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sur 25763 notes
Ah, le fameux Da Vinci Code ! Qu'ajouter d'un peu original à toutes ces critiques amoncelées depuis tant de temps ? Pas grand-chose, j'en ai peur...
Personnellement, je l'ai lu en une seule nuit, une nuit bien blanche. Fut-ce un bien, fut-ce un mal ? Cela démontre de l'addiction que peut provoquer ce thriller de bonne facture tout d'abord, mais cela peut aussi présager d'une faible qualité de style. Beaucoup se focalisent sur le contenu, entre sociétés secrètes et contre-sens bibliques, mais est-ce si important de préciser que les aspects historiques sont plus ou moins détournés (plutôt plus que moins, c'est évident) ? Il faut surtout reconnaître que Dan Brown n'a pas son pareil (ou peu en tout cas) pour appuyer ses récits mystico-historiques sur des faits tendancieux, sur ce qu'on pourrait appeler des angles morts de l'Histoire. On passe un très bon moment, il me semble, à suivre les pérégrinations hasardeuses de ce Robert Langdon moins faiblard qu'il ne pourrait y laisser paraître et de sa jeune coéquipière du moment.

De monuments célèbres en ruelles sombres, on court, on court et on ne s'arrête qu'à la fin pour reprendre son souffle ( et son cerveau par la même occasion) et uniquement se rendre compte que le voyage fut trop court, car plus que la fin c'est bien le voyage qui mérite un bon point. C'est bien là l'essentiel pour un thriller de bonne facture.

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C'était donc ça, le livre qui fait trembler le Vatican ? Ce roman policier construit comme un téléfilm où un type, beau, et une fille, bonne, s'évertuent à résoudre des énigmes de potaches pour découvrir le secret scandaleux que tout le monde connaît déjà, le fait que Jésus était un homme, qu'il a baisé Marie-Madeleine et qu'il l'a engrossé (pourquoi pas ?) et qu'ainsi donc il n'était pas le fils de Dieu, Dan Brown faisant fi, dans un roman qui use et abuse de la notion de mystère, du mystère de l'identité du Christ, vrai dieu et vrai homme.

Passons. Da Vinci Code n'est rien d'autre qu'une nouvelle version d'Indiana Jones, à la sauce américaine, avec le meurtre initial, l'erreur de la police, la fuite (si peu) rocambolesque des héros, la trahison du bon bougre devenu machiavélique, les micros cachés, deux ou trois morts qui traînent, la retrouvaille de la grand-mère et du frère perdus de vue (tout juste si Jacques Pradel n'est pas là avec sa caméra) et le baiser final, prude, sans la moindre trace d'érotisme, alors que le livre entier s'applique à magnifier le Féminin Sacré.

Comment comprendre alors le succès fulgurant de ce roman ? Avouons la chose : moi-même je me suis laissé prendre. Il y a cette impression de collaborer à la découverte d'une vérité qui bouleverse l'ordre du monde en déchiffrant des anagrammes, cette satisfaction de se sentir soi-même le découvreur, comme si la solution d'un sodoku pouvait faire s'effondrer une civilisation entière. A ce petit jeu-là, la fin du livre ne peut que décevoir. Rien. Cette écume. Vierge vers. A n'en désigner que la coupe, le calice, le Saint-Graal. le vrai mystère est sans doute là : par quel miracle un petit roman policier de rien du tout peut-il devenir une affaire mondiale ? le dévoilement de ce secret-là me paraît beaucoup plus complexe que le jeu de piste de Dan Brown.
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Je ne souhaite pas alimenter outre mesure le débat qui se fait depuis bien longtemps sur ce livre. Néanmoins, ses détracteurs sont bien durs avec lui, il me semble : soit on ouvre ce livre en sachant qu'il s'agit là d'une oeuvre de fiction et on accepte les libertés prises par l'auteur par rapport à L Histoire ; soit on a des convictions incompatibles avec cette fiction et, dans ce cas, on n'ouvre pas ce livre.

