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Françoise Bouillot (Traducteur)
EAN : 9782228902182
645 pages
Payot et Rivages (22/08/2007)
4.29/5   360 notes
Résumé :
Posez une question, Bryson y répond dans ce livre clair, synthétique, vivant, qui conjugue avec bonheur science et sourire. Vous y apprendrez sans efforts par quels hasards, traits de génie, intuitions, déductions, expérimentations, débats, les hommes en sont arrivés à connaître le monde tel qu'ils le connaissent aujourd'hui. Tout y est (ou presque) de l'histoire des sciences, de notre planète et de l'univers.

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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Quelques parts dans les lointaines terres du libre arbitre vivent un père et son fils, tous deux seuls au milieu de l'éternité…

- Pa' tu trouves pas qu'on on se fait chier un peu quand même de 1981 ans,
- Attends attends fiston, je vais leur envoyer un putain de Tsunami sa mère, y vont morfler les boloss
- Non mais tu leur déjà fais le coup en 2004
- Ouais mais là, je vais leur faire péter les réacteurs à lumière
- Pourquoi tu es si cruel ?
- Putain mais t'es une vraie gonzesse Jésus, y t'ont buté ces enfoirés, t'avais tout juste 33 piges… Y t'ont chopé et crucifié bien vivant…
- Ya prescription depuis le temps
- Quéquette, je vais les faire souffrir jusqu'au dernier

Ou Sinon il y a le « Bing Bang » à ne surtout pas confondre avec le « Bang bang » qui tenant sa crinière ondulée, elle la croupe à l'air, toi chevauchant son derrière le zizi au vent, puis au chaud, puis au vent, puis au chaud… et dans un râle de jouissance cosmique :

«Arrrghhhhhhh, Jésus, Marie, Joseph…. rhabille toi maintenant tu me dégoutes… »

Non mais oh, eh, restons sérieux deux minutes voulez-vous ? Là je te parle du début de l'univers il y a déjà près de 13,5 milliards d'années, à quelques milliards d'années près…

- C'est pas moi, c'est pas moi c'est pas moi …
- Putain mais t'es qui toi ?
- C'est "Jérôme"
- Jérôme qui
- Bah "Jérôme Kerviel"… non mais 4 ça passe mais 13 milliards... oulala j'étais pas tout seul...

Et le hasard est né, il a pas mal tâtonné, pour former la terre avec ses 4,5 milliards d'années et puis vient la vie… Et enfin grasse à quelques gens qui mis bout à bout qui ont réussi à percer certains mystères, nous voilà aujourd'hui, le temps passe vite que voulez vous, une phrase et nous sommes déjà maintenant … Oui mais l'auteur te fait l'article avec toutes les grandes transitions, de la lumière à la poussière, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, il te balance quelques noms importants, quelques anecdotes croustillantes, voilà 600 pages rudement bien menées, c'est simple, sans prétention, compréhensible et foutrement passionnant… j'en veux encore, encore…

- Putain mais vous êtes qui ?
- Euh hein quoi…
- Pourquoi vous me racontez tout ça ?
- Non mais c'est que…
- Regardez-vous, vous êtes complètement vulgarisé
- Non mais pour votre fils, je voulais juste....
- Laissez don mon fils tranquille et allez décultiver ailleurs
- Non mais s'il vous plait, laissez-moi vous parler des atomes, des cellules, de la tectonique des plaques, du soleil, des étoiles, des dinosaures, des premiers hommes, des gênes, des bactéries, des virus…
- Vous faites de la peine monsieur, abrutissez-vous devant la télé, TF1 se plie en quatre pour nous tous et vous faites peur au petit avec vos conneries…

Me voilà tout seul, perdu au fond du trou de la raison, peut-être qu'il a raison, nabilla à « oilpé », ça doit être sacrément plus bandant que des millions d'étoiles scintillantes, alors je rumine une utopie qui ne fait que passer brièvement, mais sans s'arrêter laissant place à des manifs pour tous, à l'intolérance et à la bêtise intersidérale de part un vieux père et son fils qui se dorent la pilule dans les lointaines terres du libre arbitre…

- « AMEN-moi un mouchoir Jésus tu veux j'en ai plein au bout de la…. »
- Rahhh mais papa t'es dégueulasse
- Nom de dieu c'est humain voilà tout...

