Cavalier vert, tome 1

Un tome 1 qui me laisse un peu partagée. La trame est intéressante : une jeune fille, Karigan, voit son Destin en marche lorsqu'elle reprend la mission d'un Cavalier vert blessé et mort sous ses yeux. Les cavaliers verts sont, en apparence, des messagers royaux. Mais les secrets de cette corporation sont infinie et il semble que Karigan, qu'elle le veuille ou non, y a entièrement sa place. Un royaume est menacé, la magie comme le Destin sont à l'oeuvre, des peuples anciens sont en coulisse. On sent une petite pointe d'inspiration chez Tolkien je trouve. Quant au personnage de Karigan, il est classique et plaisant à la fois. Pour autant, cette trame, toute intéressante qu'elle soit, est contrebalancée par pas mal de longueurs tout au long du récit et quelques confusions qui contribuent d'autant plus à ralentir la lecture. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans, gênée par ce rythme particulier. Pour un récit d'aventure, les chapitres ne sont pas ce qu'il y a de plus haletant. Aussi, je me tâte grandement à poursuivre cette série... A voir!

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Cavalier vert est une série de high fantasy écrit par l'américaine Kristen Britain.
Ce premier tome raconte comment Karigan G'ladheon, exclue de son école de façon injuste, fait une fugue pour expliquer ses actes auprès de son père qu'elle aime beaucoup. En chemin, elle croise F'ryan Cobblebaie, un Cavalier Vert. Celui-ci, à l'agonie, touché mortellement par des flèches, lui demande de continuer sa mission, càd porter un message au souverain.
Elle devient alors, sans s'en rendre compte, un Cavalier Vert, un des légendaires messagers du roi Zacharie Basseterre. Elle récupère le cheval ainsi que l'insigne magique propre aux Cavaliers Verts .
Traquée par des assassins au service d'un mystérieux sorcier, Karigan pourra compter sur « cheval » et les mystérieux pouvoirs qu'elle va découvrir au fur et à mesure de sa longue chevauchée.
C'est avec plaisir que j'ai découvert le personnage de Karigan et son univers. Je me suis laissée porter par l'écriture et j'ai vraiment craqué. Karigan est une jeune fille attachante, effrayée et souvent dépassée par les événements, qui doute, qui n'a pas peur de montrer ses sentiments et qui apprend de ses erreurs.
Il y a une multitude de personnages secondaires attachants également, telles les soeurs Sorbier, mystérieuses et vieilles dames, gentilles fées farfelues so british ou comme Larenne Stèle, Capitaine des Cavaliers Verts au caractère bougon mais si fière de ses cavaliers. Ce que j'ai également beaucoup apprécié c'est la vison des liens qui peuvent exister entre le cheval et l'homme. Cavalier vert est avant tout une histoire d'aventures, semée d'embûches, de combats, de pièges, de spectres, de magie.
L'auteure ne distille que des bribes d'explications tout au long du livre, on a envie d'en découvrir plus, ce qui rend addictif. J'ai passé un excellent moment avec ce premier tome.

De la fantasy jeunesse pas mal du tout ma foi, ce fut très bien en ce qui me concerne pour lire en vacances au bord de la piscine. ;)

Kaligan est une jeune fille plutôt aventureuse qui, suite à une exclusion pour avoir provoqué en duel un fils de gouverneur, s'enfuit de son école.
En chemin, elle croise un cavalier vert blessé gravement. Avant de mourir, il lui demande d'achever sa mission en apportant un message important au roi de Sacoridie.
Le début d'une grande aventure et de nombreux dangers à affronter…

J'ai bien apprécié l'univers médiéval proposé par l'auteure et la complicité qui s'installe entre la cavalière et sa monture.
Le schéma du récit est plutôt classique, avec différentes rencontres qui vont l'aider et la préparer dans sa quête, des épreuves à surmonter face à des adversaires redoutables pour aboutir à l'affrontement final.
Mais la lecture est fluide et agréable, on ne s'ennuie pas et on se laisse embarquer facilement par l'histoire.

Juste un bémol sur la répétition excessive selon moi des « Si fait » et « Non pas » qui m'ont rapidement agacée.

Il n'empêche que je lirai volontiers la suite, surtout que les trois premiers tomes trainent depuis plusieurs années dans ma liseuse.