Toujours est-il qu'il sera difficile de reprocher à Dan Brown d'être un mauvais narrateur : excellent policier, son livre garde en haleine son lecteur jusqu'au bout et ceci malgré ses quelques 600 pages ; les ficelles, certes, sont ultra-classiques, mais elles fonctionnent parfaitement.

Par ailleurs, loin de donner crédit à toutes les théories historiques évoquées dans Da Vinci Code, reconnaissons-lui le mérite de nous faire réflechir sur l'évidence et sur la façon dont notre Histoire se fait et se transmet. Cette lecture, associée à celle des Falsificateurs d'Antoine Bello, a de quoi nous poser des questions sur la véracité de nos convictions et sur la façon dont les "médias" ont fabriqué et continuent de fabriquer l'information.

Et bien, si cela dérange certain de remettre en question les certitudes, est-ce vraiment la faute de Dan Brown ?
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Des années après sa sortie, on se demande tout de même pourquoi ce livre a fait tant couler d'encre. Je me souviens aussi que les documentaires, parfois farfelus, parfois intéressants, affluaient à la télé sur les Templiers et autres sujets vaguement abordés dans le roman. Bon, y'a pas de quoi crier au génie, et dire que c'est un bon roman me paraît assez exagéré. Pour autant, pas de quoi crier au scandale non plus. Les succès de librairie sont rarement des chefs-d'oeuvre. Celui-là n'est pas spécialement bien écrit, mais il se lit. A condition de faire fi des ridicules énigmes qu'un enfant de huit ans serait en mesure de résoudre, d'oublier que Dan Brown, qui a dû voir des marchands de marrons chauds à Paris en hiver, s'imagine qu'il s'agit là d'un métier à l'année (on en voit ici au mois d'avril, ce qui est assez peu courant, même chez moi qui habite à l'Est de la France). A condition également d'oublier que Dan Brown ne possède pas la moindre notion de phonétique historique du français (l'explication consacrée à l'évolution phonétique de l'expression Saint Graal vaut son pesant d'or). Si on respecte une dernière condition, à savoir lire ce bouquin au second degré - même si c'est probablement aller contre l'intention première de l'auteur -, alors tout va mieux. On découvre une oeuvre d'un humour décapant. Du coup, je me suis pas mal amusée à suivre les pérégrinations des personnages et les théories délirantes de l'auteur sur le Graal. C'est assez stupide dans l'ensemble, mais c'est un livre drôle - et incroyablement méconnu en tant que tel !
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Enfin, je me suis décidée à lire ce roman !
Il était temps ! le tapage médiatique qu'avait suscité ce livre à sa sortie m'avait quelque peu rebutée à l'époque. Mais aujourd'hui je peux enfin partager mon ressenti sur cette lecture.

J'ai eu la chance de découvrir cette histoire à travers le magnifique livre illustré des éditions JC Lattès. On y trouve des photos des lieux décrits, des images d'objets d'art, des tableaux, des esquisses de Leonardo Da Vinci, des portraits, des plans... j'ai pris beaucoup de plaisir à observer tous ces précieux clichés tout en lisant l'histoire.

J'ai été agréablement surprise par les nombreux jeux de pistes dans lesquels l'auteur nous entraîne. On s'engage dans un rythme effréné qui tient notre attention jusqu'au bout.
On sent que l'auteur est passionné par les domaines qu'il traite: l'art, les chiffres, les symboles, l'histoire, les énigmes, les légendes... j'en ai appris des choses en lisant ce roman! En plus d'être captivant, il a été pour ma part très enrichissant.
J'ai aimé suivre nos deux personnages, Robert Langton et Sophie Neveu à travers leur quête pour découvrir le mystère qui se cache derrière le meurtre de Jacques Saunière.
Tout est bien ficelé. L'histoire est palpitante et pas uniquement centrée sur l'aspect biblique comme je le craignais. Les changements de décors sont nombreux et les petites anecdotes autour des différents lieux sont à chaque fois instructives.
En plus de son savoir, Dan Brown possède un réel talent d'écriture, c'est indéniable.

