Don Miguel Navarro, un jeune « Licencié de la Société du Temps », c'est-à-dire un voyageur temporel appartenant plus ou moins au clergé régulier, se trouve confronté successivement à un trafic d'objets d'art à travers les siècles, à l'irruption d'amazones dévastatrices issues d'un univers parallèle et au pillage des mines de Californie quelques siècles avant leur découverte officielle… le tout dans un univers où l'Invincible Armada a écrasé la marine britannique. Bizarre autant qu'étrange.
Il faut dire qu'à l'époque où se déroule ce récit, le voyage dans le temps est parfaitement maîtrisé et que quelques fonctionnaires malveillants ont tendance à utiliser le procédé à des fins d'enrichissement personnel.
«
A perte de temps », paru en 1969, est une « uchronie » originale, moins aboutie que «
le voyageur imprudent » de
Barjavel ou encore «
Les voies d'Anubis de
Tim Powers, néanmoins, pour les amateurs du genre, d'une lecture facile et agréable.
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