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EAN : 9782757813249
378 pages
Seuil (12/03/2009)
3.71/5   46 notes
Résumé :

Qui sont les druides ? Depuis l'Antiquité, ils suscitent un étrange intérêt et demeurent énigmatiques. S'ils ont eux-mêmes cultivé le mystère, mythes et idéologie ont, durant les deux mille ans qui ont suivi leur disparition, contribué à brouiller encore davantage leur image.
Prêtres, magiciens, devins, maîtres à penser ésotériques : les fonctions qui leur ont été attribuées sont aussi diverses que contradictoires.

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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un ouvrage médiocre et hormonal .
Le commentaire des textes par l'auteur est du niveau d'une partie de bille en maternelle , et je vous conseille de ne pas le lire avant de connaitre assez bien le sujet et encore juste pour rigoler un bon coup ou bien pour soigner une grave dépression chronique .

L'auteur se drape dans sa dignité quand il faut démonter les hypothèses des collègues , comme celle des anciens , personnellement j'aurais préféré des arguments , plutôt que sa feuille de vigne lapidaire .
L'auteur passe son temps à définir ce que ne sont pas les druides ( Selon lui ) et il cherche finalement à poser sa Doxa : Les druides sont des philosophes pas très loin des grecs et à l'ombre des oliviers en fleurs .

C'est pathétique de voir ce sujet abordé de cette façon médiocre alors que c'est un sujet à la richesse infinie , si on mobilise des champs variés : les lettres celtiques , les témoignages des anciens , l'archéologie , les études indo-européennes et indo-iraniennes , les religions antiques et protohistoriques européennes … Enfin on gagne aussi à réfléchir sur le pourquoi du comment Rome s'est acharnée à détruire le druidisme , alors que l'empire inclinait par principe et presque systématiquement , à respecter la quasi-totalité des cultes préexistants aux conquêtes romaines , même si c'était de préférence en dehors de l'Urbs , souvent et ce jusqu'à une époque tardive .

Franchement ce n'est pas dans ce bouquin que la lumière sera , autour de ces problématiques et même si peu de pistes et pas de trouvailles . L'auteur reste près de pas mal de textes , mais il n'autorise pas le lecteur à se les approprier , par contre il débite sa Doxa , à tour de pages .
Le corpus des sources antiques autour des druides est complexe et contradictoire , mais occasionnellement contradictoire et non pas systématiquement . Ce n'est pas cet auteur qui donnera du sens à ce corpus de texte pourtant éloquent en lui-même et si on l'insère dans une approche pluridisciplinaire . Mais principalement l'auteur fait des assemblages douteux et il développe des énoncés d'une pauvreté sidérante pour décrédibiliser certains de ces textes et pour secourir son édifice théorique médiocre .

En 58 , lors de la conquête romaine l'auteur énonce que les druides sont en passe de disparition . Il faut le faire …. Heureusement que le ridicule ne tue pas .
Il est « vrai » (comprenez que c'est faux ) que concernant les druides , César cite des textes « anciens « et respectables pour crédibiliser sont récit , notamment Posidonies d'Apamée , 135- 51 BC . Les infos de César le précéderaient donc d'un gouffre historique abyssal , d'une durée abyssale de : 40 ans ( hum ! ) . Quarante ans , autrement dit une seconde pour l'histoire des religions , je passe …

L'auteur éructe également , une image des druides philosophes . Oui , si on veut mais des philosophes d'un type particulier ( probablement mystico-rationnels ) et pas très « pythagoriques « , comme l'auteur nous le pose en apéro , même s'il y a des accointances spectaculaires mais très circonstanciées .
Si J'osais , je suppurerais que l'auteur étant archéologue , il aurait oublié de faire des études d'histoire antique , ce qui expliquerait que pas mal de choses lui passe au-dessus de la tête .

C'est triste car un spécialiste des lettres celtiques ou des études indoeuropéennes lui aurait changé la vie … Sans arguments étayés ( des incantations donc ) l'auteur s'appuie sur saint Hyppolite , qui place les druides à l'école de Pythagore ( on ne rigole pas , svp , merci ) .