Un roman que j'ai tardé à lire malgré les encouragements de mon entourage, mais même si la vague est retombée avec le temps, j'ai pris énormément de plaisir à le découvrir.
A présent, je vais aller voir du côté de l'adaptation cinématographique afin de pouvoir comparer!
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Il n'est pas mal ce petit roman policier. Alors pourquoi tant de haine et de passion ? Bon, évidemment presque 90 millions d'exemplaires vendus, cela peut surprendre, interroger, énerver, susciter de la jalousie, paraître disproportionné par rapport au contenu de l'objet.

A mon sens, Dan Brown est surtout un bon « cuisinier ». Pour créer une nouveauté qui plaise, il s'inspire des plats des autres, ajoute des ingrédients épicés qui vont en séduire beaucoup, et en rendre malades quelques-uns, qui vont le crier très fort, mais contribuer largement à sa notoriété et à son succès.

C'est ce qu'il a fait avec Da Vinci Code, pour lequel on lui reproche de s'être inspiré « largement » d'autres ouvrages, de mettre en cause l'Opus Déi dans la lutte secrète qui opposent l'Église catholique romaine et le Prieuré de Sion au sujet de la paternité de Jésus, de prétendre faire des révélations confirmées sur la richesse des Templiers.

Une provocation impardonnable pour les uns, un sujet de roman où, par définition, la création autorise tout (ou presque), pour les autres, - même d'affirmer au début du livre : « Toutes les descriptions de monuments, d’œuvres d'art, de documents et de rituels secrets évoqués sont avérées ».

Reste qu'en dehors de la polémique, qui est avant tout un acte marketing (très réussi) de l'auteur, ce petit roman policier n'est pas mal. Mais ce n'est bien sûr que mon avis.
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Ah ! les américains et l'histoire de France ! Non, décidément, ils ne font pas bon ménage !
Le tapage médiatique fait autour de ce roman m'a incité à lire le fameux Da Vinci Code quelques temps après sa sortie. Je mentirais en disant que j'ai détesté. le rythme est soutenu, l'intrigue policière assez prenante. Mais pour moi qui avait lu une dizaine d'années auparavant l'Enigme Sacrée, il était évident que l'histoire n'était qu'un plagiat. Je n'ai guère apprécié cette forme de mensonge. Dan Brown aurait pu avoir l'honnêteté de signaler l'origine de ses sources en quatrième de couverture ! C'était me semble-t-il la moindre des choses ! Certains me rétorqueront qu'à son procès, Dan Brown a soutenu mordicus qu'il n'avait jamais lu l'Enigme Sacrée. C'est cela oui ... A d'autres !
D'ailleurs, on retrouve le même cas de figure dès les premières pages. La mise en scène théâtrale du crime n'est là aussi qu'une piètre copie de l'entrée en matière du Pendule de Foucault, mon livre fétiche en plus de ça ! Umberto Eco place sa spectaculaire introduction au musée des Arts et Métiers de Paris, Dan Brown déciément en panne d'inspiration au Louvre. Mais, laissez-moi vous dire que Dan Brown est loin, très loin de posséder le talent, l'érudtion et le génie d'Umberto Echo.
Autre chose, le professeur Langdon devrait songer à refaire un petit tour sur les bancs de son université. Car, à toutes fins utiles, je rappelle à l'auteur du Da Vinci Code que ce n'est pas le pape Clément V qui a signé l'arrestation des Templiers comme il espère nous le faire croire mais bien le roi Philippe le Bel ! Seulement voilà, dans ce cas la belle théorie de Dan Brown s'effondre : l'Eglise de Rome ne serait alors plus à l'origine du vaste complot imaginé par certains. Bref, c'est toute la trame du roman qui s'effiloche et retombe à plat comme le soufflé de ma grand-mère !
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Ce roman, c'est vraiment sur le tard - volontairement - que je l'ai découvert ! Après avoir été déçue par le film à l'époque où il est sorti, c'est un peu à contrecoeur si des années plus tard je me suis finalement décidée à le lire. Je n'en avais même pas envie. Les commentaires envers les deux oeuvres étaient si élogieux que c'est avec méfiance que je me suis mouillée...

