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Critique de brigittelascombe


"Avez vous entendu parler de l'actrice Peggy Mc Floyd ?"
Mickie Katz, jeune fille moderne qui promène son dynamisme en "Chevy Impala de 1958 repeinte en jaune poussin et agrémentée de smileys bleus", se voit chargée par son patron de redécorer le manoir, de la richissime actrice Peggy Mc Floyd (une vieille dame de quatre-vingt ans éprouvée par divers malheurs), situé dans "les montagnes de Santa Monica" et transformé en maison de retraite accueillant les anciens de sa série culte télé "First Lady".
"Funeste décision!"
Curieuse invétérée, Mickie, après un tour d'horizon du fan-club sur le net, s'aperçoit que la première saison mythique s'avère maudite.
Coup de folie,renvoi,disparition, accidents mortels.
Ne pas céder à l'obsession du complot et interroger, vite fait bien fait, l'agent Samuel "Dynamite" Langford de Lawrence Brickstone (le comédien volatilisé).
Elle apprend alors, avant son rendez-vous avec Peggy, la terrible agression subie jadis par cette dernière.
D'une "vitrioleuse qui a trouvé Jésus", à "d'anciens militaires vindicatifs" chargés de surveiller le manoir,à Conrad qui lui fait visiter les lieux en la toisant comme une "espèce de hippie" au nez cassé, à un "chat sphynx" empaillé aux yeux jaunes (d'où le tître) suspecté d'évoluer entre le monde des vivants et des morts selon une étrange équation, à une nouvelle agression à l'acide,à une femme ligotée asphyxiée; Mickie Katz va, la peur au ventre mais contrainte par diverses manipulations, échanger sa casquette de décoratrice contre un look d'enquêteur au risque de sa vie.
La paranoïa,toujours très présente dans les romans de Serge Brussolo,a pour une fois du bon puisque le père de Mickie "terroriste recherché par le FBI l'a entraînée aux techniques de combat,de survie et de sabotage". C e sacré bagage lui servira-t-il?
Suspense,angoisse,imagination, Serge Brussolo dans le chat aux yeux jaunes, signe de main de maître ce tome trois d'Agence 13.
Inconditionnelle de cet auteur culte (à l'imaginaire exceptionnel, à l'écriture imagée et au don de tenir le lecteur en haleine par les atmosphères créées) dont je possède presque tous les anciens livres en poche, je rappellerai qu'il a obtenu le grand prix de l'imaginaire du roman francophone en 1981 pourVue en coupe d'une ville malade et en 1988 pour Opération Serrures carnivores, le prix du roman d'aventure en 1994 pour le chien de minuit, le prix RTL Lire en 1995 pour La Moisson d'hiver, le prix Paul Féval 2004 pour l'ensemble de son oeuvre par la Société des gens de Lettres.
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