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Quatre filles et un jean tome 1 sur 5

Vanessa Rubio (Traducteur)
EAN : 9782070551613
308 pages
Gallimard Jeunesse (24/04/2002)
3.85/5   1889 notes
Résumé :
Ma première s'appelle Carmen. Très attachée aux gens qu'elle aime, elle se montre parfois d'une franchise désarmante. Ma deuxième s'appelle Tibby. Si elle joue les rebelles, c'est pour mieux masquer sa grande sensibilité. Une rencontre inattendue va bouleverser sa vie. Ma troisième s'appelle Bridget. Elle est blonde, sexy, sportive, volontaire mais, au fond, si vulnérable. Ma quatrième s'appelle Lena. Elle est superbe, timide et farouche. Elle refuse souvent d'écout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (179) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 1889 notes
En fait, j'ai toujours entendu parlé de cet ouvrage (enfin, depuis sa publication) mais pensant que c'était braiment pour la jeunesse et exclusivement pour la jeunesse, je l'avais complètement oublié jusqu'à ce qu'il me fasse de l'oeil, sur une étagère de la bibliothèque laquelle je travaille. C'est ainsi que je me suis lancée dans l'aventure mais je regrette déjà (non pas que je n'ai pas aimé cette lecture, loin de là, mais parce que "ma" bibliothèque étant une petite bibliothèque, elle ne possède que le premier tome. Eh oui, c'est dangereux ces trucs-là, on devient vite accros !

Ici, le lecteur découvre quatre copines appelées "les filles de septembre" car leurs mères ont toutes accouchées à la même période et c'est ainsi qu'elles se sont rencontrées. Carmen, Tibby, Lena et Bridget sont on ne peut plus différentes les unes des autres mais se complètent à la perfection. La première est plutôt du genre susceptible dès qu'on lui parle de son père qu'elle ne voit que trop rarement à son goût, la seconde découragée car elle est la seule à devoir travaillé cet été tandis que ses trois meilleurs copines vont passer l'été loin d'elle, la troisième est la plus jolie mais cela l'épuise parfois car aussitôt que les garçons se sont intéressés à elle, ils passent rapidement à autre chose (elle est aussi une peintre hors pair ceci étant) et enfin la dernière est la sportive du groupe. Elles vont toutes sur leur seizième anniversaire et jusqu'à présent, n'ont jamais passé un été l'une sans l'autre. Cependant, celui-ci va être différent mais quelque chose va les relier et leur permettre de "survivre" ces trois mois sans se voir : un jean acheté par Carmen sur un coup de tête dans une boutique d'occasion. Ce jean est très spécial car en plus d'aller à la perfection à chacune d'entre elle, révélant leurs qualités physiques et les mettant en valeur, elles se sentent tout de suite plus en confiance dès qu'elles le portent (chacune à leur tour, cela va sans dire). Aussi, se promettent-elles avant de partir chacune dans une direction de faire vivre à ce jean des aventures incroyables et surtout, de l'envoyer rapidement à la prochaine "propriétaire temporaire " du jean magique. C'est pour ainsi dire lui le fil conducteur de l'histoire puisqu'il permet au lecteur de découvrir ce qui va se passer durant l'été pour chacune de nos protagonistes et ainsi, d'apprendre à mieux les connaître !

Un livre drôle, émouvant par moments avec une écriture légère et des personnages extrêmement attachants ! Bref, un livre qui m'aurait peut-être réconciliée avec moi-même si je l'avais lu à cette époque de la vie, ingrate, que l'on nomme adolescence. A découvrir et à faire découvrir !
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Un livre léger, tendre, drôle, triste. Mais surtout, un livre vrai. Quatre héroïnes dans lesquelles on retrouve un peu de nous, adolescente. Et ça fait du bien !

Carmen, Tibby, Lena et Bridget ont seize ans. Nées à dix-jours maximum d'intervalles, elles se connaissent depuis toujours. Intra-utérin pourrait-on dire puisque leurs mères ont suivi les cours d'accouchement ensemble. Inséparables, elles n'en sont pas moins extrêmement différentes les unes des autres. Cet été-là, c'est la première fois qu'elles seront séparées aussi longtemps. Aussi, quand Carmen achète ce jean dans une friperie, et que celui-ci semble miraculeusement s'adapter à chacune de leur morphologie, il devient l'emblème de leur amitié. Ainsi, elles décident de se l'envoyer mutuellement durant les vacances. de quoi porter un peu de ses amies sur soi.

