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Suzanne Pairault (Autre)Pierre Dessons (Illustrateur)
EAN : 9782010013546
Hachette (01/03/1987)
4.02/5   21 notes
Résumé :
Quand une toute petite fille est tout juste assez grande pour lire une histoire non plus dans un album mais dans un livre, quelle histoire voudra-t-elle lire ?
Celle d'une toute petite fille comme elle, bien sûr.
Mili-Mali-Malou, l'héroïne de ce livre, a, comme toutes ses semblables, des cheveux courts, des jambes courtes et des robes courtes, mais longue est sa liste des joies, des projets, des aventures et des affections qui remplissent sa vie.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
L'histoire d'une toute petite fille est le livre idéal à lire à une petite fille de même gabarit.
Ce n'est pas une histoire, mais de petites aventures toutes simples. C'est charmant, c'est mignon, c'est désuet, ça met de bonne humeur. C'est un livre à relire une fois grand(e) pour trouver un goût de nostalgie.
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Ah Mili Mali Malou comme tu m'as fait réver autrefois !
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Le prénom de cette petite fille est Emilienne-Madeleine-Marie-Louise, mais pour faire plus court, on l'appelle Mili-Mali-Malou. Dans la version anglaise, c'est Milly-Molly-Mandy.
Elle habite dans une maison blanche au toit de chaume au coeur d'un petit village perdu dans la campagne anglaise. Elle vit avec papa, maman, bon-papa, bonne-maman, tonton et tantine (oui, tout ce petit monde sous le même toit).
C'est le récit de sa petite vie de tous les jours.
J'ai été attendrie par certaines des anecdotes. Il y a le lapin à qui elle sauve la vie mais qu'elle laisse en liberté car bien qu'elle rêve d'en posséder un, elle préfère le savoir libre dans les champs plutôt que dans un clapier. Il y a aussi le premier prix d'un concours qu'elle gagne mais qu'elle préfère échanger contre le prix de consolation qui lui, est une simple peluche à l'air malheureux.
Cette petite Mili-Mali-Malou perdue dans la nuit des temps m'a touché par sa simplicité.
Elle a aussi des amis tout aussi attachants qu'elle : Boby Blin, le fils du marchand de grains du village, Gigi, la nièce de Mademoiselle Mouton la mercière et naturellement, son inséparable copine Suzanne.
(Paru en en 1928 sous le titre : Milly-Molly-Mandy stories
Traduction française en 1955 ; illustrations de Simone Baudoin)
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J'ai adoré ce livre, ces récits de petites filles s'amusant d'un rien et faisant de mille et une choses banales des histoires digne de contes de fées. A lire à tout âge !
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je dois avouer que j'ai détesté ce livre..qui est le premier livre que j'ai lu !
j'avais 7 ans à l'époque, je bloquais sur son prénom et on me le faisait lire à haute voix...
et comme je disais que ce livre ne me plaisait pas et que je voulais en lire d'autres...il me fut répondu: tu ne liras rien d'autre tant que tu n'auras pas lu celui-là.
alors, dans ces conditions, j'ai fini la lecture de ce livre que j'ai détesté.
je n'ai pas du tout aimé l'histoire en plus.

comme quoi, on peut détester son premier livre et aimer lire par la suite !

s'il existait la notation en négatif..je le mettrai !

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les petits garçons et les petites filles regardaient surtout une rangée de joujoux alignés sur la cheminée. Une dame leur expliqua que ces joujoux étaient des prix, destinés aux enfants qui seraient les gagnants dans les jeux qu'on allait commencer. Il y avait une ravissante poupée habillée en fée, et un ours en peluche énorme, et un livre d'images, et toutes sortes de jolis joujoux.
Et tout au bout de la rangée il y avait un drôle de petit lapin blanc avec des yeux noirs tout ronds et un chapeau pointu sur la tête. Et dès que Mili-Mali-Malou l'eut aperçu, elle eut terriblement envie de le gagner, plus que tous les autres joujoux.
