AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782731611076
62 pages
Les Humanoïdes associés (01/01/1998)
4.46/5   23 notes
Résumé :
Selon la définition d’un cosmo-philosophe, un Éternaute est un voyageur de l’éternité, voire un pèlerin des siècles. Définition avérée ou non, l’homme qui apparaît dans le salon du narrateur se présente ainsi. Il vient d’un futur proche où la guerre des mondes a eu raison d’une partie de l’Amérique latine et où une neige mortelle annihile toute forme de vie. Après avoir écouté le récit tragique de l’Éternaute, le narrateur décide de raconter cette histoire à son tou... >Voir plus
Que lire après L'EternauteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"L'éternaute" est une oeuvre vraiment singulière. Etonnante, immersive, déroutante, cette B.D ne ressemble à rien de ce que j'avais pu lire auparavant.
Je n'ai lu que la 2nde version, datant de 1969, je ne peux donc pas faire de comparaison avec la série originelle publiée entre 57 et 59.

Le scénario de l'argentin Hector Oesterheld est solide, très bien maîtrisé. Cette histoire d'invasion extraterrestre à l'allure de post-apo et mâtinée de voyages temporels a une tonalité très particulière. L'atmosphère y est triste, presque désespérée, et inquiétante.
Cette ambiance est renforcée par les illustrations d'Alberto Braccia. le noir et blanc est vraiment surprenant, l'auteur ayant recours à des techniques inattendues. Ces images, à la fois belles et dérangeantes, renforcent l'impression d'immersion dans le récit. Si elles sont parfois à la limite de l'abstraction, les illustrations transcrivent parfaitement l'atmosphère apocalyptique du récit et les sentiments des personnages. Certaines visions sont dignes des meilleurs récits d'épouvante et sont bien Lovecraftiennes.
Les planches de Breccia sont de véritables oeuvres d'art pictural qui hissent "l'éternaute" au rang de sommet de la science-fiction dessinée.

Avec "l'éternaute" je découvrais à la fois le scénariste Oesterheld et le dessinateur Breccia. Je ne manquerai pas de m'intéresser plus avant à leurs travaux respectifs.

Challenge B.D 2017
Challenge Atout -prix 2017 - 6 (Prix Max et Moritz 92 pour l'ensemble de l'oeuvre de Breccia)
Commenter  J’apprécie          330
Le graphisme est dans le style des BD des années 50 en apparence, mais beaucoup plus poussé, avec des traitements à la manière de gravures en eau forte se mêlant avec des trames et des formes parfois géométriques, intégrant des conceptions de l'Art contemporain des années 50-60. Certains points de vues sont très cinématographiques, et parfois allant jusqu'à l'abstraction. Les contrastes sont forts, marqués, l'ambiance est angoissante. C'est la version de 1969 dessinée par Alberto Breccia, car il y a eu une version antérieure dessinée par Solano Lopez. D'après ce que j'ai vu de cette dernière, celle de Breccia est résolument plus audacieuse. C'est une histoire d'invasion extra-terrestre, cela se passe à Buenos Aires, La première attaque se fait sous la forme d'une neige tueuse, entre fascination merveilleuse et horreur absolue. La trame de l'histoire monte progressivement, s'accélère, la ville argentine est très présente, on ressent au travers de l'aventure de SF des préoccupations politiques locales, ce sentiment d'abandon de l'Amérique du Sud par les pays riches, la notion de totalitarisme… La structure de l'aventure avec le personnage qui vient dans le passé proche pour raconter l'effroyable histoire à un scénariste et une idée alléchante qui nous laisse dans une sorte de mystère, est-ce sorti de l'imagination du scénariste qui se met lui-même en scène, ou faut il croire l'éternaute. J'ai aimé ce petit jeu de paradoxe qui donne du piment à l'histoire. Les personnages sont subtilement présentés, autour de cette partie de cartes du début, puis l'action se déploie, au fil de l'histoire, l'aspect intimiste laisse la place au récit de survie, de guerre, d'angoisse et de courage. C'est une très bonne bande dessinée de post apocalyptique qui n'a pas pris une ride malgré son âge (le scénario a été écrit en 1957).
Il existe une suite à cette histoire que je vais tenter de dénicher.
Commenter  J’apprécie          180
J'ai découvert L'éternaute début des années 2000, dans l'édition des Humanoïdes Associés. A l'époque, leur collection luxueuse à jaquette se trouvait très facilement en occasion pour des prix somme toute modiques: l'équivalent de 7,50 euros qui me permirent d'acquérir les 2 derniers tomes d'Adam Sarlech de Bézian, Griffe d'Ange de Moebius et Jodorowsky et surtout les 3 livres d'Alberto Breccia: Dracula, Dracul, Vlad?, bah... , le Coeur révélateur et cet éternaute, rebaptisé plus tard, lors de sa réédition par Rackham Eternaute 69.
Pourquoi avoir ajouté ce 69 au titre ? Pour insister sur le fait, passé sous silence dans la préface de l'édition Humanos, qu'il s'agit d'un remake d'une série réalisée entre 1957 et 1959 par le même scénariste, Hector Oesterheld, et le dessinateur Francisco Solano Lopez. Mais, en 1969, Oesterheld décide de reprendre son scénario et de confier l'illustration au génie du noir et blanc: Alberto Breccia. Pourquoi reprendre cette histoire ? Sans doute pour être le témoin de la dégradation de la démocratie en Argentine, qui connaît une période politique particulièrement trouble.


couverture du tome 2 de l'édition française de l'Eternaute 59
La version de 69 fut éditée en feuilleton dans le très conservateur Gente, l'histoire fut sabordée alors que les auteurs n'en était qu'au tiers du récit, si on compare l'intrigue à celle de la version de 59. A la fin d'un chapitre, l'Eternaute, qui raconte son histoire à l'alter ego de Oesterheld, s'excuse soudain de devoir négliger des événements et les auteurs doivent alors condenser l'équivalent de 250 pages dans la version originale en une dizaine de planches. La préface reste aussi très allusive sur les raisons qui ont amené cette version de 69 à être tronquée de la sorte. Il est fait mention de rejet du public devant une oeuvre assez extrême, ou du manqué de lisibilité du dessin de Breccia. Il faudrait aussi et surtout signaler que l'hebdomadaire très conservateur qui publiait cette histoire voyait d'un très mauvais oeil le tour politique q'elle prenait. Parce qu'Oesterheld, par rapport à la première version, fit de son héros un personnage plus engagé, à l'image de ses propres convictions. On peut vraiment parler de censure.

La situation politique argentine ne cesse de se dégrader, et, en 1976, Oesterheld s'associe de nouveau à Solano Lopez pour réaliser une troisième version de l'histoire de l'éternaute, encore plus engage politiquement, ce qui mit à mal ses relations avec Solano Lopez. En 1977, Hector Oesterheld, connu pour ses opinions progressistes et une biographie exaltée de Che Guevara, illustrée par Breccia père et fils, réalisée en 1968, suite au choc de l'exécution du révolutionnaire, rejoint le rang des 30.000 disparus de la dictature. Une partie de sa famille connut le même sort. Solano Lopez ne dut son salut qu'au fait qu'il accepta de quitter le pays.

Che de Oesterheld et A & E Breccia
Après la mort d'Oesterheld, le scénariste Alberto Ongaro et le dessinateur Oswal réalisèrent L'Éternaute III (1983). Par la suite, la saga est reprise par Pol (Pablo Maiztegui) et Solano Lopez dans L'Éternaute : le Retour. Ces albums sont restées inédites en français, et sont généralement peu appréciés des amateurs qui jugent qu'elles ne seraient que simples récits de SF, sans la charge subversive qu'a acquis l'oeuvre au fil de ses versions.
Toujours est-il que, pendant longtemps, la seule version disponible en français fut celle de 69. La version originale fut traduite voici quelques années par Vertige Graphic. Une bonne manière de mieux combler les trous dans l'intrigue de la version tronquée de 69. Mais pourquoi s'intéresser à cette version de 69, alors que la version originale et complète est désormais disponible ? D'autant que la version de 59 est loin d'être déshonorante.
Simplement parce que la version de 69 s'impose comme une merveille absolue… un diamant noir de la bande dessinée mondiale, autant pour le scénario d'Oesterheld que pour le travail d'Alberto Breccia, qui réalise des planches d'une puissance rarement égalée.