Ce roman raconte leurs aventures individuelles ainsi que leurs échanges épistolaires. Et ce qui m'a touché en premier lieu et tout au long de ma lecture, ce sont les souvenirs qui ont afflué. Je suis retournée dix ans en arrière et je me suis entièrement retrouvée dans certaines situations vécues ! Un instant nostalgie.
Mais attention, il ne s'agit pas d'un livre uniquement léger. L'auteur choisit d'aborder des sujets durs comme la perte d'un proche ou le divorce des parents. Les quatre filles traversent des épreuves très difficiles pour leur jeune âge et leur lien indéfectible les tire toujours vers le haut. La peur d'aller voir un garçon, la découverte du sexe, etc. : des thèmes qui peuvent nous faire sourire, mais n'oublions pas qu'ils nous ont touchés également à cette période où on n'est plus un enfant mais pas encore un adulte.

Dans un style simple, avec une mise en page attrayante (différentes polices de caractères sont utilisées), Ann Brashares entraîne son jeune (ou moins jeune) lecteur dans une amitié forte et attendrissante.
Si vous avez une jeune fille à la maison, n'hésitez pas à lui mettre cette saga entre les mains. Quant à moi, il ne me reste plus qu'à découvrir les autres tomes !
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C'est l'histoire de quatre filles, très différentes de caractère et de par leur vie familiale, mais liées par une forte amitié depuis l'enfance. Elles s'apprêtent à vivre leur premier été séparées. Juste avant de se quitter, elles ont besoin de quelque chose qui concrétise ce lien entre elles: ce sera un jean acheté d'occasion et qui, étonnamment, leur va comme un gant à toutes les quatre! le projet est de se partager le jean tout au long de l'été.
Ce jean semble magique pour les filles et chacune d'entre elles se trouve dans l'attente d'une aventure spéciale à vivre quand viendra son tour de le porter.

Je m'attendais à un roman léger, très girly. C'est le cas, toutefois ce roman offre davantage encore! En plus des thèmes liés à l'adolescence comme l'amitié, les relations familiales et amoureuses, l'auteur aborde des sujets sérieux: le suicide, la maladie, la mort.
L'une des filles est orpheline de mère suite à une longue dépression et un suicide. Deux des quatre amies vont croiser le chemin d'une fille de 12 ans atteinte de leucémie. A travers ces exemples, traités avec pudeur, on évoque la confrontation avec la mort et le deuil qui vient ensuite. Les petits tracas quotidiens apparaissent du coup moins graves, on apprend à relativiser et à voir la vie autrement.
Un été qui ne sera pas si insouciant que cela pour les quatre amies.

La construction du récit est pour le moins originale, très rythmée et sans temps mort. J'ai été surprise et légèrement gênée par l'absence de transition quand on passe d'un personnage à l'autre avec un simple saut à la ligne. La division en chapitre me semble donc aléatoire. Cela dit, on a envie de lire la suite, le style est agréable et les personnages si bien caractérisés que l'on s'y retrouve vite!

J'adresse un merci particulier à Mladoria qui m'a permis de lire enfin ce roman, et je ne le regrette pas!
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J'avais déjà lu ce livre il y a quelques années, et il me laissait un excellent souvenir, même si je ne m'en souvenais plus très bien, j'étais sûre de passer un bon moment. Je ne me suis pas trompée, je l'ai dévoré en moins d'une journée, donc il est évident que c'est un véritable coup de coeur.

La couverture est très simple, pétillante, elle attire l'oeil au premier abord et renferme une certaine part de mystère.

Durant cette lecture, nous allons suivre quatre amies qui vont être séparées le temps d'un été, mais qui resteront en contact par l'intermédiaire du jean magique qui leur va à toutes malgré leurs morphologies différentes. Elles vont s'écrire de nombreuses lettres mais malgré tout, elles vont grandir et s'épanouir chacune de leur côté.