La petit-amie-Suzanne avait envie du livre d'images, et Gigi, la nièce de Mlle Mouton, avait envie de la poupée habillée en fée. Mais les yeux ronds du petit lapin blanc regardaient Mili-Mali-Malou d'un air tellement suppliant qu'elle décida de s'appliquer à tous les jeux pour essayer de le gagner.
Les jeux commencèrent, et on s'amusa joliment !
[...] C'était un goûter très bien réussi.
A la fin, on appela les noms de tous ceux qui avaient gagné des prix, et les enfants se levèrent pour recevoir leurs joujoux.
Et, à votre avis, que gagna Mili-Mali-Malou ?
Eh bien, elle s'était donné tant de mal pour gagner le petit lapin blanc qu'à sa place elle gagna le premier prix : la belle poupée habillée en fée !
Et la nièce de Mlle Mouton, Gigi, qui n'avait pas gagné une seule fois, reçut le petit lapin blanc aux yeux ronds et suppliants - car, figurez-vous, le petit lapin n'était qu'un prix de consolation !
La poupée habillée en fée était ravissante, mais Mili-Mali-Malou était sûre que Gigi n'aimait pas son lapin de consolation comme il aurait dû être aimé, car les petits yeux noirs et ronds du lapin avaient l'air si triste, si triste. Aussi, en passant près de Gigi, Mili-Mali-Malou caressa le lapin, et Gigi caressa les cheveux de la belle poupée.
Alors Mili-Mali-Malou demanda : ''Tu aimes mieux la poupée que le lapin blanc ?''
Et Gigi répondit : ''Bien sûr !''
Alors Mili-Mali-Malou courut trouver la dame qui avait distribué les prix, et lui demanda si Gigi et elle pouvaient échanger leurs joujoux. ''Mais naturellement !'' dit la dame.
Mili-Mali-Malou et le lapin de consolation rentrèrent donc ensemble dans la jolie maison blanche au toit de chaume, et Papa et Maman, et Bon-Papa et Mémé et Tonton et Tantine dirent tous qu'ils aimaient beaucoup le lapin blanc.
Et figurez-vous qu'un jour le lapin perdit un de ses petits yeux de verre ; et quand Maman l'eut recollé avec un peu de seccotine, ses yeux n'eurent plus l'air triste du tout, mais presque aussi gai que ceux de Mili-Mali-Malou.
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Elles reprirent donc leurs paniers et leurs cannes et revinrent sur leurs pas, en essayant de ne pas avoir de chagrin d'avoir tant marché pour rien.
Elles ne savaient plus que faire, car il n'y avait de mûres qu'à cet endroit-là. Alors elles s'amusèrent à marcher dans le fossé, le long de la haie, en poussant les feuilles avec les gros souliers qu'elles avaient mis pour se protéger des piquants.
Et tout à coup, savez-vous ce qu'elles virent ? Une petite boule de fourrure brune, à quelques pas devant elles, dans l'herbe du fossé.
''Est-ce un lapin ?'' chuchota la petite-amie-Suzanne.
Elles s'approchèrent tout doucement.
''C'est un lapin ! chuchota Mili-Mali-Malou.
- Pourquoi ne se sauve-t-il pas ?'' dit la petit-amie-Suzanne. Elle se baissa et le caressa ; la petite boule de fourrure se débattit. Mili-Mali-Malou, le caressa, et la petite boule se débattit plus fort.
Alors Mili-Mali-Malou s'écria : ''On dirait qu'il a la tête prise dans un trou !''
Elles regardèrent et c'était justement ce qui était arrivé. Pendant que Jeannot-Lapin creusait son trou, la terre s'était écroulée, et il ne pouvait plus ressortir sa tête.
Alors Mili-Mali-Malou et la petite-amie-Suzanne creusèrent tout doucement avec leurs doigts pour écarter la terre. Aussitôt que Jeannot-Lapin put sortir sa tête, il secoua ses oreilles et regarda les deux petites filles avec surprise.