Si vous voulez connaitre un peu ce sujet , au-delà des confessions précieuses d'Obélix , malheureusement il vous faudra suer , et acquérir une solide connaissance historique répartie sur géographie très vaste , dans de nombreux ouvrages , en allant bien plus loin que dans la Celtie . Pour connaitre les druides , il n'y a Toujours pas de Potion Magique…

Si vous vous penchez sur les religions antiques d'origines indo-européennes en Europe vous découvrirez que sont vraiment accessibles , celle des grecs et celle des romains . Des religions très particulières et atypiques du point de vue évolutif en contexte indo-européen.
Ces religions sont cantonnées largement aux sanctuaires , les mythes sont devenus de la poésie principalement , assez déconnectée du culte ( bien que encore dotées d'un potentiel spirituel important ) et le culte lui , qui est largement devenu une affaire civique . Il y a cependant au moins deux exceptions notables à cette tendance poliade de la religiosité : les cultes à mystères et les Dyonisies . Cette évolution est une mue considérable et un bouleversement presque aussi important que l'avènement du christianisme plus tard . C'est un séisme en fait car cette dynamique réorganise intégralement le fonctionnement du numineux dans ces religions , du tout au tout . Même si ceci ne se produit pas sur un mode exclusif et si c'est au fil de cinq siècles d'évolution .

Il est donc assez naturel que l'auteur ne pense pas spontanément a resituer la religion druidique dans un cadre indoeuropéen plus vaste . le lien avec Pythagore est loin d'être idiot car en effet les pythagoriciens sont au coeur d'une pensée indoeuropéenne de par au minimum , des influences orientales ( indo-iraniennes ) . Mais il s'agit d'un héritage partiellement commun entre les deux aires culturelles . Pour se faire une idée vivante de cet univers celtique religieux , foisonnant et omniprésent , ce n'est pas en arpentant lande bretonne que vous y réussirez , c'est plutôt avec une ballade dans l'Himalaya hindou ( Himachal Pradesh et Uttar Pradesh ) que vous y réussirez . Avec ces rivières remplies de blocs de roches géants et parsemées de chapelles votives à demie immergées où les dieux sont représentés sous la forme de pierres colorées sommairement peintes , ou bien ceux au fond des forêts de pins , avec du bois peint ou encore avec des pierres colorées . Ces images portant aussi la trace des couleurs laissées par les offrandes votives sang ( très rarement ) , fleurs , nourritures . En effet les populations du nord-ouest de l'Inde ( et au-delàs celles de culture dardique ) sont relativement proches de l'univers religieux des scythes , qui eux-mêmes étaient très proches des celtes . Les plus proches des indo-européens parmi les indo-iraniens .

Pour découvrir l'univers indo-européen un nom et un seul : Bernard Sergent .

L'image la plus véridique que vous pouvez vous faire du druidisme d'un point de vue dynamique , serait de visualiser le monde indien , celui des pandits et des ascètes . Les celtes possédaient une religiosité assez éclatée avec des niveaux par paliers de sacré . Des cultes locaux autours de la fertilité , autour des grandes figures d'un panthéon vivace et nombreux , vivant car insérée dans des processus magiques et spirituel personnalisés . Les épopées étaient un véritable espace sacré vivifiant qui irriguait différents plans de religiosité et vraisemblablement des courants poétiques aussi .
Les druides étaient un véritable clergé qui ne se cantonnait pas aux sanctuaires , à l'enseignement et aux aspects civiques de la religion . Ils étaient à la confluence de l'histoire , de la magie , des sciences , des mythes et de dogmes , de la morale et de croyances comme la métempsychose , et le monde était vraisemblablement le résultat d'une véritable histoire sainte d'ampleur cosmogonique , avec des univers qui se superposaient et entre lesquels des transgressions étaient possibles , souhaitables ou inévitables et redoutées . Les rituels étaient probablement connotés d'une efficacité magique . Ces puissants personnages était au coeurs de la politique souvent .

