J’ai un diplôme d’histoire, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles je suis mécanicienne auto.
Tu aimeras ton ennemi disait la Bible. Ce à quoi ma mère adoptive ajoutait toujours : Ou, au moins, tu seras polie avec lui.
C’était avant le coming-out des faes, à l’époque où les gens pensaient encore que la science avait démontré que la magie n’existait pas.
MADEMOISELLE THOMPSON, disait le message en grandes majuscules impérieuses, JE VOUS PRIE D’EMPÊCHER VOTRE FÉLIN D'ENTRER DANS MA PROPRIÉTÉ. S'IL RECOMMENCE, JE LE MANGE.
De la politique de vampires, pensai-je. Humains, loups-garous ou, apparemment, vampires, ils sont tous pareils : mettez-en plus de trois au même endroit, et les luttes de pouvoir commencent.
Un combi Volkswagen, ça ressemble vaguement à un quatre-quart sur roues ; un quatre-quarts de quatre mètres cinquante sur un mètre quatre-vingts à peu près aussi aérodynamique qu’une porte de garage.
Insulter une sorcière faisait partie des choses à ne pas faire, en bonne place avec énerver un mâle Alpha ou faire des mamours à un jeune loups-garou à côté d'un cadavre.
Bran était la seule personne qui pouvait utiliser des mots comme « fripouille » en les faisant vraiment sonner comme de terribles insultes – il aurait dit « petit lapinou » sur ce même ton que j’aurais aussi senti la terreur me chatouiller l’échine.
Il effleura ma bouche de ses lèvres douces et légères et je m'appuyai de tout mon poids contre la pression de ses mains pour me rapprocher de lui. Il eut un rire de gorge et m'embrassa enfin pour de vrai. Avec mon bras cassé entre nous deux, notre langage corporel ne put s'exprimer que par nos bouches et nos mains. Il sentait l'eau de Cologne, un parfum riche et subtil qui s'harmonisait bien avec son odeur exotique.
Je n’aime pas les croix. Rien de métaphysique dans mon dégoût, contrairement aux vampires. Quand je vivais dans la meute de Bran, je portais ma croix, comme tout le monde. C’est juste que j’ai tout un raisonnement sur le problème qu’il y a à me balader avec l’instrument de la torture du Christ en guise de symbole pour ce Prince de la Paix qui nous disait qu’il fallait aimer son prochain.