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Zoé Brisby (Autre)
EAN : 9782749946207
384 pages
Michel Lafon (08/04/2021)
3.96/5   330 notes
Résumé :
- Vous verrez, vous allez vous plaire ici, sourit Ernest.
Luc se leva d'un bond.
- Mais non, justement ! Je ne veux pas rester. Je dois sortir.
- Vous avez raison, il faut vous aérer. Je m'apprêtais à aller me suicider. Je compte me pendre au grand pommier. Souhaitez-vous vous joindre à moi ?

Bienvenue à la clinique psychiatrique Beausoleil ! Demeure de charme abritant des pensionnaires hors du commun. Ce petit monde vit en h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (94) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 330 notes
Même si j'ai aimé « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson, je ne suis pas trop fan de récits trop rocambolesques/loufoques tels que « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » de Romain Puértolas ou « Mamie Luger » de Benoît Philippon, pour n'en citer que deux.

C'est donc avec une légère appréhension que je me suis retrouvé interné dans la clinique psychiatrique Beausoleil, en compagnie du nouveau venu, Luc, qui ne comprend pas ce qu'il fait là, au milieu de tous ces fous, alors que lui est totalement sain d'esprit. Comme lui, l'envie de m'échapper en vitesse m'effleure l'esprit…mais bon, c'est vrai qu'ils ont l'air sympa tous ces patients…allez, restons encore un peu…

« Plus on est de fous… » ce sont donc avant tout des personnages hauts en couleur, solidement décalés, mais très vite attachants. de Jarod, véritable caméléon capable de se transformer en n'importe quel personnage, à Yoda, le plus ancien/sage de la bande, en passant par Ernest le roi du suicide, Robin le complotiste, ou Calixte le germophobe, impossible de s'ennuyer une seule seconde. Sans oublier Marguerite, l'infirmière en chef, et l'étrange Dr Petitpas, qui encadrent cette bande de joyeux lurons du mieux qu'ils peuvent.

« Plus on est de fous… » c'est ensuite une bouffée d'oxygène et de bonne humeur, une comédie loufoque et rocambolesque, remplie de passages amusants et pourvue de quelques intrigues secondaires qui incitent également à tourner les pages. « Plus on est de fous… » c'est aussi un endroit assez improbable, où l'on se laisserait finalement volontiers enfermer parmi les fous…

Une lecture divertissante!
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Mais quel régal que ce "Vol au dessus d'un nid de coucou" !

Tout n'était que "long fleuve tranquille" dans la clinique psychiatrique Beausoleil en région parisienne, jusqu'au jour où la clinique est jugée peu rentable, qu' un nouveau directeur est nommé le temps de faire un audit et jusqu'au jour où un nouveau patient est admis.
Il s'appelle Luc, et il l'affirme et le dit haut et fort : il n'est pas fou !
Mais qu'est ce que la folie ? Tous les patients ont l'air tellement gentils dans cet endroit qu'on se demande pourquoi les tenir hors du monde. Certes ils sont un petit peu excentriques ,mais qui ne l' est pas ? Entre Luc qui d'après lui n'a pas sa place ici et qui veut partir à tout prix quitte à s'évader, puis celui qui se prend pour maître Yoda et qui parle comme lui , entre Jeanne-Elizabeth qui se prend pour une châtelaine, un patient complotiste, entre Jarod qui arrive à jouer tous les rôles même celui d'un médecin de la clinique, Calixte qui voit des microbes partout, et Ernest qui essaie sans succès, mais avec beaucoup d'imagination, de se suicider tous les jours: qui est le plus fou ?

