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Bruno Vercier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070403769
496 pages
Gallimard (19/10/1999)
4.05/5   69 notes
Résumé :
Pierre Loti raconte ici son enfance. Enfance pleine de tendresse, d'amitié et de mystère. Enfance de petit garçon songeur, vivant dans un mondé d'irréalités sur lequel l'éducation n'a point dé prise, formant sans cesse mille rêvés grandioses et impossibles, mais au travers desquels, déjà, une double vocation s'éveille...

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Le roman d'un enfant ou les souvenirs de Pierre Loti.
Quelle joie de retrouver la belle écriture de cet auteur ! Une écriture douce, délicate, parfaitement construite et ornée de jolis mots désuets. Un rapprochement que je ferai volontiers avec celle de Marcel Proust. Un parfum d'antan suave et sucré.
Ha, les souvenirs d'enfance, quels précieux témoignages ! Même si ici Pierre Loti se garde bien d'insister sur leur exactitude. Il préfère les nommer « impressions » d'enfance et les auréoler du mot « roman ».

Il n'empêche, il nous embarque avec grand plaisir dans le jardin de son enfance au bord du petit bassin, construit à son intention par son frère. Il partage avec nous coquillages et étoiles de mer ramassés sur l'île (l'île d'Oleron où il allait en vacances) en compagnie de Véronique sa petite amoureuse d'alors. Il sait nous confier sa tristesse quand ce frère, âgé de quatorze ans de plus que lui et médecin militaire, doit partir pour les colonies exercer son métier.
Il nous amuse aussi par la description de son précepteur qui ne sentait pas bon et qui le dégoûtait bien de sa personne et de son enseignement. Et plus tard, ses années-collège seront elles aussi source de souffrance.
« Au milieu d'un flot d'enfants qui parlaient tous à la fois, je pénétrai dans ce lieu de souffrance. Ma première impression fut toute d'étonnement et de dégoût, devant la laideur des murs barbouillés d'encre, et devant les vieux bancs de bois luisants, usés, tailladés à coups de canif, où l'on sentait que tant d'écoliers avaient souffert. »

Il faut dire que Pierre Loti fut un enfant choyé et entouré de personnes d'un certain âge toutes dévouées à son service et son amour, et il le leur rendait bien. Mais d'être ainsi constamment cerné d'adultes, il fut un enfant très solitaire et peu façonné pour les vicissitudes de la vie.
« Trop tenu, trop choyé, avec un certain surchauffage intellectuel, j'avais ainsi des étiolements, des amollissements subits de plante enfermée. Il m'aurait fallu autour de moi des petits camarades de mon âge, des petites brutes écervelées et tapageuses, - et au lieu de cela, je ne jouais parfois qu'avec des petites filles ; - toujours correct, soigné, frisé au fer, ayant des mines de petit marquis du XVIIIe siècle. »
C'est sans doute pour briser ce carcan familial, en plus d'avoir un frère voyageur et un oncle ayant vécu en Afrique et donc attiré par des lieux exotiques, que vers l'âge de quatorze ans, il se décida pour faire carrière dans la marine.
« Mon esprit voyageait partout, dans les forêts pleines de fougères de l'île délicieuse (Tahiti), dans les sables du sombre Sénégal où avait habité l'oncle au musée, et à travers le Grand Océan austral où des dorades passaient. »

Une jolie lecture empreinte de profonde mélancolie à laquelle j'associerais un léger parfum de naphtaline.
« ...et ce livre aurait aussi bien pu porter ce titre : Journal de mes grandes tristesses inexpliquées, et des quelques gamineries d'occasion par lesquelles j'ai tenté de m'en distraire. »
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En 1890, Pierre Loti, dont la plume enchanteresse m'avait déjà conquise avec "Pêcheur d'Islande" et "aziyadé", offrait à son public un roman autobiographique exclusivement centré sur son enfance, comme le titre le laissait supposer. Dans une évocation forte et sensible de sa prime jeunesse puis de son adolescence, l'auteur revient avec simplicité, sincérité et tendresse sur ses vertes années.

C'est bien simple, j'ai cru lire Proust, l'ennui en moins. Comme dans le premier tome d'"A la recherche du temps perdu", le lecteur entre immédiatement dans l'intimité familiale de l'auteur. Les deux oeuvres ont d'ailleurs en commun de s'attarder sur les rapports entre le fils et la mère, entre le fils et la grand-mère, entre le fils et les camarades de jeux. Et si la madeleine de Proust est ici remplacée par les tiroirs de la table à ouvrage de la mère (tiroirs moins comestibles que la madeleine, convenons-en), le traitement du souvenir sensoriel est aussi poétique et efficace chez Loti qu'il le sera quinze ans plus tard chez Proust. Si je vous dis que cinq ans après sa parution, "Le roman d'un enfant" en était déjà à sa quarante-septième édition chez Calmann-Levy, cela peut donner une idée du succès remporté par l'ouvrage.