La religion druidique n'excluait pas le sang dans les rituels ( celui des hommes aussi , très probablement , n'était pas exclu par principe ) . L'archéologie est éloquente à ce sujet , au moins en tout cas , elle témoigne sur le peu de respect que l'on avait potentiellement pour le corps humain , qui pouvait servir sans problème de trophées votifs dans cet univers celtique . Pensez à ces bois sacrés inquiétants remplis d'ossements qui n'ont rien de romantiques , ou bien à ces trophées macabres composés de corps humains mutilés . Des rituels complexes de sacrifices humains en rapport avec des cultes chtoniens , sont attestés au moins jusque le deuxième siècle avant l'ère commune .

Le corpus philosophico-religieux de ce clergé était oral par volonté rituelle ( magico-rituelle probablement ) . Ce n'est pas par ignorance de l'écriture qui est connue des celtes ( alphabet grec et alphabet latin plus récemment ) mais de par la volonté de conserver l'oralité au centre de la vie religieuse , en vertu d'une croyance en la puissance du verbe prononcé et de l'oral vivant et non figé .
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Depuis toujours, la civilisation celtique, et les druides en particulier, ont suscité une certaine fascination au sein de nos sociétés. Certaines images nous viennent ainsi de façon spontanée lorsque l'on aborde la question : le célèbre Panoramix préparant sa potion magique, des hommes plutôt âgés et à la longue barbe blanche recherchant au milieu de forêts obscures des plantes sacrées ou bien s'apprêtant à pratiquer un sacrifice ou de mystérieux rituels autours de quelques pierres levées... La superposition de toutes ces images, ajoutée au caractère contradictoire des sources et des informations que l'on peut trouver un peu partout, aboutissent à faire du druide un objet que l'on peine à identifier et à définir.

C'est dans le but de lever le voile sur cet épineux problème que J-L. Brunaux, éminent antiquiste, s'est penché sur la question dans cet ouvrage très novateur et extrêmement complet. L'auteur y recense pour nous toutes les connaissances dont nous disposons actuellement sur les druides afin d'aboutir à une définition plus nette, lavée de tous les clichés que l'on trouve d'habitude à leur sujet, de ce qu'ils furent exactement, de leur rôle au sein de la société celtique avant et après la conquête des Romains... le sujet est extrêmement complexe mais le tout est présenté avec beaucoup de clarté et de précision. Nous avons ainsi à faire à un ouvrage très bien structuré et ponctué d'assez de petites anecdotes ou faits peu connus pour que la lecture se fasse agréablement.
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Encore un livre sur les druides ? Eh oui. Et je l'ai acheté sans trop savoir pourquoi car j'avais un stock fourni dans ma bibliothèque. Je l'ai lu et voilà : formidable, efficace, un bon coup de pied dans la fourmilière des idées reçues.
D'emblée, Jean-Louis Brunaux établit un rapport précis des connaissances, voire croyances véhiculées sur les druides depuis des siècles, dont la plupart nous sont parvenues grâce à des personnalités aussi crédibles et désintéressées que Jules César (sic), Cicéron (hum) et d'autres. Parmi ces autres figurent des philosophes, voyageurs, savants contemporains des druides, qui sont entrés en relation avec eux, les ont étudiés mais dont les écrits n'ont pas réellement fait l'objet d'études approfondies.
En croisant leurs témoignages avec les découvertes livrées par l'archéologie, et les apports de textes anciens historiques et philosophiques, l'auteur, Directeur de recherche au CNRS, se livre à une enquête rigoureuse et passionnante, qui assurément élève le débat et éclaire d'une lumière plus vive le rôle de ces hommes indissociables de la société celte.
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Après avoir rigoureusement démonté les biais de logique et les interprétations des autres auteurs ayant écris sur le sujet des druides celtes, Jean-Louis Brunaux reproduit par moment les mêmes erreurs. Travers dommage pour une étude qui ne manque au demeurant pas de qualité. On retiendra que des celtes historiques on sait finalement bien peu de choses, en particulier pour ces druides qui ont créé bien des fantasmes.

