J'ai acheté ce bouquin dans une brocante à Nantes pour tuer le temps ....
J'ai été totalement impressionné par ce bouquin bien que je connaissais un peu l'auteur : .......... .
J'ai lu ce tome deux , sans passer par le un et je précise par honnêteté , que je ne poursuivrai pas dans ce « cycle « par manque de temps .
Cependant commencer par ce deuxième tome , n'est pas très pénalisant .
Mais je voulais témoigner de l'imagination fascinante de l'auteur et de l'art consommé avec lequel , il transforme le fantasque en la chose la plus plausible et la plus évidente et naturelle qui soit .
Enfin disons de ses personnages , qu'ils sont incroyablement plus vrais que nature .
Ils animent le récit et sans être des caricatures , ils sont souvent emblématiques de réalités et de problématiques qui les transcendent .
Fréquemment , ces personnages et leurs destinés véhiculent un contenu édifiant et non moins fréquemment , ils sont touchants , en tout cas , c'est le cas pour ceux de ce livre .
Voici donc une apocalypse hallucinée qui est trépidante , fantasque et qui équivaut véritablement à explorer un tableau qui serait surréaliste ou encore à vivre dans celui d'un Arcimboldo halluciné .
Un roman étonnant où le monde est sens dessus dessous et à l'envers , que je trouve également d'un grand intérêt documentaire , si l'on souhaite explorer les processus qui rendent l'imaginaire plus réel que la réalité véritable .
A mon humble avis ces structures sont très lisibles dans ce roman assez court , très distrayant et brillamment réussi .
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Par mesure de prudence toutefois, et parce qu'il se méfiait des institutrices qui - par esprit de sacrifice - pourraient se porter volontaires pour un charcutage mémoriel, il rabattait sur son visage une cagoule de laine kaki lui donnant l'allure d'un catcheur mexicain.
Koban reprit ses travaux de marquage dès que les habitants de L. A se hasardèrent de nouveau dans les rues. Il prenait de gros risques en agissant ainsi, mais ne pouvait s'en empêcher.
Quand il avait fait son choix, il poussait l'interrupteur de la batterie, et enjambait la barrière le séparant du terrain de jeu. Le temps qu'il s'approche de sa victime, le fer était rouge, il n'avait plus qu'à l'appliquer sur le front du gamin assis dans le bac à sable.
Koban sentait son caractère s'aigrir. À part les chiens et les enfants, aucune forme de vie n'éveillait sa sympathie, et il ne pouvait tout de même pas marquer les chiens !
Les adolescents arboraient des faces molles et revêches qui donnaient envie de leur coincer la tête entre les mâchoires d'un étau, et de serrer à fond.
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !