Michel BriceBrigade mondaine tome 62 sur 335
EAN : 9782259012577
Omnibus (01/02/1985)
/5
1 notes
Omnibus (01/02/1985)
Résumé :
Lievin haletait déjà dans la cabine.
Fébrilement, il introduisit encore une pièce, de peur que le spectacle ne s'arrête.
Sur la piste du peep-show, la fille oscillait légèrement, puis s'approcha de Lievin. Tel un film au ralenti, elle se mit à quatre pattes, surélevant ses fesses, exhibant la touffeur moite de son buisson pubien. Elle eut une secousse et sa croupe s'écrasa contre la vitre, comme si elle avait tenté de faire adhérer à la paroi transpar... >Voir plus
Fébrilement, il introduisit encore une pièce, de peur que le spectacle ne s'arrête.
Sur la piste du peep-show, la fille oscillait légèrement, puis s'approcha de Lievin. Tel un film au ralenti, elle se mit à quatre pattes, surélevant ses fesses, exhibant la touffeur moite de son buisson pubien. Elle eut une secousse et sa croupe s'écrasa contre la vitre, comme si elle avait tenté de faire adhérer à la paroi transpar... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Brigade mondaine, tome 62 : Le démon du peep-showVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
- Je suis un honnête commerçant ! Je paye mes impôts, mon casier judiciaire est vierge, pareil à une jeune fille innocente.
Je n'ai rien à voir avec cette affaire ! Je vous le répète, inspecteur, vous faîtes fausse route !
- Antoine Sotelo, que l'on surnomme le Roi du sexe à Pigalle, c'est bien toi non ? Ces bordels immondes que l'on nomme "Maison d'abattage" t'appartiennent pas peut-être ? Et le Sex-Shop où tu vends tes saloperies t'es pas le propriétaire par hasard ? T'as jamais entendu parler du Peep-Show du boulevard de Clichy, j'imagine ?
Me prends pas pour une truffe ! Je ne vais plus te lâcher Sotelo ! J'ai sur les bras un cadavre et ça me chagrine. Une jolie fille, danseuse de son état, qui ne fera plus d'entrechats et j'ai bien l'intention de savoir pourquoi.
- J'y suis pour rien, Inspecteur, je le jure ! Sur la tête de ma fille !
- Ah ! ah ! ta fille chérie ! justement...la prunelle de tes yeux ! Qui prenait des cours de danse à domicile ! Parlons-en, tu veux !
Depuis un certain temps je me disais : Comment t'as pu trouver autrefois ce bouquin pas trop mal ? La couv' n'est pas terrible terrible, même si dans le tas c'est pas la plus moche. T'avais rien d'autre à lire ou c'est la quatrième de couv' qui excitait l'ados boutonneux que tu devais être ? Cette question me taraudait depuis que j'avais retrouvé ce livre dans un carton après la mort de ma mère. Il fallait que je sache !
J'ai porté davantage d'attention à cette seconde lecture. Grâce à Babelio j'ai relevé des citations et pour satisfaire un lecteur amateur de nougat et de Mary Poppins (faut-il avoir du vice !) je me suis décidé à faire une critique.
J'ai trouvé ce livre tout à fait lisible, simplement parce qu'il est bien écrit. En effet c'est cela qui m'avait agréablement surpris. D'habitude ce genre de littérature est écrite par des tacherons. Des gars qui ne s'embarrassent pas sur la forme, pourvu que cela fasse des lignes et des lignes...
Ils savent qu'ils ne s'adressent pas à des amateurs De Balzac ou Maupassant, alors ils foncent sans complexe. La production avant tout !
Il faut savoir que cette collection Brigade Mondaine n'est pas l'oeuvre d'un seul et même auteur. Sous le pseudonyme de Michel Brice se cachent différents écrivains suivant le titre. C'est ainsi que le lecteur rencontre le pire comme le pas si mal. C'est un peu la loterie. Disons que j'ai eu de la chance, même si l'on ne peut échapper aux séquences érotico-sado incontournables pour ce genre d'ouvrage. Mais chose appréciable, je n'ai pas rencontré de vulgarité et les passages "salés" ne tombent pas comme des cheveux dans la soupe. Ils vont logiquement avec le récit.
J'accorde 3.5 étoiles à ce livre pour son style, pour son intérêt documentaire (mieux que le Peep-Show en 10 leçons) et pour les personnages bien campés.
Une dernière recommandation : Puritain s'abstenir.
Je n'ai rien à voir avec cette affaire ! Je vous le répète, inspecteur, vous faîtes fausse route !
- Antoine Sotelo, que l'on surnomme le Roi du sexe à Pigalle, c'est bien toi non ? Ces bordels immondes que l'on nomme "Maison d'abattage" t'appartiennent pas peut-être ? Et le Sex-Shop où tu vends tes saloperies t'es pas le propriétaire par hasard ? T'as jamais entendu parler du Peep-Show du boulevard de Clichy, j'imagine ?
Me prends pas pour une truffe ! Je ne vais plus te lâcher Sotelo ! J'ai sur les bras un cadavre et ça me chagrine. Une jolie fille, danseuse de son état, qui ne fera plus d'entrechats et j'ai bien l'intention de savoir pourquoi.
- J'y suis pour rien, Inspecteur, je le jure ! Sur la tête de ma fille !
- Ah ! ah ! ta fille chérie ! justement...la prunelle de tes yeux ! Qui prenait des cours de danse à domicile ! Parlons-en, tu veux !
Depuis un certain temps je me disais : Comment t'as pu trouver autrefois ce bouquin pas trop mal ? La couv' n'est pas terrible terrible, même si dans le tas c'est pas la plus moche. T'avais rien d'autre à lire ou c'est la quatrième de couv' qui excitait l'ados boutonneux que tu devais être ? Cette question me taraudait depuis que j'avais retrouvé ce livre dans un carton après la mort de ma mère. Il fallait que je sache !
J'ai porté davantage d'attention à cette seconde lecture. Grâce à Babelio j'ai relevé des citations et pour satisfaire un lecteur amateur de nougat et de Mary Poppins (faut-il avoir du vice !) je me suis décidé à faire une critique.
J'ai trouvé ce livre tout à fait lisible, simplement parce qu'il est bien écrit. En effet c'est cela qui m'avait agréablement surpris. D'habitude ce genre de littérature est écrite par des tacherons. Des gars qui ne s'embarrassent pas sur la forme, pourvu que cela fasse des lignes et des lignes...
Ils savent qu'ils ne s'adressent pas à des amateurs De Balzac ou Maupassant, alors ils foncent sans complexe. La production avant tout !
Il faut savoir que cette collection Brigade Mondaine n'est pas l'oeuvre d'un seul et même auteur. Sous le pseudonyme de Michel Brice se cachent différents écrivains suivant le titre. C'est ainsi que le lecteur rencontre le pire comme le pas si mal. C'est un peu la loterie. Disons que j'ai eu de la chance, même si l'on ne peut échapper aux séquences érotico-sado incontournables pour ce genre d'ouvrage. Mais chose appréciable, je n'ai pas rencontré de vulgarité et les passages "salés" ne tombent pas comme des cheveux dans la soupe. Ils vont logiquement avec le récit.
J'accorde 3.5 étoiles à ce livre pour son style, pour son intérêt documentaire (mieux que le Peep-Show en 10 leçons) et pour les personnages bien campés.
Une dernière recommandation : Puritain s'abstenir.
Citations et extraits (10)
Voir plus
Ajouter une citation
Antoine Sotelo pencha vers les documents éparpillés sur son bureau un regard ténébreux qui, quarante ans avant, avait fait chavirer énormément de coeurs sensibles et féminins, dans les boîtes d'Oran, du temps où l'Algérie était encore provisoirement un morceau de la France. Depuis, le temps avait passé, Sotelo avait soixante ans bien sonnés, l'Algérie était algérienne depuis belle lurette, il avait attrapé pas mal de rides, un rhumatisme commençait à lui déformer les mains méchamment malgré la kyrielle de spécialistes consultés à travers le monde entier et, en somme, les choses avaient bien changé à tous les points de vue. Les deux seuls domaines dans lesquels rien n'avait bougé, c'était son accent pied-noir à couper au couteau, et la virginité immaculée de son casier judiciaire. Sotelo était de l'espèce rare qui passe perpétuellement entre les gouttes, même sous les plus grosses averses. Bien entendu, des armadas de policiers de toutes catégories s'étaient intéressées à lui, depuis une quarantaine d'années qu'il exerçait des talents raffinés qui allaient du chantage à la prostitution de haut vol, en passant par les salles de jeux clandestines et des escroqueries plus compliquées comme la fabrication de fausses cartes de crédit et autres accessoires nés de la révolution informatique.
