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EAN : 9782864249399
272 pages
Editions Métailié (03/10/2013)
2.38/5   16 notes
Résumé :

Deux couples plus ou moins amis font un voyage dans une région complètement désertique et inhabitée des hauts plateaux de l’est de l’Islande.

Perdus dans le brouillard et la neige ils entrent en collision avec une maison qui ne devrait pas se trouver là et dans laquelle vit un vieux couple.

Le roman bascule alors dans le fantastique, dans un thriller plein de menaces mystérieuses, baigné dans une ambiance de plus en plus pesant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Reçu dans le cadre de l'opération « Masse critique », je remercie Babelio et les éditions Métailié pour cet envoi.
Ce roman m'attirait énormément et j'en ressors toute décontenancée et assez déçue.
Au départ, il s'agit de l'histoire de deux couples d'amis qui décident d'aller faire une expédition en 4x4 dans une région assez désertique de l'Islande.
Ils se retrouvent donc dans une zone aride, froide, sans végétation, franchement inhospitalière et très rapidement un incident survient. Je n'en dirais pas plus afin de ne pas gâcher vos futures lectures.
Je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie pour eux car ils ont des théories sur tout, ils aiment s'écouter parler, sont arrogants et méprisants, imbus de leur personne, sans compter qu'ils passent leur temps à boire , bref, je les ai trouvés très antipathiques.

L'histoire est intéressante et il y a un suspense qui monte crescendo au fil des pages mais je suis consternée par la fin qui n'apporte aucune réponse, ne donne aucune indication sur ce qu'il s'est passé durant les 260 pages précédentes...ou alors c'est moi qui n'ai rien compris.
De plus, le roman comporte quelques erreurs de traduction, certaines phrases ne veulent absolument rien dire, on croirait de la traduction littérale au mot à mot.
Au final, je dirais que je n'ai pas compris du tout la fin et que du coup, je suis passé à côté d'une grosse partie du livre. C'est dommage, car le roman avait un potentiel certain mais, tel un soufflé, il s'est écroulé afin la fin et m'a laissé, moi, sur ma faim.
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Ce roman porte à merveille son titre. Deux couples partent aussi loin que possible de toute humanité pour être tranquille. Leurs destination ? L'est de l'Islande avec ses paysages désertiques et où règne la nature. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'ils rentrent en collision avec une maison perdue au beau milieu de nul part à cause d'un grand effet de brouillard. Dès le début on nous plonge tout de suite sans perdre une minute de plus dans le coeur de l'action et sur le lieu où se passera toute l'histoire de ce huit-clos. Ils vont faire la connaissance des habitants de cette maison qui est un vieux couple. Mais pour leurs compliqué encore plus la tâche, ils vont avoir à faire à des gens très étranges qui communique peu. C'est le début d'un long, long séjour dans leurs nouvelle bicoque. Comme il y n'y à absolument aucun signe de civilisation aux alentours à part des renards, que le brouillard est toujours présent et qu'en plus il neige, ils vont devoir s'unir pour essayer de partir de cet endroit. Mais ça serait trop facile de partir comme ça en un claquement de doigt. 

Ce qui frappe lors de la première partie, c'est la solitude, l'effet de grandeur de la nature et d'être coupé du monde extérieur. La solitude va pesé sur les couples. Ça sera le moment de régler leurs comptes avec leurs histoires personnelles. Et la solitude va les rendre agressifs. La tension monte au fil des heures. À chaque tentative de partir par plusieurs moyens, ils se retrouvent toujours au point de départ : la maison. Ils y reviennent constamment. Ça sera aussi l'occasion d'apprendre les légendes islandaises, les mythes, les contes d'épouvantes. À chaque chapitres on suit la narration de chacun des membres des deux couples. Pour connaître la vie de tous. le rythme est lent. Il se passe pas une tonne de choses avec des rebondissements à la pelle. Toute cette partie de survie, de tentative de s'échappé de ce lieu, de voir la tension qui monte entre eux et de voir les habitants qui sont de plus en plus mystérieux, il y à un point faible pour moi. C'est la toute fin. En lisant le livre on se pose beaucoup de questions. On se dit qu'on va savoir tout ça en avançant mais plus on tourne les pages et qu'on se rapproche du final, plus on se demande comment ça va être possible de tout nous expliquer. Surtout que le roman est court, il fait seulement 260 pages. Et arrivé à la dernière phrase, rien. En fait on se pose plus de questions quand on ferme le livre que quand on était en train de le lire. Est-ce voulu, pour faire une fin ouverte et que chaque lecteurs l'interprète à sa réflexion ? Peut-être. 