Fou. Ce roman. Est ...
Et drôle , très drôle. ...
On ne rit pas à gorge déployée (vu qu'on n'est pas fous, nous, hé, hé ! ). Mais on sourit beaucoup, car les répliques fusent , pétillantes, farfelues , nombreuses et complètement barrées. S'emboîtant les unes dans les autres comme les pièces d'une montre à haute technologie, s'enchaînant sans répit : du grand art...
Et c'est tendre ! On s'attache à ces hommes et ces femmes , perdues dans notre monde, mais à leur place à Beausoleil, fracassés par des événements survenus dans leurs vies, sans qu'ils arrivent à les surmonter. le cerveau humain est peu de chose ,et sait se barricader quand la vie est trop dure.
Leurs pathologies se "complètent" à merveille.
Cela ferait une merveilleuse comédie au cinéma... A la fin , Zoë Brisby propose de lui envoyer notre casting idéal , j'y réfléchis, j'y réfléchis ...;-)
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Ils sont bien sympathiques, tous ces fous, et capables d'une amitié indéfectible.
La clinique Beausoleil abrite des personnalités...multiples : Marilyn Monroe, Elvis Presley, Napoléon, Cléopâtre, Yoda, une aristocrate, un caméléon, un suicidaire récidiviste qui, en fait, ne veut pas mourir, un fou qui, bien sûr, n'est pas fou, des infirmiers baraqués, une infirmière charmante et un charmant psychiatre, le Docteur Petitpas, qui s'occupe avec humanité et compétence de cette ménagerie humaine.
Vous avez un petit coup de blues ?
Et bien, entrez dans cette HP, vous ne regretterez pas la visite ! Et même, vous serez triste de quitter ce monde de...fous !
J'ai vraiment passé un bon moment.
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J'ai de nouveau tenté de lire cet auteur malgré le souvenir mitigé d'un autre écrit de celle-ci datant du mois de Mai et en relisant mon avis de ma lecture du Syndrome de l hippocampe, le début m'avait plutôt plu mais dans Plus on est de fous... je n'ai pas accroché dès le début du récit .

Nous sommes ici dans la clinique Beausoleil ou un nouvel arrivant Luc va faire la connaissance des occupants de celle-ci, les personnages sont caricaturaux au possible et déjà là j'ai senti que ce livre n'allait pas me plaire.

Il va rencontrer Ernest qui cherche chaque jour un nouveau moyen pour se suicider, il y a un autre personnage qui se prenomme Yoda et qui parle comme celui-ci tout au long du récit. Il y a la déjà pour moi de quoi lever les yeux au ciel en soupirant.

En arrivant a ces deux personnages je me suis demandé si cela valait vraiment le coup de persévérer . J'ai cependant continuer ma lecture en espérant avoir d'autres personnages moins caricaturaux ou avoir de l'empathie pour certains d'entre eux, cependant je nai ressenti aucun attachement pour les personnages et je dois avouer que je me suis forcée à aller au bout de cette lecture.

La goutte d'eau faisant déborder le vase à été le moment où les pensionnaires se voient attribuer un bracelet au moment de la restrictions de budget de la clinique, bracelet s'apparentant au club de vacances plus on pient plus on devient VIP et cela s'applique dès la cantine de la clinique.

