu'elles pouvaient avoir, pour passer sous la coupe des hommes sous un fallacieux prétexte de "protection" à cause des exactions de ces derniers et comment elles intègrent insidieusement cela alors que ce n'était pas nécessaire. Elle couple cela, avec l'arrivée progressive du christianisme, pas appelé encore ainsi, mais qui va également biaiser et modifier le regard porté sur les femmes et leur place dans la famille, le couple, la société, alors qu'avant elles n'étaient pas autant reléguées derrière les hommes qu'après son arrivée et son développement. C'est passionnant.

L'autrice, en plus, parvient très bien à intégrer ces évolutions dans une histoire riche et pertinente qui montre l'évolution d'un peuple en train de se faire conquérir, qui lutte, qui résiste vaille que vaille, mais qui subit les attaques à la fois guerrière et le soft power du pays belligérant. Marion Zimmer Bradley montre très bien la volonté des Romains de pénétrer dans les foyers et les coeurs des peuples conquis pour asseoir leur supériorité mais toutefois en ne se mêlant pas totalement, car il y a toujours cette vision de l'autre en tant que "barbare", donc en tant qu'être inférieur, donc à dominer et non à respecter comme un égal. Heureusement, elle démontre qu'il existe aussi des figures d'hommes, oui surtout d'homme malheureusement V.V, malgré son héroïne, qui ont d'autres ambitions et comprennent qu'on est tous pareils et que c'est en nouant des relations équilibrées que cela se passera mieux. le pacifisme de son héroïne face aux menées plus violentes et guerrières de sa famille est une bouffée d'air frais !

Enfin, il y a une dernière dimension qui m'a beaucoup plu ici, c'est tout ce qui tourne autour des croyances. J'ai l'impression que l'autrice s'était bien documentée à l'époque car elle offre un tableau assez juste avec ce dont je me rappelle des connaissances de la fin des années 90. Elle rend cela totalement immersif en plus avec sa plume très imagée et presque poétique parfois, faisant revivre ces lieux de culte et cette manière de croire et avoir la foi tellement différente des nôtres actuelles. Elle magnifie la nature, le lien avec elle, les relations avec "la déesse", tout en rendant aussi sa matérialité à ce culte en évoquant le choix des apprenties, la désignation des "chefs" de culte et les luttes de pouvoirs entre hommes et femmes en leur sein même. J'avais l'impression d'y être.

Voici peut-être donc le tome que j'ai préféré à ce jour dans ma relecture du cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley tant j'ai trouvé le tableau riche, dépaysant et immersif. Sans ces maladresses d'écriture avec des romances totalement caricaturales et mêmes malaisantes parfois dans ce qu'elles véhiculent, nous aurions eu un tableau fort et sensible sur l'évolution des rapports hommes - femmes, au milieu de l'évolution des cultes païens vers les cultes christiques qu'on connaît et l'évolution des peuplades celtes vers des peuples romanisés. Une lecture passionnante pour ces points !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La Dame des Corbeaux se pencha vers lui, le regard ardent, et il ne put détourner les yeux.
- Je vois… murmura-t-elle, je vois s’envoler les corbeaux. Ils quittent les épaules du dieu de la lumière. Jamais plus ils ne le conseilleront… A leur place, il accueille un grand aigle. Il va devenir ce rapace, il trahira et sera trahi, il souffrira jusqu’à ce qu’enfin il redevienne un dieu. L’aigle s’envolera, effrayé par le galop vainqueur du cheval blanc qui traversera les mers. Alors l’aigle s’unira au dragon rouge, et tous deux combattront l’étalon, et l’étalon affrontera les dragons du Nord et les lions du Sud. L’un deux sortira vainqueur de la bataille et s’érigera à son tour défenseur du pays. Le sang des mors et des blessés se mêlera et nourrira la terre, et l’on ne saura plus distinguer l’ami de l’ennemi.
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Le doute est l’ennemi de la magie, ne l’oublie jamais. On nous enseigne la magie pour pouvoir, parfois, étonner au émerveiller les gens simples ou nous défendre en cas de danger. Mais, tu dois savoir aussi qu’il est dangereux de faire des miracles pour le simple plaisir de déconcerter les spectateurs. Sois-en parcimonieuse, même lorsqu’il s'agit de sauver ta vie.
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Ô lune, dispense sur ces arbres centenaires
L'argent de ta douce lumière.
Illumine cette nuit sans nuages,
Dévoile pour nous l'éclat de ton visage...
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Profondément émue et enhardie par sa confiance, Elane regarda Kellen dans les yeux, persuadée malgré tout qu'elle lui dissimulait encore quelque chose.
"La vérité... je veux la vérité" dit-elle en elle-même. Et la prêtresse entendit sa pensée.
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Là j'ai appris les Mystères de la Déesse et les ai enseignés à mon tour à Elane, fille de Rhys, la plus grande des Prêtresses qui fut, mais que certains appelleront toujours la plus grande traîtresse de tous les temps. C'est pourtant grâce à elle, Elane, que le sang du Dragon et de l'Aigle, s'est mêlé à celui des Sages. Puisse-t-il, dans les heures cruciales, venir à jamais en aide aux Brittons !.
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Coup de cœur | Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley Vous aimez les légendes arthuriennes ? Qu’attendez-vous pour vous lancer dans les Dames du Lac ?!
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Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

Morgause
Niniane
Elaine
Morgane

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