Loti exprime son objectif en termes clairs dans son avant-propos :
"Il se fait presque tard dans ma vie, pour que j'entreprenne ce livre : autour de moi, déjà tombe une sorte de nuit ; où trouverai-je à présent des mots assez frais, des mots assez jeunes ?
Je le commencerai demain en mer ; au moins essaierai-je d'y mettre ce qu'il y a eu de meilleur en moi, à une époque où il n'y avait rien de bien mauvais encore.
Je l'arrêterai de bonne heure, afin que l'amour n'y apparaisse qu'à l'état de rêve imprécis."

Et fidèle à son intention, il use de mots frais et simples pour décrire les mille facéties de l'enfance mais aussi pour aborder des thèmes plus graves tels que la solitude, l'absence du frère admiré, la prostration de l'étudiant, les incertitudes quant à l'avenir, les questionnements sur le destin, la crise de foi, la fragilité de la vie et le mystère de la mort.

A travers ces échos du passé se devinent déjà les passions futures de l'auteur pour les horizons lointains, les voyages et l'exotisme auxquels son éducation protégée ne le destinait pas. Tel le papillon sortant de sa chrysalide, le petit Pierre opérera sa métamorphose qu'il décrit lui-même au chapitre XV par cette métaphore que je partage ici car il me semble qu'elle illustre à merveille le style et le contenu :

"Je vais dire le jeu qui nous amusa le plus, Antoinette et moi, pendant ces deux mêmes délicieux étés.
Voici : au début, on était des chenilles ; on se traînait par terre, péniblement, sur le ventre et sur les genoux, cherchant des feuilles pour manger. Puis bientôt on se figurait qu'un invincible sommeil vous engourdissait les sens et on allait se coucher dans quelque recoin sous des branches, la tête recouverte de son tablier blanc : on était devenu des cocons, des chrysalides.
Cet état durait plus ou moins longtemps et nous entrions si bien dans notre rôle d'insecte en métamorphose, qu'une oreille indiscrète eût pu saisir des phrases de ce genre, échangées entre nous sur un ton de conviction complète :
- Penses-tu que tu t'envoleras bientôt ?
- Oh ! je sens que ça ne sera pas long cette fois ; dans mes épaules, déjà… ça se déplie… (Ça, naturellement, c'étaient les ailes.)"


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Le roman d'un enfant / Pierre Loti (1850-1923) Académie française (1891)
de son vrai nom Louis-Marie-Julien Viaud, Pierre Loti fut écrivain et officier de marine. Né à Rochefort il passa son enfance partagé entre la maison familiale du continent et celle de l'île d'Oléron. de famille protestante, il conserva toujours un sens élevé de la morale et de la rigueur : « Au début de l'existence, mon histoire serait simplement celle d'un enfant très choyé, très tenu, très obéissant et toujours convenable dans ses petites manières, auquel rien n'arrivait, dans son étroite sphère ouatée. »
Ses souvenirs d'enfance sont ainsi relatés dans ce récit strictement autobiographique.
« Mes premiers souvenirs sont toujours de plein été lumineux, de midis étincelants. »
Loti est un enfant sensible et impressionnable ; pour lui le cocon familial est essentiel : «… le refuge naturel, l'asile contre toutes les frayeurs de l'inconnu, contre tous les chagrins noirs qui n'avaient pas de cause définie… Il est étrange que mon enfance si tendrement choyée m'ait surtout laissé des images tristes.»
Sa grand-mère perdit son mari à la bataille de Trafalgar en 1805 et un fils dans le naufrage de la frégate La Méduse au large du Sénégal en 1816. Ces deux drames ont longtemps hanté les nuits de l'auteur après que sa grand-mère les lui ai contés.
Son frère marin parti à Tahiti est son idole et le fait déjà rêver d'horizons lointains : « les colonies, qui, en ce temps-là, désignait pour moi l'ensemble des lointains pays chauds, avec leurs palmiers, leurs grandes fleurs, leurs nègres, leurs bêtes, leurs aventures… »
Les petites copines Antoinette, puis Véronique, enchantent ses jours de vacances. Puis Lucette et Jeanne. Et les belles vacances dans le midi chez l'oncle.
À 8 ans il rêve de devenir missionnaire. Il aime écrire mais pour lui tout seul, en secret et tient son journal: « J'y inscrivais, moins les événements de ma petite existence tranquille, que mes impressions incohérentes, mes tristesses des soirs, mes regrets des étés passés et mes rêves des lointains pays… J'avais déjà ce besoin de noter, de fixer des images fugitives, de lutter contre la fragilité des choses et de moi-même, qui m'a fait poursuivre ainsi ce journal jusqu'à ces dernières années…pour essayer de prolonger, au delà de ma propre durée, tout ce que j'ai été, tout ce que j'ai pleuré, tout ce que j'ai aimé. »
Il avoue que son enfance première a vraiment pris fin ce jour où il décida de son avenir : faire l'École Navale pour devenir officier de marine. Il a alors 14 ans et demi.
C'est ici que prend fin son journal d'enfance et le roman d'un enfant songeur qui ne veut pas grandir, plein de doutes et rêvant une vie d'aventures. Une enfance riche de tendresse, d'amitié et de mystère. Un beau texte d'une jolie écriture classique empreinte de nostalgie, de délicatesse et de lyrisme, avec de belles descriptions de paysages. Celle d'un vrai écrivain.
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Quand j'ai acheté ce livre, je ne savais rien de Pierre Loti, mais désormais je le connais bien, surtout pour son écriture et sa vie. Pour commencer, j'aimerais vous conseiller ce livre, à lire absolument, d'une qualité exquise qui ne vous fera pas regretter votre lecture.