Pendant ce temps là sur terre :
un père dit à son fils "regarde bonhomme comme c'est beau la neige.."
Alors son fils lui demande : "Comment qu'elle vient la neige ?"
Et son père lui répond : "C'est jésus qui a pris trop de temps pour les mouchoirs"

Après s'être bien essuyé, dieu est partie se secouer le bâton de l'éternel, et alors il a plu un déluge...

A plus les copains…
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Ce livre est simplement enthousiasmant. Loin des ouvrages de vulgarisation souvent didactiques, sinon pontifiants, voire moralisateurs maintenant que nous sommes responsables de tous les maux géologiques qui s'abattent sur nous (enfin pas sur tous ...).
Ici, c'est un véritable roman, des anecdotes, des rebondissements, des saillies inattendues qui jalonnent l'histoire de l'humanité. Même un scientifique apprendra des choses sur les noms qu'il cite régulièrement dans ses lois ; « Newton n'appliquait que pour une faible part ses brillants talents à la science véritable. Il consacra la moitié de sa vie à des travaux d'alchimie et à une quête religieuse forcenée. Il était secrètement membre de la secte hérétique des arianistes, qui réfutait le dogme de la Sainte-Trinité – ce qui ne manquait pas de sel pour un membre du Trinity College de Cambridge. »
C'est une moquerie sans en être une, c'est juste le talent de l'auteur à remettre à sa juste place chacun des noms que l'on a tendance à révérer béatement alors que ce n'étaient que des hommes, avec leurs faiblesses, leurs tares mêmes.
Quel humour ! : « Pilâtre de Rozier testa l'inflammabilité de l'hydrogène en en avalant une gorgée et en la recrachant sur une flamme, démontrant du même coup que l'hydrogène est bien explosivement combustible et que les cils ne sont pas nécessairement un trait permanent sur un visage humain ».
On y retrouve cette idée que le génie qui découvre quelque chose de novateur dans son coin est une construction a posteriori, comme la plupart des grands mythes historiques d'ailleurs.
« C'est bien parce que les idées de Mendel n'avaient jamais totalement disparu de l'horizon scientifique qu'elles furent si promptes à reprendre vie quand le monde fut prêt à les recevoir»
Les derniers chapitres consacrés à l'évolution et au climat sont justes incroyables d'intérêt.
« L'ADN ne faisait strictement rien. Il était simplement posé dans le noyau, liant peut-être les chromosomes ou ajoutant une pointe d'acidité sur commande, ou remplissant une autre tâche triviale à laquelle on n'avait pas encore pensé. La nécessaire complexité, pensait-on, devait se trouver dans des protéines du noyau. Toutefois, écarter l'ADN posait deux problèmes. D'abord, il y en avait trop : 2 mètres dans quasiment chaque noyau, ce qui semble indiquer que les cellules le tiennent en grande estime ».
On y touche l'essentiel de l'esprit scientifique, à l'opposé du scientisme : le doute et le questionnement.
« L'idée que vous puissiez en retirer un de votre corps et l'embarquer pour l'étudier ailleurs était aussi absurde pour bien des pairs de Morgan que l'est de nos jours l'idée de capturer une pensée et de la placer sous un microscope. »
Et une mise en perspective de notre prétention à porter des valeurs morales « universelles ».
« Dans les années 1950, les chercheuses de King's College étaient traitées avec un dédain qui trouble la sensibilité moderne – et d'ailleurs toutes les sensibilités. Quel que fût leur degré d'ancienneté, elles n'étaient pas autorisées à pénétrer dans la salle des professeurs, mais devaient prendre leurs repas dans une pièce que Watson qualifiait lui-même de « turne défraîchie ».
Enfin, de grandes idées, sujettes à débat et à réflexion sont là, simplement exposées :
« Cela commence à devenir un peu énervant, mais il semble bien que le but de la vie soit de perpétuer l'ADN. Les 97 % de votre « ADN-poubelle » sont constitués de groupes de lettres qui, selon les termes de Ridley, « existent pour la pure et simple raison qu'ils sont bons à se dupliquer ». En d'autres termes, l'essentiel de votre ADN n'est dévoué qu'à lui-même : vous êtes une machine pour le reproduire, et non l'inverse. La vie, nous le savons, veut simplement être, et l'ADN est ce qui la pousse à le vouloir. »
Par contre, avec ce genre de phrases, on se demande s'il serait édité aujourd'hui :
« Grâce aux carottes de glace du Groenland, nous disposons d'un relevé détaillé du climat sur plus de 100 000 ans, et ce que l'on y trouve n'est pas réconfortant. Il montre que sur l'essentiel de son histoire récente, la Terre n'a pas été cet endroit stable et tranquille où a pu se développer la civilisation, mais qu'elle n'a cessé d'osciller brutalement entre des périodes de chaleur et de froid intenses. »
Mieux, il permet une vraie réflexion loin du prêchi-prêcha mâchouillé par nos embrouilleurs actuels :
« le réchauffement global de la planète pourrait donc paradoxalement entraîner un fort refroidissement local de l'Amérique et de l'Europe du Nord. le climat est le produit de tant de variables – les variations des niveaux de dioxyde de carbone, la dérive des continents, l'activité solaire, les oscillations des cycles de Milankovitch – qu'il est aussi difficile de comprendre les événements passés que de prédire les événements futurs. Cela nous dépasse, tout simplement »
Il finit bien sûr sur une note triste sur le rôle de l'humanité dans la diminution drastique des espèces vivantes à la surface de la terre, pas parce que nous prenons des bains, copulons et roulons en automobile pour nous rendre à la plage, mais parce que nous n'avons d'humanité que le nom et passons la plupart de notre temps à tuer, exterminer, éradiquer tout ce qui nous gêne, animal, végétal ou même congénères.
« Rothschild n'était pas le seul à vouloir capturer des oiseaux à n'importe quel prix, et d'autres se montrèrent bien plus cruels que lui. En 1907, quand un célèbre collectionneur du nom d'Alanson Bryan apprit qu'il avait tué les trois derniers spécimens de drépanide noir, une espèce d'oiseau des forêts découverte à peine dix ans auparavant, il nota que la nouvelle « l'emplissait de joie »
Pour finir par cette phrase philosophique :
« C'est une pensée troublante de se dire que nous pouvons être l'achèvement suprême du monde vivant et son pire cauchemar à la fois »
A lire absolument.
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On répond à beaucoup de questions dans ce livre et, que l'on soit scientifique ou pas, on y trouvera son bonheur.