Dès l'introduction, Brunaux attaquera de front ce qui est pour lui la grosse erreur des études sur les celtes. L'erreur vient de l'usage assez large de ce qui peut être entendu comme « celte ». On va dire qu'il y a 3 espaces-temps qui se superposent, et qui n'ont rien à voir.
— D'abord les Celtes historiques, entre le 8e siècle avant JC et le début de notre ère ; ceux là sont surtout présent en Gaule, Belgique, une partie de l'Allemagne, la Suisse.
— Ensuite les mythologies et légendes dites celtiques également, mais au Bas Moyen en Irlande principalement.
— Enfin les régions qu'on dit celtiques aujourd'hui, donc Irlande, Ecosse, Pays de Galle et Bretagne.
Le rapport entre ces trois espaces-temps est finalement assez lointain. En tout cas, nous dit Brunaux, on ne peut absolument pas s'appuyer sur les mythes Irlandais de l'an 1000 pour comprendre les celtes continentaux qui ont vécu près de 1500 ans plus tôt. Autre époque, autre géographie, autre culture. Dis comme cela ça paraît une évidence, c'est pourtant un travers courant. On va chercher chez les mythes irlandais la matière textuelle très pauvre sur les celtes historiques, puisque ceux là n'écrivaient pas directement. On ne les connait que par leurs voisins grecs et romains.

Ces textes, d'ailleurs, quels sont ils ? La première partie du livre est à mes yeux la plus intéressante. Brunaux revient aux sources textuelles antiques et nous présente qui s'est inspiré de qui, quel auteur peut être considéré comme fiable et pourquoi, tel autre est à prendre avec des pincettes, etc. J'ai beaucoup apprécié cette transparence méthodologique. Après cet exposé, on comprend bien sur quels textes Brunaux s'appuient pour son étude, et ce qu'il a choisi de laisser de coté. En plus des textes, il fera des références ponctuelles à l'archéologie – bien que cette discipline soit peu utile pour des druides qui ont laissé peu de traces matérielles directes.

On finit donc cette première partie en se disant : finalement on ne sait pas grand chose de ces celtes historiques. L'archéologie peut nous apprendre beaucoup sur leur mode de vie, leurs armes, leurs poteries, leurs maisons... bref, tout ce qui laisse des traces matérielles. Mais sur leur philosophie, leurs croyantes, en fait ce qui ne laisse pas de trace, on est très limité par le manque de sources.

Ces sources, en gros, nous disent que les druides étaient des sortes de philosophes, ou de théologiens, qui avaient créé des écoles (pas école au sens moderne, mais plutôt comme les écoles pythagoriciennes en Grèce à la même époque), écoles donc qui avaient une grande influence sur la société gauloise. Les druides donc n'étaient ni des prêtres (ce ne sont pas eux qui présidaient les sacrifices ou les cérémonies) et encore moins des magiciens (cette image d'épinal c'est parce qu'on a mélangé les enchanteurs irlandais du Moyen Age aux druides de l'époque protohistorique). Brunaux nous les présente également comme des personnages qui s'impliquent dans la vie politique. A un moment de leur histoire (vers le 4e siècle avant JC, à leur apogée) ils seront assez puissant pour s'imposer comme des sortes de juges au dessus des rois. le conseil des druides dans la forêt des carnutes devait ressembler d'ailleurs à un tribunal pour juger les différends entre peuples gaulois. Lors de la conquète romaine, les druides avaient déjà quasiment disparu, ou en tout cas perdu leur aura et l'influence sur les sociétés celtes.

En un paragraphe, j'ai résumé en gros ce qu'on peut dire des druides de façon certaine selon Brunaux. Tout le reste demande beaucoup d'interprétation, ce que fera souvent l'auteur pour lancer des hypothèses osées – et pas toujours partagées par les autres spécialistes à ce que j'en sais.

Une première partie intéressante donc, le reste malheureusement est inutilement long pour présenter le peu de choses que l'on sait des druides. La faute à un auteur qui a tendance à tourner en rond. Sans doute qu'il veut bien faire en revenant au texte originel le plus souvent possible. Ce qui est tout à sa gloire mais qui se retourne parfois contre lui, puisque on constate bien quand d'un simple choix de mot chez un auteur antique il veut en conclure toute une théorie. Brunaux batit sur les druides un système d'hypothèses intéressant mais qui semble un peu fragile – et qu'on ne pourra sans doute jamais vraiment prouver ou réfuter.


