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Critique de finitysend


Oh la belle couverture ! la planète de folie .
Ce roman est un peu lourd aux entournures , mais il est notablement sympathique finalement , à défaut d'être véritablement crédible sur le fond .
C'est la découverte d'un nouveau monde , qui affiche clairement et ouvertement quelques réminiscences très flagrantes , rappelant la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb ,La Pinta , La Nina et La Santa Maria ... bon ...
Un groupe assez conséquente de colons va faire face à une suite de difficultés imprévues ou bien des plus prévisibles , c'est selon , sur un nouveau monde ...
A l'arrivée dans le système , un des trois vaisseaux « Does not make it « , de ce fait , un manque crucial ( deuil et manque ) caractérisera la colonie dès le départ .
Cet accident distillera un agréable parfum de difficulté , pour le lecteur , mais c'est moins agréable , pour les colons .
Ceci au tout début de cette entreprise de colonisation et très vite ,cette entreprise sera hasardeuse et en péril constant .
Ce monde est idéalement diffèrent du notre , plus que véritablement étranger . Pas de véritable masses continentales , des mois et des jours à la durée différente de ceux de la Terre .
La biosphère et l'atmosphère de cette planète sont très confortables apparemment , rien de très dangereux apparemment non plus du côté des animaux par exemple .
Bref un paradis , mais un paradis qui va bientôt « rejeter « les colons , car ils seront dans l'incapacité de se nourrir efficacement , de ce que la planète peut leur proposer comme nourriture .
Intoxication par piqure , carences biologiques et aussi un scorbut impitoyable qui touchera lui , la presque totalité de la colonie . Ces difficultés , seront gravissimes au point de menacer de détruire cette fragile colonie .
Le plus gros du roman sera consacré à la problématique de colonisation de cette planète qui a l'air légèrement différente de la terre et c'est un monde très avenant ( et pas très dépaysant ) .
L'auteur ne se foule pas trop pour l'étrangeté de la biomasse , il table plutôt sur une sorte d'exotisme qui cependant fonctionne bien d'un point de vue romanesque .
Dans ce roman le lecteur reçoit : « le coup de Gaia « !
Alors : Et si ce monde avait une volonté propre ? hein ! , des fois ?
La thèse du texte est très sympathique ( de portée écologique ) et cette entreprise de colonisation diffuse un certain parfum de réalité qui est assez entêtant .
L'épidémie de scorbut est dramatique . Un personnage crédible se démènera dans cette mouise aux allures paradisiaques .
Mais je pense sincèrement que globalement on est au-dessous du minimum syndical dans cette livraison de John Bruner .
Un peu gros comme dénouement et plus généralement comme dynamique planétaire ......
Cependant et sans doutes du charme et cette colonie marque incontestablement le lecteur ,même après de très longues années ....
Je joins ici le 4e de couverture de l'édition américaine :
Everything about the planet revolving about Sigma Draconis seemed to indicate that here was a world that could be made into a second Earth. It was fertile and lacked native inhabitants and dangerous beasts. Then what was troubling the pioneer colony that had landed and set up shop there? Was it really possible just to create a new Earth on any vacant world waiting a landing? Or was there a lot more to planetary ecologies than humanity realized? The problem is faced in this brilliant new novel by the talented hand of John Brunner, and it is a problem more complex (and yet devilishly simpler) than might be supposed. Here is a novel of interstellar colonization that is also a novel of human adventure and the desperate plight of the one man who thought he knew what was making a heavenly body into the Bedlam Planet.
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