Excursion est à la fois une histoire d'horreur et fantastique. Malgré le final, il reste un bon livre à lire si vous voulez être dans une ambiance lugubre. 
Petit détail : le livre est agréable en main avec une couverture souple. 

PS : merci beaucoup à Babelio ainsi qu'aux éditions Métaillié pour le cadre de l'opération "Masse critique". Très sympa comme participation !
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Le pitch : deux couples d'Islandais décident de partir en 4x4 dans les hautes terres, histoire de s'aérer les neurones. Cela dit, ils sont bizarres dès le début car ils embarquent avec eux de la came et de l'alcool. Pas franchement le genre de personnes avec qui je ferais un bivouac, je l'ai senti tout de suite ! ;) Rapidement, les voilà en train d'errer dans leur bolide, à travers le sandur du nord du Vatnajõkull (c'est le plus grand glacier d'Islande, situé au sud-est de l'île ; et le sandur c'est une "vaste plaine situé au pied d'un massif montagneux et formée d'alluvions glaciaires", je reprends les notes du traducteur). le brouillard tombe, la visibilité devient rapidement proche de zéro. Jusqu'au moment où c'est l'accident. Ils heurtent une maison qui n'aurait pas dû se trouver là. Déjà, je l'ai trouvé bizarre leur accident, mais bon... le véhicule a besoin d'être réparé, ils ont de légères blessures. La maison est habitée par un couple de vieux bizarres qui leur offrent l'hospitalité mais ont la fâcheuse tendance à disparaître.

Ce livre se veut un thriller fantastique avec des éléments empruntés aux légendes islandaises. C'est ce qui m'avait attirée. Malheureusement je suis gravement restée au bord du sandur, loin de cette maison et des personnages de cette histoire. J'avoue : je n'ai rien compris ! le récit change de narrateur au fil des chapitres : d'habitude, cela ne me pose aucun problème. Mais là j'ai été rapidement larguée. Monologues intérieurs qui digressent trop, entre flore islandaise et thématique libidineuse, le tout peut-être saupoudré de références à de vieilles légendes islandaises mais qui finalement disparaissent complètement derrière ce fatras.

Ca m'a rapidement saoulée et je m'en fichais finalement complètement de savoir si le couple avait quelque chose à voir avec des personnes cachées, s'ils étaient des trölls ou des alfes (oui, des alfes et pas des elfes qui est une déformation ; tout comme en Islande, il n'y a pas des trolls mais des trölls (ça se prononce à peu près "treuk" et ça n'a rien à voir avec les trolls norvégiens). Bref, ce n'était sans doute même pas ça l'intrigue. Car on finit par se demander où est passée l'intrigue... C'est fâcheux pour un thriller !

Excursion ratée pour moi, donc ! Ce livre m'a agacée par son fouillis qui gâche tout. de plus, je n'aime pas dire du mal de la littérature islandaise. Pas glop, quoi !
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Deux hommes, Hrafn et Egill. Deux femmes, Vigdís et Anna. Deux couples, Hrafn et Vigdís, Egill et Anna. Et un chien, Tryggur. Un désert noir, entre glacier et volcan.

Ils sont partis dans pour une randonnée au coeur de ce paysage sauvage et perdu, en une saison où les tempêtes de sables ne sont pas rares. Dans la nuit et dans le confort de leur voiture ils s'égarent et perdent la route, jusqu'à être brutalement arrêté par un violent choc, contre un rocher, au coeur de la nuit et du brouillard, au pied d'une maison aussi noire que le reste du décor. Une vieille femme vit là, avec un homme qui n'a visiblement plus toute sa tête. Ils ne semblent guère enchantés par l'arrivée de ces nouveaux naufragés mais les hébergeront tout de même.