Je n'ai également a aucun moment ressenti de l'humour dans ce récit , décidément cet auteur n'est pas pour moi. Cela manque à mes yeux de finesse ou d histoire pouvant lier les personnages entre eux.
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Chers babeliotes,
Je suis Chocoholic, et je vous annonce que ma soeur Bookoholic a été internée en hôpital psychiatrique, car elle souffre du trouble de la personnalité multiple. En effet, elle emprunte régulièrement la personnalité de personnages de romans, voire celle de leurs auteurs (jetez un oeil à ses dernières critiques et vous verrez). Donc, comme elle n'a pas accès à ses effets personnels, c'est moi qui prends la plume... le clavier plutôt... pour vous écrire la critique qu'elle devait publier depuis un moment. Mais avant tout, je vais vous parler de ce qui m'a décidée à choisir cette clinique plutôt qu'une autre.
Voyant que les troubles de ma soeur s'amplifiaient, je sus qu'il fallait trouver une solution, et vite. Alors, après des heures de recherche, je tombai sur la clinique Beausoleil, qui était très bien notée sur Internet. Après les avoir contactés, je décidai de m'y rendre.
Cette clinique est un ancien hôtel particulier situé en pleine campagne d'Ile-de-France. Je fus aussitôt charmée par le cadre, par son allure de résidence secondaire , par ses jardin et son lac. Je fus accueillie par un homme en blouse blanche.
- Bonjour, Vous êtes madame Chocoholic? Je suis le Dr Petitpas, directeur de la clinique. Soyez la bienvenue!
Il ouvrit les bras comme un père accueillant le fils prodigue. Je le remerciai.
- avant de passer dans mon bureau, je vous propose de commencer par une visite de notre cher établissement.
J'acceptai de bonne grâce. Après une demi-heure de visite, je sus que le cadre en lui-même allais plaire à ma chère Bookie, mais j'étais moins sûre quant à la compagnie des pensionnaires, dont certains paraissaient bien étrange.
Enfin, le directeur me reçut dans le bureau, et sortit le dossier que je lui avais fait parvenir.
- Personnalité multiple, c'est bien ça? Ca tombe bien, je suis un spécialiste en la matière. Et ne vous inquiétez pas pour votre soeur, elle va se plaire ici. Marguerite, l'infirmière en chef, est professionnelle et bienveillante. Quant aux pensionnaires, ils sont très attachants, notamment Jeanne-Elisabeth, Calixte, Robin et Yoda. Sans oublier Jarod. Et Luc, le nouveau.
- Auriez-vous des brochures sur votre clinique? demandai-je.
Le médecin ouvrit un tiroir et me tendit...
( Un livre?
-Oui. C'est un roman qui a été écrit par une de nos patientes, Zoé Brisby, qui aime bien les animaux à en croire le titre de ses autres romans où il est question de moineau et d'hippocampe... Bref, ce roman met en scène notre clinique, et est bien meilleur que n'importe quel prospectus.
- J'imagine qu'il s'agit d'un de ces huis-clos bien glauque à la Franck Thilliez, où un fou furieux tue patients et infirmiers à coups de tronçonneuse?
- Pas du tout, au contraire! Ce roman est lumineux, montre que les plus fous ne sont pas ceux que l'on croit. Il alterne entre moments drôles et moments plus émouvants. La crédibilité de certains événements est peut-être à revoir, mais que voulez-vous? C'est une histoire de fous qui nous encourage à laisser s'exprimer le grain de folie qui est en nous. Lisez-le et vous verrez.
Une fois rentrée, j'ouvris le bouquin que je lus d'une traite. Puis je l'offrit à Bookoholic qui s'enferma dans sa chambre. Quelques heures plus tard, elle en sortit et me supplia de la faire interner à la clinique Beausoleil, car ses nouveaux amis lui manquaient déjà la dernière page tournée.
C'est donc sans trop de culpabilité que je l'y envoyai. Depuis, j'ai eu quelques nouvelles. Elle y est extrêmement heureuse et souhaite y rester le plus longtemps possible.
PS: Elle souhaite passer un petit message à ceux qui participent au Pumpkin Autumn Challenge 2021. Elle pense que ce livre correspond pleinement à la catégorie Automne douceur de vivre, sous-catégorie "Il suffit de se souvenir de rallumer la lumière", mots-clés feel good, bien-être, santé mentale.
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
