Pour une barre de chocolat

Enfants sensibles, passez votre chemin! Je suis dans ma découverte de livres relatant le diabète et je ne conseillerais pas celui-ci.

D'une part, il est un peu trop ancien. Nous sommes à une époque où les diabétiques sont des fils de fer, où ils sont mis de côté par certains parents de peur que cette maladie ne s'attrape, où ils mangent deux poissons au lieu d'un parce qu'ils n'ont pas droit aux pommes de terre, où ils ont un livre pour remplacer l'oeuf de Pâques, bref où les glucides sont considérés comme un "poison"! Ce n'est qu'à la fin du livre que Sarah rencontre un médecin qui change l'administration de son insuline et lui propose d'adapter celle-ci en fonction de ses besoins alimentaires. Les seringues évoquées font peur également, il n'y a pas de dextros mais des analyses d'urine chaque matin... Bref l'avantage c'est qu'on voit combien la prise en charge de la maladie a changé depuis vingt ans!!!

Certains éléments me paraissent assez glauques pour un roman jeunesse: la jeune fille doit être hospitalisée mais il n'y a plus de place en pédiatrie. On la met donc avec les "anciens". Ici, pas de chambre: les patients sont séparés par des rideaux. Et là, dans la nuit, branle-bas de combat... Au lendemain, le lit d'à côté est vide, les draps sont changés...

J'ai trouvé d'autres faits de la vie quotidienne de Sarah assez violents: le médecin qui dispute constamment Sarah, la soeur ignoble qui enchaine crise de jalousie sur crise de jalousie, le hasard qui détruit la seule source de réconfort de Sarah...

La fin est très triste. Certes il y a une petite note positive mais je ne suis pas sure qu'elle domine dans l'esprit du jeune lecteur... même dans mon esprit de lectrice "expérimentée" d'ailleurs!!!

Sarah est une jeune collégienne de douze ans. Elle traine au lit le matin, rechigne à faire ses devoir, se dispute souvent avec Jane, sa soeur ainée, et passe de longues heures à se promener avec son poney. C'est donc une adolescente comme les autres, à un détail près : elle est diabétique depuis la fin de l'école primaire. Et elle a bien du mal à accepter sa maladie et son lot de contraintes : injection d'insuline chaque matin, régime alimentaire strict, rendez-vous médicaux réguliers. Elle aimerait vivre comme les autres, manger des gâteaux en dessert et un oeuf en chocolat à Pâques. Mais cela lui est impossible car elle doit constamment surveiller le taux de sucre dans son sang.

Sarah se sent incomprise. Ses parents lui demandent de se prendre en charge et de faire preuve de bonne volonté, son médecin minimise la douleur des piqures et sa soeur trouve qu'elle est beaucoup trop gâtée en compensation de son diabète. C'est vrai que Sarah n'est pas si malheureuse que ça : ses parents lui ont offert un poney pour qu'elle accepte mieux sa maladie, elle peut mener les mêmes activités que ses camarades et elle n'a – pour l'instant ! - qu'une seule piqure à faire le matin. Mais Sarah passe beaucoup plus de temps à exprimer sa colère et sa frustration qu'à voir le bon côté des choses !

Un jour, en se promenant sur la plage, elle entend les cris d'un chien au fond d'un puits de mine. Et si l'arrivée d'un chien dans sa vie pouvait la faire murir ?

Je trouve ce livre très amusant du point de vue de la description et j'ai compris a quel point la maladie peut influencer de jeunes personnes. Je crois que je fais plus attention a ce que je mange maintenant!!! Surtout les sucreries.........

J'avais beaucoup apprécié ce livre enfant, qui faisait entrer tout en finesse dans le quotidien d'une maladie dont j'ignorais tout.

Un livre qui m'a marquée quand j'étais au collège, une belle histoire