Eh bien finalement, j'ai été agréablement surprise par le roman ! Je l'ai vraiment apprécié de bout en bout et cela m'a fait par la même occasion mieux apprécier le film. Je pense que les deux formats se complètent bien au niveau du contenu et que l'on a plus de chances d'aimer les deux si on a lu et vu les deux oeuvres. Certains éléments s'expliquent mieux tant sur papier que sur écran. le combiné des deux fut pour moi donc une recette qui fonctionne.

L'histoire est excellente, les personnages plaisants à suivre et bien que complexe en détails, le récit devient une sorte de "chasse aux trésors" haletante en de multiples endroits en Europe, avec de nombreux traîtres aux trousses. L'ambiance est excitante et j'ai été souvent émerveillée par les liens établis entre chaque point, bien que notre Robert Langdon se trouve à être "bien chanceux" et "un peu trop brillant pour être vrai". Avec des contacts et des moyens financiers de grande envergure, il est plus facile pour lui de trouver une issue de secours que le commun des mortels, disons...Il s'en sort toujours, peu importe la situation.

Cet aspect un peu "James Bond" en moins, le récit global et le sujet demeurent intéressants - fascinants, même ! - et j'ai eu du plaisir jusqu'à la fin. Je m'attendais à un style lourd, laborieux, compliqué, long à n'en plus finir, mais non, pas du tout ! Comme quoi il vaut parfois la peine de passer par-dessus ses préjugés et donner une chance à un roman...
Je n'ai tellement aucuns regrets que j'ai même gardé le bouquin en sachant que tôt ou tard, il me plairait de le relire ! Bref, une découverte qui est allée bien au-delà de mes attentes !
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Le Da Vinci Code est le premier livre que j'ai pu lire de cet auteur. Habituellement, je déteste lire les bouquins primés par les médias. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois là, je m'étais laissée avoir. Soyons honnête, ce roman m'a plu puisque je l'ai lu en deux ou trois jours. Ceci dit, contrairement à certains qui ont cru dur comme fer à ce que pouvait raconter Dan Brown, je l'ai lu dans l'optique d'un roman policier. Et je dois dire que c'est plutôt pas mal fait car le style - simple, sans toutefois tomber dans le simpliste - rend la lecture agréable. le suspens est soutenu, ce qui fait qu'on ne ressort pas le nez de ce bouquin avant la fin.

Maintenant, il faut relativiser les choses: oui, le Da Vinci Code est un bon polar, non, il n'a rien d'historique. Il y a même des erreurs. A partir de là, lorsque j'ai vu, à l'époque, la file d'attente au Louvre, avec tous ces gens qui avaient leur exemplaire de Dan Brown à la main et qui venaient sur LE lieu "sacré" (c'est ironique bien sûr), je n'ai pas compris. Est-ce que je me rends sur les lieux décrits par Agatha Christie , Simenon ou Exbrayat ? le problème est bien là. Beaucoup ont vu dans ce roman LA vérité. Ils ont perdu pieds, ne se souvenant même plus qu'il s'agissait bel et bien d'une fiction, non d'un ouvrage philosophique ou historique. Qu'a voulu réellement Dan Brown ? Je sais qu'il aime bien faire des polars ésotériques. En tous les cas, quelle que soit sa visée, il a bien réussi à accrocher le lecteur.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Étonnant comme un thriller iconoclaste peut déclencher une polémique plutôt excessive compte tenu de la minceur de ses arguments historiques !
Dan Brown a pondu un succès commercial extrêmement bien programmé en assemblant avec un peu de doigté quelques grandes lignes historiques, un brin d'ésotérisme, beaucoup d'imagination, une bonne dose de suspense et un marketing de choc. Résultat : un best-seller mondial retentissant que quelques lecteurs prennent pour argent comptant, alors forcément y en a que ça énerve que les américains viennent se balader à St-Sulpice avec leur appareil photo espérant traquer un moine avec sa cilice ! Mais bon, il faut admettre que le thriller est rondement mené, du moins au début, et permet de faire un Paris-Toulouse en train sans voir le temps passer, et c'est tout ce qu'on lui demande… dommage quand même que la fin soit si ridiculement bâclée. J'ajouterais qu'il ne faut SURTOUT pas voir le film qui est une grosse daube !
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