Le cosmos et ses mystères. Les découvertes scientifiques, depuis leurs hypothèses les plus farfelues jusqu'à leur aboutissement : l'atome, les cellules...Le chemin parcouru depuis la naissance de la terre, l'apparition et la naissance de la vie.

" Une planète, une expérience", alors tâchons de ne pas la rater. c'est une chance inouïe, un exploit, un formidable concours de circonstances, que la vie soit apparue, on ne sait encore trop comment. Faisons en sorte que cette chance dure encore longtemps.

Livre agrémenté d'anecdotes amusantes, où on suit l'évolution du savoir humain : le génie et l'intuition de certains hommes, pas toujours scientifiques d'ailleurs, qui nous ont permis d'avancer dans la compréhension de notre planète, son histoire. Il reste tant à apprendre, l'exploration des fonds marins pourrait nous en conter sur cette vieille planète.
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Cet ouvrage de vulgarisation scientifique d'un accès particulièrement facile, ne nécessitant absolument aucune compétence ou formation scientifique, permet à Monsieur et Madame TOUTLEMONDE de comprendre le Monde qui les entoure.

Qu'il ait reçu le prix Aventis en 2004 du meilleur livre de vulgarisation scientifique aux USA et le prix Descartes de communication scientifique par la Communauté Européenne, ne fait que souligner une opinion consolidée par 6 jours de fréquentation assidue tout au long des 600 pages de découverte.

Je ne vous dis pas que toutes les matières m'ont passionné de manière égale . Mais c'est là affaire de goût et non du ressort de l'auteur.

Notez que Bill Bryson conserve toujours un regard critique, une retenue, un recul par rapport aux vérités d'un jour. Comme le disait Jean Guitton ‘'Il est remarquable qu'un livre de science, quand il n'est pas de géométrie, ne dure pas plus de trente ans. La connaissance qui semble la plus vraie est celle qui se gâte le plus vite.''

La construction de l'Univers et le Bigbang est d'une clarté confondante malgré l'incroyable vérité.

La description de notre système solaire et son incroyable dimension.

Les quarks, les atomes, les molécules de l'infiniment petit… Vous comprenez l'incompréhensible et l'inimaginable.

La Terre, sa vie, sa construction, les animaux et les plantes. Les dinosaures et les hommes. Les fossiles et l'ADN.

Mais au-delà de la description des réalités de notre monde, ce livre est surtout l'Aventure de la recherche de la connaissance menée principalement depuis le XVII siècle.

Les idées, les éclairs de génie, les tromperies, les trahisons, les inventeurs honnis, les communiquants adulés.

La quête de la connaissance de notre Monde est d'abord une affaire d'homme avec sa grandeur et sa bassesse.