Pour la petite histoire, Breccia aurait vu sa vision de la bande dessinée bouleversée par la découverte des texte des HP Lovecraft, et plus précisément de The Dunwich Horror. Les histoires de Lovecraft laissent une place centrale à l'indicible. Imaginez le challenge pour un dessinateur. Comment dessiner l'indicible ? Ce sera le défi permanent de Breccia, qui expérimentera toute sa carrière. On pourra citer son travail sur les noirs, en mélangeant son encre avec diverses substances pour obtenir des nuances uniques (malheureusement rarement perceptible devant la piètre qualité d'impression, voir à ce sujet le massacre de Mort Cinder dans l'édition Glénat), ou son recours au collages et superposition. Si vous avez l'opportunité de voir ses planches, je ne peux que vous encourager à le faire, c'est impressionnant.
La structure narrative de l'éternaute, que se soit dans sa version de 59 ou 69, reste la même. Un scénariste de bande dessinée voit se matérialiser dans son bureau un homme épuisé, qui se présente comme l'éternaute. de l'intrusion de cette anomalie dans la routine d'un homme ordinaire naît un premier malaise. L'éternaute entreprend alors de raconter sa vie, celle d'un homme normal qui va voir sa vie basculer dans l'horreur.

toute la richesse de la technique de Breccia se retrouve dans cette planche
Elle commence également dans la routine d'un homme ordinaire. Juan Salvo, bon père de famille, passe la soirée avec ses amis à jouer aux cartes, comme chaque semaine. Portrait banal de la vie petite bourgeoise de l'Argentine. Puis, une étrange émission de radio qui annonce une invasion extraterrestre, et une neige fluorescente qui se met à tomber.
Chaque flocon se révèle mortel et, de l'intérieur de la maison, ils assistent, médusés, aux effets de cette attaque. Naufragés au sein de leur propre maison, ils vont tenter de s'organise avant d'être embrigadés par d'autres survivants, qui s'organisent pour résister à l'envahisseur.
L'argument est le même pour les deux versions, mais le traitement de Solano Lopez est plus classique. le trait est réaliste , les cadrages efficaces, à défaut d'être inspiré. Les deux versions souffrent sans doute d'une progression assez linéaire, et de la nécessité de scinder son récit en sections de 5 pages, ce qui impose à la narration un rythme parfois artificiel, qui impose des ralentissements ou des accélérations brusques pour rester dans le canevas.
Mais il est intéressant de comparer certaines séquences pour bien comprendre la maestria de Breccia et la différence de ton entre les deux versions.
L'apparition de l'éternaute selon Breccia:




Et selon Solano Lopez:



Cette autre séquence montre le décès de Polski, traité encore une fois de manière très différente par les deux dessinateurs. Encore une fois, la vision de Solano Lopez est purement illustrative alors que l'innovation et l'originalité de Breccia donne à cette scène une force et un impact autrement plus fort.


La mort de Polski, par Breccia

La même séquence selon Solano Lopez

Au vu de ces deux exemples, on comprend mieux à quel point le travail de Breccia est exceptionnel. Il joue sur les styles, cadrages et textures. Il construit un univers étrange en mélangeant dessins réalistes, collages, représentation grotesques. Cette juxtaposition d'éléments disparates tend a traduire l'étrangeté angoissante de la situation. le bestiaire (à peine effleuré, on ne croise que fugacement les Gurbes et le "Main") qu'il crée est autrement plus effrayant que celui de Solano Lopez. Chez ce dernier, les créatures apparaissent comme des assemblages d'animaux existants, alors que Breccia, en jouant sur les textures, les effets de transparence et des cadrages originaux, réussit à donner corps à des créatures réellement effrayantes qui semblent vraiment issues d'un autre monde.


