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Critique de Yvan_T


Je n'était pas grand fan du catalogue Glénat Comics, mais la lecture de l'excellent « Lazarus » m'a incité à tenter une autre des trois séries qui marquent le renouveau du catalogue. J'avais donc le choix entre « Sex Criminals » et « Drifter » et j'ai finalement opté pour le second, imaginé par Ivan Brandon et mis en images par Nic Klein. Je ne suis pourtant pas friand de récits de science-fiction, mais le graphisme du dessinateur allemand m'a immédiatement séduit.

Ce premier volet, qui reprend les cinq premiers épisodes de la saga, débute par le crash du personnage principal, le commandant Abram Pollux, sur une planète pas vraiment accueillante. Jusque-là, tout le monde suit… même si on ne sait pas vraiment où le héros se rendait et comment son vaisseau en est arrivé là. le problème, c'est qu'ensuite, l'auteur ne semble pas vouloir éclairer notre lanterne… bien au contraire… il s'amuse à multiplier les intrigues et les situations bizarres, sans véritablement nous offrir de fil rouge. le garçon se prend ainsi une balle dans le dos sans savoir pourquoi, il se réveille ensuite dans une « ville fantôme » après trois jours de coma alors qu'un an se semble écoulé depuis son naufrage et il va ensuite rencontrer des créatures et des personnages pour le moins étranges.

Si l'errance du bonhomme permet de découvrir un univers certes assez hostile, mais plutôt intéressant, ainsi que des personnages bien typés et intrigants, le lecteur ne trouve malheureusement pas beaucoup de réponses aux questions qu'il se pose concernant le but du héros et les règles qui animent cet étrange environnement. Les zones d'ombre ont donc plutôt tendance à se multiplier et l'intrigue à se complexifier. Si le récit demeure captivant, la nébulosité de l'intrigue et les actions non-réfléchies de cet héros impulsif et imprévisible ont fini par me déranger à la longue. La narration est trop brouillonne et je n'aime pas refermer un tome qui ne livre aucune réponse.

Heureusement, visuellement, Nic Klein livre de l'excellent boulot, que ce soit au niveau de l'ambiance et des décors, ou au niveau des personnages. le dessinateur allemand, qui a déjà travaillé avec Ivan Brandon sur « Viking » (paru chez Image Comics), livre une atmosphère apocalyptique à mi-chemin entre le western et le space-opera et des personnages aux trognes burinées qui marquent les esprits dès leur première apparition.

Graphiquement c'est donc splendide et au niveau du scénario, le potentiel est certainement présent, mais je trouve dommage de ne recevoir aucune clef de compréhension et de ne pas savoir où se dirige ce comics.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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