PS : je rajoute un post criptum pour fustiger le choix éditorial de couverture. Stonehenge n'est en rien l'oeuvre des celtes, ce n'est géographiquement ni temporellement possible. Ce choix d'image idiot qui s'appuie seulement sur des représentations est en totale contradiction avec ce que dénonce très justement Brunaux dans la première partie.
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Lorsque l'on évoque les Druides nous avons tous, du moins une grande majorité, l'image de Panoramix qui s'impose à nous. Un vieux personnage somme toute sympathique, ayant pour principale activité la cueillette du Gui et la préparation de potion. Protagoniste bienveillant qui, tel un grand-frère, surveille des villageois aussi indiscipliné que bagarreurs.

Cette "vérité" immuable, présente même dans nos manuels d'histoire n'est-elle que pure spéculation ou repose-t-elle sur des événements Historiques véritable et authentifié.

L'auteur nous propose d'essayer d'y répondre.
Cette introspection minutieuse décortique avec une grande finesse le peu de texte parlant des Druides qui sont parvenus jusqu'à nous. L'enquête Historique rends ainsi les mérites à Poseidonios d'Apamée, auteur injustement oubliés, qui se révèle être la source quasi unique des auteurs comme César, Lucain, Strabon...

Cet ouvrage riche en source et offrant une chronologie aussi clair que possible sur cette mystérieuse caste s'adresse avant tout aux passionnés de cette période de l'histoire. Un lecteur sans grande motivation pour ce sujet trouvera là un ouvrage rébarbatif, voir ennuyeux, de part son analyse poussée à l'extrême.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Depuis la Renaissance, moment où la dette des civilisations occidentales à l’égard du monde classique est devenue une évidence, des historiens, mais aussi des hommes politiques ont tourné leur regard vers les anciens Barbares, les Francs tout d’abord, puis progressivement les Gaulois qui eux-mêmes ont dû ces dernières décennies laisser la place aux Celtes. Ce qu’ils demandent à ces lointains ancêtres est un autre modèle de culture qui ne devrait rien au monde gréco-romain. Ils rêvent d’une civilisation qui serait née et se serait développée sur place, qui ne serait pas ou peu débitrice de ses voisines et puiserait en elle ses propres valeurs.
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Maintenant que nous connaissons la principale caractéristique des plus anciens druides connus ,celle d'être des sages assez proches de par leurs préoccupations intellectuelles et scientifiques , des philosophes présocratiques ,...
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... les plus anciens écrits grecs qui mentionnent les druides évoquent tous une relation étroite entre eux et Pythagore. Cette relation est décrite comme une filiation pédagogique : tantôt les druides sont présentés comme ses élèves, tantôt ils le sont comme ses maîtres. L'idée ... repose sur les textes les plus anciens, ceux qui sont donc contemporains de l'activité même des druides et dont on devrait s'attendre à ce qu'ils reflètent au mieux la réalité. Par ailleurs, la recherche récente sur l'histoire et les doctrines des Pythagoriciens fait apparaître d'évidents points de convergence avec celles des druides. ...
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l'apparition des druides en Gaule est beaucoup plus ancienne qu'on ne le pensait, elle est contemporaine ou antérieure au Ve siècle av. J.-C.; et les druides ont été d'emblée considérés par les philosophes grecs comme leurs semblables, leurs pairs.
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Vidéo de Jean-Louis Brunaux
Storia Voce - 28 février 2019 La conquête romaine: l'exemple gaulois avec J. L. Brunaux
Dans le cadre de son partenariat avec l'Académie du Professorat, Storiavoce met exceptionnellement en ligne l'intervention du professeur Jean-Louis Brunaux. L'Académie du professorat a pour vocation de créer un lien entre l'université et le monde du secondaire. Chaque intervention recoupe donc les programmes du Collège et du Lycée. Rejoignez la prochaine session de l'Académie qui aura lieu à Saint-Jean-de-Passy le 23 mars prochain et qui aura pour thème l'Histoire médiévale.
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