C'est une histoire toute simple, sans suspense ni intrigue. Ce livre est rempli d'émotions et de sentiments, rire, tristesse, amour, amitié. Certes, je n'ai pas pleuré car une fois ma lecture entamée, toutes la suite de l'histoire m'est revenue en tête, mais Ann Brashares arrive à nous parler de sujets tels que la mort d'un proche, le divorce des parents, les déboires d'adolescentes et les histoires de coeur qui ne finissent pas toujours bien avec justesse, force et sensibilité.

Les quatre héroïnes sont très attachantes, j'avoue avoir une préférence pour Lena la belle Grecque, car c'est en elle que je me suis le plus retrouvée, en ses doutes et ses peurs, sa naïveté, sa discrétion et sa modestie. Quant à Bridget, Tibby et Carmen, on retrouve forcément une part de nous en elles aussi, même si elles sont très différentes.
Bridget est pleine d'assurance, elle est même un brin caricaturale : la belle plante, blonde qui sait y faire avec les garçons.
Tibby est la rebelle, mais elle cache un grand coeur et une sensibilité à fleur de peau.
Carmen est celle qui m'a le plus agacé. Elle est capricieuse et égoïste, elle ne pense qu'à son bonheur et pas à celui de ses proches.

Ce qui m'a le plus frapper, ce sont les personnages mis au second plan, ils ne sont pas délaissés, loin de là, et ne nous laisse pas indifférent. Je fais référence à Bailey, Kostos, Eric, Mamita, Bapi, Paul et Al. Chaque personnage renferme sa part de secrets, ce qui donne envie d'en savoir toujours plus.

Le style d'écriture d'Ann Brashares est hors du commun, parvenir à nous parler de sujets aussi forts, avec une telle émotion, bravo !

C'est un roman de filles, qui nous parle et qui cache la vérité, la sagesse et les réponses à nos questions.
Inutile de dire que je vous le conseille vivement !
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J'ai commencé ce premier tome sans a priori. Les critiques que j'ai lues étaient bonnes, ce qui m'a permis de le commencer en toute sérénité. J'ai suivi quelques étapes (sans le vouloir !) jusqu'à ce que ce livre me plaise.

Au tout début, je ne savais pas trop quoi penser : tout d'abord, comme dans tous les livres aux narrations alternées supérieures à trois voix, j'étais un peu perdue entre les quatre protagonistes, Carmen, Tibby, Bridget et Lena. Aussi, l'écriture au temps du passé et à la troisième personne ne me plaisaient pas vraiment et m'empêchaient de bien m'immerger dans l'histoire. Enfin, le style d'écriture m'a un peu surprise, pourtant il n'y a rien de surprenant, mais... je n'étais sûrement pas habituée.
Je pensais donc qu'il s'agissait là d'une histoire assez innocente et enfantine, avec quelques pointes d'humour et d'amour.

Et ensuite... Ensuite, j'ai enfin réussi à identifier tous les personnages. Je dis « enfin », mais en fait, c'était assez rapide car les descriptions ne manquent pas (tant mieux, d'ailleurs).

J'ai donc commencé à m'intéresser à chacune des vies des 4 filles quand, à peu près au tiers, j'ai vraiment été captivée. Et je me suis dit que non, ce n'était pas du tout une histoire puérile, ni spécialement innocente. C'est à ce moment-là que tous les petits défauts ont été balayés par les petits problèmes de chacune et que j'ai dévoré.
Forcément, dans un roman à plusieurs voix, on a des personnages préférés. Ici, j'ai bien aimé Bridget. Et Lena. Et Carmen. Et Tibby. A chaque fois que l'on changeait de fille, je me disais que c'était elle qui me plaisait le plus. Je me suis retrouvée en chacune d'elles, Bridget pour atteindre ses objectifs, Lena pour se sentir exclue et sa timidité face aux garçons, Carmen pour l'injustice avec son père et sa belle-famille et enfin Tibby, qui devait rester toute seule alors que toutes les autres partaient aux quatre coins du monde. Elles m'ont toute émue.