- Ne me regardez pas !
Luc fixa son assiette. Il en profita pour reprendre un peu de purée avec sa cuillère en plastique.
- Ils nous observent.
Cette fois, Luc ne commit plus l'erreur de se retourner. Il resta le nez dans sa purée.
- Qui ?
- Ceux qui nous observent. (...) Nous ne sommes pas seuls.
- Ah oui, les extraterrestres, répondit Luc, conciliant, en levant un doigt vers le plafond.
L'inconnu grimaça.
- Les infirmiers, voyons !
- Ah, d'accord, corrigea Luc en se sentant un peu idiot.
- Ils nous écoutent, ils savent que nous en savons trop, ils veulent nous éliminer.
- Les infirmiers ?
- Non ! Les extraterrestres ! Faut suivre mon vieux.
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- Bon rythme, c'est. Cette musique, j'aime.
La voix éraillée de Gnarls Barkley fit trembler les baffles de l'autoradio du Kangoo.
" I remenber when, I remenber when I lost my mind..."
- Bonnes paroles, c'est, complimenta Yoda apparemment bilingue en plus de Jedi.
Puis vint le moment du refrain :
" I think you're crazy..."
(...)
- "I think you're craaaaazyyyyyyyyyyyyyyyy..."
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Une bagarre avait éclaté entre des malades de la zone premium et les autres. Elvis eut beau chanter " Don't Be Cruel", il reçut une belle droite qui le mit K.-O. Jacques Chirac riposta avec beaucoup de vigueur pour un homme de son âge. Mme Darminoun menaçait de crocodiles . Napoléon, d'exil. La cohue était totale.
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Samedi, jour des visites. [...]
Il y avait les habitués, ceux qui arrivaient à ne plus prêter attention aux bizarreries de certains des occupants. [...] Et puis il y avait les autres. Les « primo-arrivants », comme les appelait le personnel. Facile à reconnaître, leurs yeux souvent exorbités par la surprise et la bouche ouverte. [...]
Heureusement, les nouveaux visiteurs pouvaient se tourner avec soulagement vers l'homme en blouse blanche qui les saluait avec un sourire entendu.
- Soyez les bienvenues !
Il ouvrait les bras comme un père accueillant le fils prodigue.
- Je vous propose de commencer par une visite de notre cher établissement avant de rejoindre vos proches. Vous pourrez ainsi profiter de nos nouvelles installations et constater que le bien-être des patients est notre priorité. [...]
- Jarod ! Vous n'êtes pas sérieux ! Je cherche les visiteurs depuis plus de trente minutes ! s'exclama, sourcils froncés, un autre homme en blouse blanche avant d'ajouter pour lui-même : C'est toujours la même chose. [...]
Le médecin se racla la gorge.
- Excusez-nous pour cet incident. Je suis le docteur Petitpas, je gère la clinique.
- Qui était l'homme qui nous a fait la visite ? [...]
- Vous avez fait la connaissance de Jarod, l'un de nos plus anciens pensionnaires. Il adore se déguiser. Et, comme vous avez pour le constater, il est très doué. Un véritable caméléon. C'est d'ailleurs ce qui lui a valu ce surnom de Jarod. Comme dans la série télé. Vous connaissez ?
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Si tu perds la tête, c’est que tu peux la retrouver. quand tu perds tes clés, tu ne jettes pas la voiture, tu les cherches. Eh bien, avec les fous c’est pareil, on cherche leur esprit qui s’est un peu perdu.
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Vidéo de Zoé Brisby
"Derrière ce roman très documenté qui pourrait paraitre raconter une histoire légère, il y a plein de questions. Peut-on tuer quelqu'un au nom de la justice ? Est-ce que cela est réparateur ? Et que vaut l'amitié dans ces cas là ? Zoe Brisby est une formidable raconteuse d'histoires de femmes. Elle a un don pour vous faire ressentir la psychologie de ses personnages grâce à une superbe écriture." Gérard Collard.
Qui pourrait croire en voyant cette jeune femme gracile qu'elle vient de tuer l'un des plus grands criminels ? Dans la lignée des Mauvaises épouses (prix Waknine 2023), Zoe Brisby signe un roman intense et palpitant sur les apparences, les mensonges de l'histoire et le coeur des femmes.
À retrouver sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/la-double-vie-de-dina-miller.html
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