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Citations sur La Malédiction de l'Anneau, tome 1 : Les chants de la W.. (13)

“Mon nom est Brunehilde. Je suis une Walkyrie, née comme mes sœurs de la semence sacrée du dieu Odin et du ventre ombreux de Erda, la déesse Terre. Sur la roue éternelle du temps, j’ai été tour à tour fière déesse, guerrière farouche ou femme soumise aux bonheurs et aux tourments humains. J’ai connu les félicités et les béatitudes réservées aux divinités, j’ai connu l’enthousiasme et l’ivresse des combats, j’ai connu les vertiges de l’amour, les poisons de la trahison et la saveur amère de la vengeance, mais je n’ai pas connu la sérénité de la mort. Je suis une Walkyrie, et je suis immortelle."
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"Pour construire ce lien merveilleux, les alfes noirs avaient dû réunir six ingrédients si rares que d'aucuns affirmaient qu'ils n'existaient pas : il s'agissait du bruit du pas des chats - car les chats, de tous les animaux, sont les plus silencieux -, de la barbe des femmes - qui conservent, de naissance, le menton glabre -, ou encore des racines des montagnes, des tendons des ours, du souffle des poissons et de la salive des oiseaux. Composé de choses qui "n' éxistaient pas", Gleipnir était dons une sorte de lien impossible qui, ne pouvant lui-même exister, ne pouvait pas être détruit."
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Pleurez, mes enfants, pleurez ! Cela ne vous servira à rien, mais accentuera le joie que j'aurai à vous croquer ! Car je ne me nourris pas que de chair, voyez-vous ? Je me nourris avant tout de la douleur et d e la peur de mes victimes. Les pleurs et les sanglots me sont aussi doux au palais que le miel. Ce dont je raffole encore plus, ce sont les prières et les supplications ! Ne voulez-vous pas ajouter ce piment à mon repas, mes petits ?
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Pere, ne me laisse pas errer sans fin. Ne fais pas de ta fille un fantome blafard chahuté par les vents jusqu'a la fin des temps. A defaut de paix, donne-moi le repos!
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Oui ce monde était beau, et il en était l'auteur. Ou, plus exactement, il était l'auteur du meurtre rituel qui avait présidé à la création de Midgard. Jadis, à l'issue de la guerre opposant les Ases et les géants du givre qui vivaient avant eux, les jeunes dieux triomphants avaient sacrifié et démembré le vieil Ymir, le père des géants des origines. Odin avait eu l'idée d'utiliser chaque élément du corps du géant tombé pour donner naissance au monde de Midgard. Son sang bouillonnant avait alimenté les flots des fleuves tumultueux, ses os avaient servi à édifier les montagnes, ses dents étaient devenues des pierres, sa chair s'était muée en une terre grasse et féconde arrosée par la pluie de ses larmes, ses cheveux longs et noirs s'étaient transformés en forêts de sapins, sa barbe embroussaillée avait poussé en halliers et buissons touffus, son crâne avait servit de coupole à la voûte céleste, ses yeux éclatants y avaient été accrochés en guise de luminaires et sa cervelle s'était effilochée en nuages.
C'était ainsi qu'avait été créé Midgard. Dans la sauvagerie et les douleurs d'un meurtre cosmique. Le monde des hommes était né du cadavre torturé du géant primordial. Mais, par l'effet de quelque indicible miracle, ce monde accouché dans le sang était devenu beau, merveilleusement beau. Il demeurait empreint de la puissance et de la fécondité d'Ymir, qui survivait à sa cruelle mise à mort en manifestant mille signes de son immortalité joyeuse."
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La farouche vierge guerrière, depuis son arrivée au Midgard, avait en peu de temps découvert la tendresse, l'amitié, la compassion. Confiante, curieuse, avide, elle s'était ouverte à ces émotions auparavant inconnues d'elle. Et là, tandis qu'elle regardait le nouveau-né que les matrones avaient lavé et emmailloté, elle sentait sourdre en elle un sentiment qu'elle ne savait pas nommer, et qui était la haine : haine pour le dieu insensé dont le descendant avait tué sa mère humaine, la douce reine Vara... Et elle,Brunehilde, était la complice consentante de ce dieu inconséquent ! Ce dieu manipulateur qui ne voyait dans ses créatures que des outils au service de ses desseins. Ce dieu qui était son père...
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J'ai appelé ta soeur Sieglinde, "douce victoire". Je t'ai donné pour nom Siegmund, "bouche de victoire". Mais en fait de victoire, vous n'avez connu que celle de l'ennemi. Je forme le voeu que votre enfant connaisse enfin une ere de paix. C'est pourquoi je le nomme Siegfried, "paix victorieuse". Siegfried sera le nom du fils de Siegmund et de Sieglinde...
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Les dieux ne pleurent jamais. Ils auraient pourtant des motifs nombreux de le faire. Mais les dieux, contrairement aux hommes, sont incapables de repentir, et il remachent leurs crimes sans espoir de pardon.
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Nous sommes les Filles du Rhin, belles aujourd'hui, mortes demain, ephemeres et sans lendemain!
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C'est une belle et tragique histoire, je t'en previens. Que ceux qui ont le coeur dur et les oreilles fermees quittent cette salle a l'instant car ils ne sauraient tirer profit de ce que je vais a l'instant narrer. Je ne conte que pour les coeurs purs et les oreilles eprises de verite...
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