Challenge multi-auteures SFFF 2023

Je découvre un auteur et un premier tome excellent !
Karigan ,jeune fille de bonne famille au tempérament un peu fougueux , s'enfuie de son école après une bagarre pour s'expliquer devant son père avant que ne le prévienne le doyen. Sur son chemin, elle croise la route d'un cavalier vert (message du roi) mourant. Celui-ci l'implore de prendre sa relève et de mener son message au roi. Commence alors pour la jeune fille une aventure dont elle ne se serait pas doutée quelques heures avant...
Magie, suspense, monstre effrayant, complot et espions, tout y est pour en faire un roman d'aventure haletant. L'héroïne est attachante et même si par moment on devine un peu ce qui va se passer , on est scotché au roman ! Je me suis régalée au côté de Karigan et j'ai hâte de lire le tome 2 pour savoir ce qui va la faire changer d'avis à propos de son avenir . Une saga prometteuse !

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J'avais vu la couverture avant qu'elle ne soit changée pour l'édition 10€ par Bragelonne. Ça m'avait eu l'air d'un petit roman écrit comme ça, sympa, un peu dans l'esprit de la Table Ronde, et je pensais qu'il s'agissait d'un one-shot. Pauvre naïf que j'étais... Mais bon, ça ne m'a pas coûté un picaillon car j'ai pris toute la série à la bibliothèque plutôt que de l'acheter dans une librairie où j'en aurais eu pour mon portefeuille connaissant Bragelonne :p
Ça, c'était la petite histoire, maintenant passons au vif du sujet. On aurait pu s'arrêter au tome 1, et ç'aurait été plutôt bénéfique, étant donné la trempe des suivants (mais on y reviendra...). En attendant, du côté de celui-ci... eh bien c'est très agréable. Mais ça ne fait pas tout.
Apophis l'aura d'ores et déjà remarqué, le worldbuilding est loin d'être original, pour des tas de raisons. L'ambiance Renaissance est quasiment identique à celle médiévale (pas d'armes à feu, pas de nouveaux courants philosophiques contestataires ni rien, et je me suis vraiment imaginé Mirpuits comme un endroit parfaitement moyenâgeux), moins le côté mystique et ancien qui a fait que tellement d'auteurs se soient basés sur cette période plutôt qu'une autre. L'auteure se rattrape tout de même sur ce point étant donné que son univers connu n'est pas un doublon de notre Vieux Continent, étant donné que de nombreux éléments d'Amérique du Nord y rentreront (mais ça se verra surtout dans le tome suivant). En revanche... Bah, c'est de la bonne vieille high fantasy comme on en a l'habitude. Gentils, méchants, une ou deux nuances, ça ne va pas plus loin. Les méchants ont vu leur grand méchant battu une première fois il y a bien longtemps, sauf qu'il n'est peut-être pas complètement mort, et les gentils vont s'en reprendre plein la tronche. Ensuite, les personnes jolies, de deux mètres de haut environ, avec des oreilles pointues et de longs cheveux qui vivent dans les bois, vous pouvez très bien les appeler Élétiens, les lecteurs se douteront bien qu'il ne peut pas s'agir de hippies imberbes.
Deuxième point de déception, le magicbuilding semblait partir sur la musique, thème déjà vu mais toujours fascinant et plein de facettes inexplorées (imaginez une magie qui se baserait sur le dubstep), mais on se rend finalement compte... qu'il n'y en a pas. En tout cas, l'auteure met des tas de sortilèges fantasmagoriques sans jamais expliquer comment c'est possible. Autant ça pourrait être pardonné chez un petit auteur français qui écrit son premier roman, mais là, bon sang, c'est de la littérature SFFF américaine ! Les gens là-bas sont des experts, et vu l'entourage de Kirsten Britain (entre autres Terry Goodkind et Marion Zimmer Bradley), c'est étonnant que ce "détail" soit passé sous le nez de tout le monde.
Rien que pour ces deux raisons, certains enlèveraient la moitié des étoiles que j'ai mises. Il n'empêche, on a de sacrément bons côtés... L'héroïne est une jeune femme caractérielle (mais sans en faire trop, et pas dépourvue de jugeote), pas du type pauvre-orpheline-de-la-plus-basse-classe-d'une-société-indigne-et-monarchiste-et-dystopique - d'ailleurs, la monarchie est plutôt bien vue malgré ses opposants, ce qui détonne des tonalités anti-royalistes que certains ont pu mettre pour se donner un air dans le temps -), jeune femme, donc, propulsée dans l'aventure comme ça de manière assez surprenante et à qui il arrivera tout un tas de trucs extraordinaires sans qu'on en rajoute trop non plus. Et puis, il y avait cet aspect nature, à travers les grandes forêts et les chemins délaissés de campagne, qui m'a beaucoup plu (et qui s'est évaporé malheureusement dans la dernière centaine de pages). Et, comme ça, tout un tas de petites nuances dans l'univers qui faisaient qu'il n'était pas en carton-pâte non plus. Tout ce qu'il me fallait pour passer un bon moment. Après, le reste de la série... Des hauts, des bas... Mais j'aurais l'occasion d'en reparler bien vite.