Tout d'abord, dès les premières pages, nous sommes envoutés dans l'écriture de Loti, j'ai remarqué que son écriture était très à part, ce n'est ni du contemporain, ni du classique, c'est une écriture imprégné de nostalgie que nous dévoile Pierre Loti. On sent aussi que le thème du livre le touche à ce point, qu'il se sent écrire d'une beauté rare. J'ai donc été stupéfait du trésor qui se cachait derrière ce livre !! Je lirais sans doute d'autres de ces livres.

Les descriptions de l'auteur sont d'une bonté, on peut grâce à ces descriptions réellement imaginer les paysages qu'il nous présente. de plus, ces descriptions sont tellement précises qu'on peut apercevoir le lieu en question comme si on y était. J'admire désormais cet auteur pas très connu.

Le thème de ce roman est bien sur l'enfance de l'auteur, il dit lui même que c'est une de ces oeuvres les plus intimes, donc, en lisant ce livre, nous entrons dans l'âme d'un enfant qui est une aventure superbe. Pierre était un enfant gâté, mais il nous relate seulement ses moments de doutes et de problèmes dans lesquelles ils nous présentent sa réaction. On découvre dans toute la lecture la nostalgie de l'enfance, il aimerais redevenir ce qu'il était.

Terminons notre analyse par l'esprit de l'enfant, au début, il est gâté et enfermé dans sa “prison dorée”, il ne pense qu'à ces parents et à sa religion, mais plus le temps passe, on arrive à lire les rêves de cet enfant très mélancolique, il rêve d'espace et d'Océanie, on découvre l'autre facette de l'enfant qu'on soupçonnait tant. J'ai tout simplement dévoré ce livre !!