Les Gurbes de Breccia

Les Gurbes de Solano Lopez


Dans le ton, la version 59 tient plus de la série B, même si le spectre de la guerre froide et l'instabilité politique apparaît en filigrane. Ce n'est sans doute pas par hasard si l'envahisseur n'apparaît jamais, préférant utiliser les peuples qu'il a asservi lors de précédentes conquêtes. On peut y percevoir une allusion aux luttes par procuration entre USA et URSS ou Chine, l'un armant l'opposition qui tente de renverser le régime mis en place par l'autre. La version de 69 est plus politisée, faisant de Juan Salvo un personnage plus conscient politiquement. de plus, il y est clairement expliqué que l'Amérique du Sud est sacrifiée aux envahisseurs par les autres puissances terrestres. Ce qui vaut entre autres un discours enflammé d'un des protagonistes, Favalli, qui fustige entre autres les USA pour leur interventionnisme.C'est sans doute le genre de discours critique qui fit peur à l'époque. Mais l'Histoire a montré que ce discours reflétait pourtant beaucoup plus fidèlement la réalité.



Alberto Breccia reste pour moi un auteur majeur de la bande dessinée mondiale, et chacun de ses livres m'a touché, qu'il soit dans une veine très réaliste, ou dans une veine plus "grotesque". Il allie virtuosité graphique, sens de la narration et conscience de l'importance de la bande dessinée. Avec lui, la bande dessinée devient artistique, politique et consciente, sans jamais cesser d'être accessible. le génie, tout simplement.
Lien : http://labdmemmerde.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
L'Éternaute, navigateur de l'éternel, est condamné à parcourir le temps et l'espace à la recherche d'une cause perdue. Tout commence à la fin des années 60 lorsque Buenos Aires est victime d'une invasion extra-terrestre. Par simple contact, une neige assassine a soudainement décimé la plupart des habitants de la ville. Rares survivants de la subite attaque, Juan Salvo, sa femme et sa fille (Hélène et Martha) ainsi que deux de ses amis (Favalli et Lucas), mettent au point des combinaisons isolantes contre la neige mortelle pour fuir leur retraite devenue trop dangereuse... Publiée dans le magazine Gente en 1969, cette série imaginée par Hector Oesterheld et initialement illustrée par Francisco Solano Lopez, a été reprise par le scénariste en collaboration avec Alberto Breccia pour cette version. Censurée à l'époque suite aux mécontentements des lecteurs du magazine conservateur, cette seconde mouture de l'Éternaute (rééditée en France en 1993 par Les Humanoïdes Associés pour la présente édition) accentue le désaveu croissant d'Oesterheld pour la politique argentine d'alors...

Alberto Breccia ou l'explorateur graphique de l'épouvante
"La bande-dessinée n'a jamais eu pour vocation - aux yeux des éditeurs - d'être un média dérangeant. Avec Alberto Breccia, dont le clair-obscur produit sur notre oeil l'effet d'une ingestion d'acide lysergique diethylamide, l'épouvante prend corps et, soutenue par un texte d'une efficacité non moins redoutable, annule soudain tous les repères d'une lecture convenue. La structure du récit entame, de la façon la plus traîtresse, ce parcours cauchemardesque au cours duquel le plus rétif d'entre nous perd son assurance." (p.11). Voilà un extrait jubilatoire de la préface de Jean Rivière qui devrait donner l'eau à la bouche à quelques amateurs. de la même façon que pour d'autres de ses oeuvres comme le coeur révélateur ou Dracula (dont je recommande également la lecture), le dessinateur argentin, en insatiable explorateur de l'art graphique, s'est approprié l'histoire en jouant avec les textures, en jonglant avec les techniques et en exploitant les contrastes de noir et blanc avec une maîtrise remarquable (notamment ses superbes peintures au couteau qui se prêtent particulièrement à l'ambiance apocalyptique de l'Éternaute). Et son art qui distille insidieusement le venin de la terreur, sert à merveille un scénario-cauchemar de science-fiction des plus vertigineux...

L'Éternaute, le récit d'une dystopie illustrée ?
Et puisque le succès de ce titre ne tient pas uniquement aux dessins de Breccia, soulignons également l'inquiétant scénario d'Oesterheld. Plus qu'une histoire de science-fiction, l'Éternaute augurait comme une sombre prémonition, l'imminence d'un désastre politique (qui devait causer deux décennies plus tard la disparition brutale du scénariste). Peut-on dès lors parler de l'Éternaute comme le récit d'une dystopie illustrée ? Peut-être que oui, peut-être que non. Toujours est-il qu'il marquera durablement son temps par sa modernité et son côté visionnaire... A (re)lire !
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
Commenter  J’apprécie          90
Absorbés par Lovecraft (Et donc Poe) et Casares (Et donc Borges), autant que par le cinéma américain et les combats politiques de leur époque, Alberto Breccia et Hector Oesterheld ont placé l'Argentine sur l'orbite haute de la bande dessinée, au frontispice de laquelle l'Éternaute est gravé parmi d'autres noms illustres.

