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Critique de palamede


Poussée par le désir de redécouvrir des oeuvres lues à l'adolescence, après les très beaux, Tess d'Urberville de Thomas Hardy et Les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë, je me suis plongée dans Jane Eyre dont j'avais, je dois l'avouer, peu de souvenirs.

Et j'ai été véritablement transportée par l'histoire de Jane, une orpheline pas très jolie, souffre-douleur de cousins qui finit par être mise en pension par sa mère — où les conditions insalubres causent la mort de sa meilleure amie. Par la suite, il semble que sa vie s’éclaire quand elle devient professeur puis gouvernante chez un châtelain. Mais l’homme dont elle tombe amoureuse est prisonnier d'un terrible secret.

Toute la force de ce roman ne vient pas de l'histoire — qui racontée comme cela fait penser à un récit à l'eau de rose —mais à la qualité de l'écriture de Charlotte Brontë, au réalisme d'une époque et de la personnalité des personnages : la droiture et l'intelligence de Jane, l'ambiguïté de celui qui ne peut l'aimer librement, la bonté de sa meilleure amie, la perversion de sa famille adoptive. Des qualités qui font de Jane Eyre un très grand roman d'amour.
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