AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Henri-l-oiseleur


Deux bons vieux romans d'aventures comme Silverberg sait en faire, sur une Terre où la Peste Noire ayant éliminé presque tous les Européens, il n'y a eu ni conquête de l'Amérique, ni colonisation de l'Afrique. A la place, c'est l'Europe qui est devenue colonie turque, et un jeune homme (dans le premier roman) quitte sa misérable Angleterre à peine libérée de l'islam, vers 1960, pour chercher fortune dans le grand empire des Aztèques. C'est enlevé et distrayant. Le second roman de ce recueil est une belle histoire d'amour et de politique dans le puissant royaume africain du Songhaï, dont le roi se meurt. Les ambassadeurs des grandes puissances, Turquie ottomane, Russie impériale, Aztèques et Incas (ainsi que des nations plus faibles comme l'Angleterre) attendent cette mort en complotant. On retrouve les mêmes qualités dans ce second petit roman que dans le premier. Ensuite, c'est un ouvrage égal en qualité d'amusement dû à la plume de John Brunner, qui reprend le même principe uchronique dans une variation distrayante. En revanche, je ne suis pas arrivé au bout de "L'exaltation des araignées", quatrième récit du recueil, de Chelsea Quinn Yarbro, dont l'action se déroule chez les Incas : je me suis ennuyé et n'ai pas insisté. C'est sans doute dommage, et j'espère que le lecteur ne sera pas dissuadé de se procurer ce volume amusant.
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}