J'ai donc beaucoup aimé ce livre, cependant, je n'arrive pas à vraiment l'exprimer tellement l'écriture et l'histoire sont exceptionnels, je peux seulement vous conseiller de lire le livre et de vivre les moments que j'ai vécus pendant cette superbe lecture !! J'allais oublier, c'est bien sur un Coup de coeur !!
Lien : http://litteraire-en-herbe.b..
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Une oeuvre de Loti découverte un peu par hasard grâce à une émission de radio de France Culture à l'occasion du centenaire de sa mort. Je connaissais Loti comme écrivain du voyage - et non écrivain voyageur. J'ai découvert Loti impressionniste et précurseur de Proust et de la Recherche.
Le roman d'un enfant pourrait s'approcher d'une autobiographie, reprenant de nombreux éléments de la propre enfance de Loti. Sauf que... comme Marcel le Narrateur n'est pas Marcel l'écrivain, le Narrateur Pierre n'est pas l'écrivain lui-même, qui ne s'appelle pas Pierre. Et le titre évoque lui un "roman", terme qui renvoie à de la fiction, à de l'imagination. Après tout, qu'importe la classification - fiction, auto-fiction, autobiographie romancée... L'important à mes yeux, ce sont les émotions ressenties, la beauté de l'écriture.
Loti est un écrivain impressionniste. Comme les peintres, il s'intéresse à la lumière du jour et à ses variations selon les saisons. Je pense à Mme Chrysanthème avec son Japon gris sous la pluie, aux Désenchantées où Istanbul est mélancolique sous un pâle ciel d'automne, au Journal d'un Spahi où le Sénégal cuit sous un violent soleil... Loti décrit ici avec beaucoup de poésie et de sensibilité le rose éclatant et duveteux des fleurs du jardin comme celui des joues de sa mère, les brumes du bord de mer, la forêt du village. Proust, lui, y ajoutera ses références picturales, littéraires et historiques, mais Loti associe déjà les lieux et les souvenirs. C'est en effet une écriture du souvenir, où le souvenir naît d'une sensation. Comme Proust, c'est un rayon de lumière, une odeur, un objet, qui font jaillir le "temps perdu", à tel point qu'il revit les mêmes émotions - attente angoissée du baiser maternel, peur du noir, griserie des jeux enfantins, ennui au collège... Proust ira plus loin, puisque chez lui, la sensation engendre le souvenir, qui, lui, suscite la nécessité d'écrire. Loti ne s'interroge pas sur sa pratique d'écriture, mais il analyse respectivement son enfance pour y déchiffrer les signes, y pressentir ce qu'il allait devenir. Il évoque ainsi son goût pour l'exotisme, sa quête d'un ailleurs, son amour pour la mer...
Un joli texte donc, à la poésie mélancolique, une ode aux joies de l'enfance en famille et dans la nature - Loti pourrait aussi annoncer Pagnol, dans le récit de ses jeux en province avec de petits paysans du village. Jolie découverte.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Là, parmi les livres aux reliures d'un autre siècle, je trouvai un cahier en gros papier rude d'autrefois, et je l'ouvris distraitement... J'appris alors, avec un tressaillement d'émotion, que de "midi à quatre heures du soir, le 20 juin 1813, par 110 degrés de longitude et 15 degrés de latitude australe (entre les tropiques par conséquent et dans les parages du Grand Océan) il faisait beau temps, belle mer, jolie brise de sud-est, qu'il y avait au ciel plusieurs de ces petits nuages blancs nommés "queues de chat" et que, le long du navire, des dorades passaient..."
Morts sans doute depuis longtemps, ceux qui avaient noté ces formes fugitives de nuages et qui avaient regardé passer ces daurades... Ce cahier, je le compris, était un de ces registres appelés "journaux de bord", que les marins tiennent chaque jour. [...]
Le souvenir inoubliable de cette petite lecture furtive a été cause que, pendant mes quarts à la mer, chaque fois qu'un timonier m'a signalé le passage de daurades, j'ai toujours tourné les yeux pour les regarder ; et toujours j'ai trouvé une espèce de charme à noter ensuite l'incident sur le journal de bord, - si peu différent de celui que ces marins de juin 1813 avaient tenu avant moi.
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La Bretagne, que beaucoup de gens me donnent pour patrie, je ne l'ai vue que bien plus tard, à dix-sept ans, et j'ai été très long à l'aimer, - ce qui fait sans doute que je l'ai aimée davantage. Elle m'avait causé d'abord une oppression et une tristesse extrêmes; ce fut mon frère Yves qui commença de m'initier à son charme mélancolique, de me faire pénétrer dans l'intimité de ses chaumières et de ses chapelles des bois. Et ensuite, l'influence qu'une jeune fille du pays de Tréguier exerça sur mon imagination, très tard, vers mes vingt- sept ans, décida tout à fait mon amour pour cette patrie adoptée
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C’est, sans doute, parce que la persistance de certaines choses, de tout temps connues, arrive à nous leurrer sur notre propre stabilité, sur notre propre durée ; en les voyant demeurer les mêmes, il nous semble que nous ne pourrons pas changer ni cesser d’être.
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Dans l'existence, surviennent des heures, des détails qui sembleraient
n'avoir qu'une valeur de dernier ordre et qui se gravent minutieusement
dans la mémoire, tandis que d'autres, mille fois plus importants, n'y
laissent aucune trace.
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Au cours de ma vie, j'aurais donc été moins impressionné sans doute par la fantasmagorie changeante du monde, si je n'avais commencé l'étape dans un milieu presque incolore, dans le coin le plus tranquille de la plus ordinaire des petites villes, recevant une éducation austèrement religieuse.
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Vidéo de Pierre Loti
En partenariat avec l'Opéra National de Bordeaux, rencontre avec Alain Quella-Villéger autour de l'oeuvre de Pierre Loti. Entretien avec Christophe Lucet.
Retrouvez les livres : https://www.mollat.com/Recherche/Auteur/0-1303180/quella-villeger-alain
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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