L'argument de l'invasion extraterrestre prête comme il se doit à d'infinies exégèses, mais essentiellement, il permet à Breccia de produire des images saisissante gouvernées par la suggestion, spécialement lorsqu'il s'agit de dépeindre l'indescriptible. En bon plasticien, il compose des plans où interviennent frottages, grattages, lavis, photo-montages et inclusions dans les encrages. Des cases sont parfois abstraites, et le graphisme s'adapte aux situations et aux personnages, comptant sur la complicité du lecteur.

Un livre maîtrisé et passionnant, un fragment littéraire magnifiquement exprimé par les moyens spécifiques de la bande-dessinnée.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Couvrir le tank..." Pourquoi n'appelle-t-il pas un chat un chat ? Pourquoi ne dit-il pas "allez donc vous faire exploser la gueule là-dedans" ?
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Alberto Breccia (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alberto Breccia
Chaque année depuis 2013, la revue de littérature du SoBD offre un panorama des ouvrages consacrés à la bande dessinée parus depuis sa dernière édition. Mettant en avant les études et les discours sur la BD, elle propose une approche critique et argumentée d'une sélection d'ouvrages importants. En février 2021, la 8e édition de la revue de littérature s'est tenue dans le cadre du e-SoBD à la BPI. Introduite par Nathanaël Travier (00:00), elle rassemblait (de gauche à droite sur la vignette) Antoine Sausverd, Florian Rubis, Renaud Chavanne, Manuel Hirtz et Harry Morgan. Après un rappel de ce qu'est la Revue de littérature (00:00:47), suivi d'une présentation des intervenants (00:02:00) et du panel général des livres pris en considération en 2020 (00:03:15), les participants reviennent longuement sur les entretiens entre Juan Sasturain et Alberto Breccia, paru chez Rackham, un livre qui a été récompensé par le Prix Papiers Nickelés SoBD en 2020. Puis la discussion s'arrête (00:26:10) sur les différentes collections qui publient plus ou moins régulièrement des livres sur la bande dessinée, et plus particulièrement sur « Mémoire Vive » aux éditions PLG (00:32:40), sur titres des Impressions nouvelles et sur « Iconotextes » des Presses Universitaires François Rabelais de Tours (00:38:48). Les éditions L'Harmattan sont également évoquées à cette occasion (00:45:25), et notamment au travers du livre de Sandra Federici, L'Entrance des auteurs africains dans le champ de la bande dessinée européenne française (00:46:06). La conversation aborde ensuite les catalogues d'exposition (00:51:20), et notamment ceux édités à l'occasion du FIBD 2020 et des expositions sur l'oeuvre de Tsuge (Être sans exister - 00:52:52) et de Calvo (Un maître de la fable - 00:59:54), puis évoque l'ouvrage collectif Histoire de la bande dessinée polonaise (01:05:45) et s'interroge sur la multiplication des essais sur la bande dessinée (01:09:18), dont par exemple ceux du « Club de la bande dessinée », une collection de la maison Aédon, ou ceux de « La Fabrique de héros » des Impressions nouvelles (01:12:33). Quelques-uns de ces essais, consacrés à Batman, Barbarella et Astroboy, sont commentés par les intervenants. Les échanges sont plus courts concernant le Guerre civile espagnole et bande dessinée (01:30:54), de Michel Matly (Presses universitaires Blaise Pascal). Puis les intervenants abordent deux ouvrages portant sur les dessinateurs de presse (01:34:20) : Traits engagés de Fabienne Desseux (01:36:20) et Les Dessinateurs du peuple d'Henri Pinaud (01:44:50). Enfin, la revue de littérature s'achève sur une monographie consacrée à Pierre Christin (01:49:20), co-éditée par la maison Caurette et la revue dBD.
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (45) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5220 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}