Après avoir pendant des dizaines d'années abrité les emmentals et les chavignols d'un fromager de Pigalle, la cave en question était devenue dans les années 70 un café-théâtre porno où les "acteurs" s'enfilaient à longueur de soirée dans des postures que la morale de l'époque commençait de ne même plus avoir le courage de réprouver. Puis le café-théâtre s'était transformé en restaurant thaïlandais, en boîte pour rockers, en discothèque spécialisée dans la salsa, en sous-sol pour expos d'avant-garde d'une boutique high-tech de prêt-à-porter, et enfin de nouveau en boîte de nuit. Mais cette fois réservée aux prêtresses de ce culte minoritaire mais agissant que certaines femmes rendent avec ferveur à leur propre sexe...
- Nom, prénom ? reprit Corentin sèchement.
- Lady Sultana, tu sais bien, roucoula son vis-à-vis.
L'inspecteur divisionnaire Corentin passa une main fatiguée sur ses paupières.
- J'ai dit : nom, prénom, murmura-t-il, se contenant à la volonté.
- A Bruxelles, on m'appelle Medusa. A Marseille, la Princesse, reprit la voix haut perchée.
Boris écrasa sa cigarette dans le cendrier. Lady Sultana comprit brusquement qu'il était possible qu'il lui arrive assez vite des bricoles si elle continuait comme ça.
- Maurice Cheminot, avoua-t-elle piteusement. Comme un cheminot. Voilà.
- Lady Sultana, tu sais bien, roucoula son vis-à-vis.
L'inspecteur divisionnaire Corentin passa une main fatiguée sur ses paupières.
- J'ai dit : nom, prénom, murmura-t-il, se contenant à la volonté.
- A Bruxelles, on m'appelle Medusa. A Marseille, la Princesse, reprit la voix haut perchée.
Boris écrasa sa cigarette dans le cendrier. Lady Sultana comprit brusquement qu'il était possible qu'il lui arrive assez vite des bricoles si elle continuait comme ça.
- Maurice Cheminot, avoua-t-elle piteusement. Comme un cheminot. Voilà.
La dernière caresse un peu spéciale de sa femme devait remonter à leur voyage de noces. Une croisière dans les Caraïbes.
Depuis, Karen avait de toute évidence complètement oublié que sa bouche pouvait servir à toute autre chose qu'à manger.
Là-bas, juste avant la place Pigalle, une enseigne lumineuse rouge aux lettres immenses dégringolant le long de la façade d'un immeuble, éteignait tous les autres néons alentour. Même celui de Conforama, qui le précédait. Les lettres s'égrainaient, écarlates et gigantesques. On pouvait lire : "SEX-SERVICE".
C'est vers ça que Lievin accélérait le pas, de nouveau. Comme un bateau démâté en pleine tempête vers la lueur d'un phare, à l'horizon.
Depuis, Karen avait de toute évidence complètement oublié que sa bouche pouvait servir à toute autre chose qu'à manger.
Là-bas, juste avant la place Pigalle, une enseigne lumineuse rouge aux lettres immenses dégringolant le long de la façade d'un immeuble, éteignait tous les autres néons alentour. Même celui de Conforama, qui le précédait. Les lettres s'égrainaient, écarlates et gigantesques. On pouvait lire : "SEX-SERVICE".
C'est vers ça que Lievin accélérait le pas, de nouveau. Comme un bateau démâté en pleine tempête vers la lueur d'un phare, à l'horizon.
Cet élégant quinquagénaire d'un milieu social plus éloigné de celui d'où sortait le porte-flingue que la galaxie d'Andromède de la planète terre était plus démuni devant l'adversité qu'un garçon de cinq ans. Mystère, abîme de mystère des meneurs d'hommes qui jonglent avec les courbes de profit, savent se battre dans la jungle de la guerre économique internationale, et s'effondrent au premier malheur venu d'un univers qu'ils ne connaissent pas !
autres livres classés : amour paternelVoir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Michel Brice (343)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Les Amants de la Littérature
Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...
Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson
10 questions
5263 lecteurs ont répondu
Thèmes :
amants
, amour
, littératureCréer un quiz sur ce livre5263 lecteurs ont répondu