Au lever du jour, il apparaît que la voiture est hors d'usage et qu'il n'y a pas de moyens de communication avec le monde civilisé. A peine arrivent-ils à vaguement situer où ils peuvent bien se trouver sur la carte devenue inutile. Remis de leurs émotions, les deux couples vont s'organiser pour pouvoir tout de même partir et retourner dans leur monde. Mais chaque nouvelle tentative se soldera par un échec et un retour vers cette maison perdue, vers ce couple bien secret dont on ne sait s'il est méfiant ou carrément hostile.

Le climat étrange devient de plus en plus lourd, oppressant et inquiétant. Chacun se retrouve petit à petit face à sa propre histoire, à ses propres peurs. Puis tout va basculer avec la découverte d'un "village" abandonné, construit non loin de là, sur les bords d'un barrage dont l'accès protégé reste bien difficile et dangereux.

Dans ce décor irréel, les rêveries les plus innocentes peuvent virer au cauchemar et les moindres évènements, les moindre accros au quotidien et à la raison, peuvent vite prendre des allures d'épais et menaçants mystères. le silence des grands espaces se peuple de bruits inquiétants, la nuit et la poussières d'images étranges...

Il y a à la fois quelque chose du conte cruel et du récit fantastique, et pas seulement du roman noir dans cette excursion qui peut sans doute aussi se lire comme une allégorie de la folie de richesse dans laquelle l'Islande s'est embarquée il y a quelques années, jusqu'à se perdre. le prix de la richesse facile et des délires affairistes et financiers, sur les franges de la légalité, finissent toujours par se payer semble nous prévenir cette fable parfois effrayante.

C'est vraiment un curieux conte que Steinar Bragi nous donne à voir et entendre, dont le scénario implacable, à la fois craint, prévisible et surprenant, nous plonge dans un monde énigmatique, inquiétant, suspendu entre réalisme et mythe réinventé.

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Tout au long de ma lecture, je n'ai pu me défaire d'un profond sentiment de malaise, que Steinar Bragi entretient habilement en faisant évoluer ses personnages dans un environnement de plus en plus hostile. Confrontés au froid polaire et à un brouillard persistant qui réduit la visibilité à néant, ils se retrouvent isolés du monde, confrontés à des phénomènes étranges et à une nature menaçante avec, pour seul repère, une maison dressée au milieu de nulle part et un couple de personnes âgées pas franchement avenant. D'autant que toutes leurs tentatives pour retrouver la civilisation se soldent par un échec.

Tous ces éléments placent le lecteur en position d'attente, espérant qu'un événement majeur ait lieu et introduise un peu d'action dans cette histoire. Malheureusement, le roman reste plat et il faut attendre les trente dernières pages pour que des événements majeurs se produisent réellement, donnant un coup d'accélérateur inespéré au récit. L'absence d'action et d'énergie est, à mon sens, le grand point noir d'Excursion. On est sans cesse dans le registre des sensations et des impressions étranges sans qu'il ne se passe quoi que ce soit de concret. Ajouté au fait que l'on se perd par moments dans des considérations qui ne font pas avancer l'histoire ou de longues descriptions soporifiques et vous comprendrez que le peu de suspense présent se dissipe.

Ce roman me laisse avec un vrai sentiment de malaise et beaucoup de questions, d'autant plus que je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur, la fin restant incompréhensible pour moi.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Nous avons besoin de la nature pour nous en sortir... Un certain mélange d'ordre et de désordre qu'on trouve partout, sauf là où les hommes se sont établis. Imagine un mur ou un supermarché ou un navire de croisière - pas un seul centimètre qui ne soit laissé au hasard. Tout est trop aligné, construit et combiné parce que l'esprit se fatigue de lui-même. En ordonnant la planète entière selon nos désirs, nous nous éteignons, notre imagination s'émousse et notre désir de vivre s'estompe.
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