Ce livre est un roman fort sur les sentiments simples - ou compliqués - de la vie : l'amour, l'amitié, les déceptions, la mort, la maladie, la confiance en soi, l'injustice etc. Ponctué à chaque début de chapitre par des citations intéressantes, il est léger, et pourtant chargé de détails qui font sourire, rêver, lever les yeux au ciel, voire qui donnent les larmes aux yeux. de plus, je le trouve assez original quant à l'histoire du pantalon et leur amitié ; elles ne sont pas cuculs mais sincères et toutes différentes.
Bien joué, Ann Brashares...
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critiques presse (1)
LaPresse
30 juillet 2012
Dix ans après avoir publié le premier volet de cette histoire d'amitié au féminin, Ann Brashares a décidé de retourner voir ce que sont devenues Tibby, Lena, Carmen et Bridget.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
"- Il n'y a pas de place pour moi dans ta nouvelle vie. Tu as une nouvelle famille, de nouveaux enfants...m-mais et moi ?
Ça y est, elle était lancée à pleine vitesse, emportée par des émotions qu'elle n'avait jamais voulu s'avouer.
- Qu'est-ce que tu fais de moi et de maman ?
Sa voix se brisa. Les larmes se mirent à rouler sur ses joues. Elle se fichait de savoir si il écoutait encore, elle ne pouvait plus s'arrêter maintenant.
- Ton ancienne famille n'était pas assez bien pour toi, c'est ça ? Pourquoi tu es parti ? pourtant tu m'avais promis que... qu'on serait toujours aussi proche...
Elle s'interrompit pour essayer de reprendre sa respiration
-P-pourquoi tu disais que c'était toujours comme avant alors... alors que ce n'était pas vrai ?
Elle hoquetait. Ses mots tanguaient sur des flots de larmes. Elle ne savait même pas s'il comprenait encore ce qu'elle disait.
- Tu v-vois, même Paul rend visite à son ivrogne de père tous les moi alors que toi, tu ne viens me voir que deux ou trois fois par ans. Je n'ai rien fait de mal, pourtant, si ?
Elle se tut et resta au téléphone à pleurer, perdant la notion du temps.
Au bout d'un moment, elle finit par se calmer. Était-il toujours à l'autre bout du fil ?
En pressant le combiné contre son oreille, elle entendit un bruit étouffé. Une respiration haletante. Entrecoupée de sanglots.
- Carmen, je te demande pardon. Pardon.
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J'ai peur de ne pas avoir assez de temps, pas assez de temps pour comprendre les gens, savoir ce qu'ils sont vraiment, et qu'ils me comprennent aussi. J'ai peur des jugements hâtifs, de ces erreurs que tout le monde commet. Il faut du temps pour les réparer. J'ai peur de ne voir que des images éparpillées et pas le film en entier.
Commenter  J’apprécie          930
"Le bonheur, ce n'était peut-être pas une vie parfaite dans les moindres détails, amour, gloire, beauté et tout le tralala. Ce n'était peut-être qu'une succession de petits plaisirs. Regarder l'élection de miss Univers bien au chaud sous la couette. Manger un brownie dégoulinant de glace à la vanille. Atteindre le niveau sept de Dragon Master, en sachant qu'il en reste vingt à découvrir...Le bonheur ne tenait peut-être qu'à l'équilibre de petites joies (comme arriver au passage piétons quand le bonhomme est u vert) et des petits désagréments de la vie (comme voir une étiquette qui gratte dans le cou).
Et si ça se trouve, chacun recevait la même dose de bonheur chaque jour. Peut-être que ça ne changeait rien qu'on soit une superstar ou un pauvre ringard. Ou même qu'on ait une amie en train de mourir. La vie continuait. Et c'était tout ce qu'on pouvait espérer."
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Avant de dire du mal de quelqu'un, faites un kilomètre dans ses baskets.
Quand vous le critiquerez, vous aurez déjà un kilomètre d'avance et ses baskets en prime.
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Le bonheur, ce n'était peut-être pas une vie parfaite dans les moindres détails, amour, gloire, beauté et tout le tralala.
Ce n'était peut-être qu'une succession de petits plaisirs. Regarder l'élection de Miss Univers bien au chaud sous la couette. Manger un brownie dégoulinant de glace à la vanille. Atteindre le niveau sept de Dragon Master, en sachant qu'il en reste encore vingt à découvrir...
Le bonheur ne tenait peut-être qu'à l'équilibre des petites joies (comme arriver au passage piétons juste quand le bonhomme passe au vert) et des petits désagréments de la vie (comme avoir une étiquette qui gratte dans le cou).
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