Mili-Mali-Malou et la petite-amie-Suzanne restèrent assises bien tranquilles, se contentant de sourire et de faire de petits signes pour montrer au lapin qu'il n'avait pas besoin d'avoir peur, parce qu'elles étaient ses amies.
Et tout à coup Jeannot-Lapin tourna la tête et se mit à courir de toutes ses force le long du fossé, puis il escalada le talus, entra dans le bois et disparut.
''Oh ! dit Mili-Mali-Malou, nous qui avons toujours eu envie d'un lapin ! maintenant nous en avons un, Suzanne !
- Seulement nous aimons mieux laisser le nôtre jouer dans les champs avec ses frères et ses sœurs, plutôt que de l'enfermer dans un vilain clapier, dit la petite-amie-Suzanne.
- Si nous étions entrées là où c'était défendu, nous ne serions pas passées par ici et nous ne l'aurions jamais trouvé, dit Mili-Mali-Malou. Plutôt qu'un gros tas de mûres, j'aime mieux avoir un petit lapin."
Quand elles revinrent à la jolie maison au toit de chaume, où Mili-Mali-Malou habitait, Papa et Maman, et Bon-Papa et Bonne-Maman, et Tonton et Tantine dirent tous qu'ils aimaient mieux avoir un petit lapin dans le bois, plutôt que toutes les plus belles mûres du monde.
Mais le jeudi suivant, Mili-Mali-Malou et la petite-amie-Suzanne découvrirent un endroit magnifique, plein de mûres, et sans aucun écriteau. Et Mili-Mali-Malou en cueillit un si grand panier qu'il y en eut assez pour faire des tartes aux mûres, et de la confiture, et de la liqueur, et de la gelée, et de la compote, et des mûres à la crème pour Papa et Maman, et Bon-Papa et Bonne-Maman, et Tonton et Tantine - et aussi pour Mili-Mali-Malou !
Et pendant tout ce temps-là il y avait un petit lapin qui gambadait dans les bois et pensait que la vie est belle.
(Et c'est une histoire vraie, ne l'oubliez pas !)
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Dans la jolie maison blanche au toit de chaume, chacun avait son travail - même Mili-Mali-Malou.
Papa cultivait des légumes dans le grand jardin autour de la maison. Maman faisait la cuisine et lavait le linge. Bon-Papa portait les légumes au marché dans sa carriole. Bonne-Maman tricotait des chaussettes, des mitaines et des lainages chauds pour toute la famille. Tonton soignait les vaches qui leur donnaient du lait et les poules qui leur donnaient des œufs. Tantine balayait, époussetait, cousait des robes et des chemises pour la maisonnée.
Et Mili-Mali-Malou, que faisait-elle ?
Eh bien, comme je vous l'ai dit, les jambes de Mili-Mali-Malou étaient courtes mais elles étaient aussi très agiles, tout à fait ce qu'il faut pour faire des courses. Mili-Mali-Malou était donc très occupée à courir chercher des objets, à les rapporter, à faire des commissions de toute sorte.
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Toutes deux s'assirent devant le feu sur de petits tabourets (avec le chien Toby d'un côté et le chat Mistigri de l'autre) pendant que Maman leur faisait des pommes de terre surprise pour dîner.
Maman commença par sortir du four deux belles pommes de terre bien cuites. Puis elle coupa le bout des pommes de terre - presque, mais tout à fait. Ensuite elle ôta toute la pomme de terre avec une cuiller et l'écrasa avec un peu de sel, un peu de poivre et beaucoup de beurre. Enfin elle remit cette bonne purée dans les deux pommes de terre vides, et rabattit le haut comme un petit couvercle.
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La petite fille avait des cheveux courts, et des jambes courtes, et des robes courtes (en coton rayé rose et blanc pour l'été, en serge rouge pour l'hiver).
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