Ce livre est obligatoire pour l'éducation de nos enfants dès 13 ou 14 ans et de leurs parents.

Bonne lecture


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Ce livre porte très bien son titre : c'est un condensé de savoir et d'histoire des sciences.
« Une histoire de tout, ou presque... » traite de physique, d'astrophysique, de géologie, de biologie, de paléontologie, de chimie, de météorologie, d'océanographie etc... Alors, bien sur, vu le nombre de thématique traitée on ne rentre pas dans le détail, mais l'auteur brosse largement toutes ces disciplines de façon pertinente et ponctue le récit de note d'humour, ce qui rend le discours varié et très intéressant à suivre.
Il nous fais (re)découvrir l'histoire de scientifiques très connus et moins connus et leurs apports à la science. L'auteur se concentre plus particulièrement sur la compréhension de notre univers, de notre système solaire, de la Terre et la vie qu'elle abrite. Il retrace ainsi les recherches qu'ont mené de nombreux scientifiques pour mesurer tous ce qui est mesurable, de Newton à Einstein en physique, de Cuvier à Miller en passant par Owen et Darwin en géologie, biologie et paléontologie, de Lavoisier à Rutherford en chimie... bref, la liste est longue. La deuxième partie du livre se consacre à la dernière invention de notre univers : la vie, sa description, sa définition au court des derniers siècles, son évolution, ses extinctions et notre place dans tous ça.
En lisant ce livre, on est obligé d'apprendre quelque chose et surtout de comprendre certains sujets, qui, pour les non-scientifiques, sont parfois un peu difficile à appréhender. C'est donc un petit bijou que nous livre Bill Bryson ici, à remettre entre toute les mains, pour permettre à tous le monde de mieux comprendre notre monde et peut-être de mieux savoir quoi faire de nos vies...
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critiques presse (2)
NonFiction
16 août 2011
Un panorama étendu et vivant des connaissances scientifiques humaines, hélas parfois entaché d'approximations, mais passionnant […] Malgré ces réserves significatives, Une histoire de tout, ou presque... réalise son ambition en offrant un panorama à la fois étendu, détaillé et vivant de la science moderne, ainsi qu'une bibliographie extensive pour approfondir les questions qui auront intéressé le lecteur.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Lexpress
25 juillet 2011
Auteur jusqu'alors de récits de voyage plutôt drôles (dans l'outback australien ou les Alpes françaises notamment), Bill Bryson s'aventure ici dans la promenade ultime, aux confins de l'espace et du temps
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Bienvenue. Et félicitations. Ravi de voir que vous y êtes arrivé. Je sais que ça n'a pas été facile - et même un peu plus compliqué que vous ne le soupçonnez.
Avant tout, il a fallu, pour que vous soyez là aujourd'hui, que des billions d'atomes errant au hasard aient la curieuse obligeance de s'assembler de façon complexe pour vous créer. Cet arrangement est si particulier qu'il n'a jamais été tenté auparavant et n'existera qu'une seule fois. Pendant les années à venir (encore nombreuses, souhaitons-le), ces minuscules particules vont accomplir sans rechigner les milliards de tâches délicates nécessaires pour vous conserver intact et vous permettre de jouir de cet état suprêmement agréable, mais pas toujours apprécié à sa juste valeur, qu'est l'existence.
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Vous dormiriez peut-être moins bien si vous aviez conscience que votre matelas abrite environ 2 millions d'acariens microscopiques qui viennent dans votre sommeil se régaler de vos fluides sébacés et de ces délicieux fragments de peau bien croustillants que vous abandonnez en dormant. Votre oreiller à lui seul peut en abriter 40 000. (Pour eux, votre tête n'est qu'une énorme sucette.) Et ne croyez pas tout changer avec une taie d'oreiller propre: pour les animaux de la taille des acariens, la trame du tissu humain le plus ferme est comme le gréement d'un navire. Si votre oreiller a six ans (ce qui semble être l'âge moyen d'un oreiller), on a estimé d'un dixième de son poids sera constitué « de peau morte, d'acariens vivants, d'acariens morts et de crottes d'acariens », pour citer l'homme qui a effectué le calcul, le Dr. John Maunder du British Medical Entomology Center. (Mais au moins, ce sont vos acariens. Pensez à ce qui se blottit contre vous chaque fois que vous vous allongez sur un lit de motel).
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A défaut d'autre chose, les géologues ne sont jamais à court de presse-papiers.

Le big bang
"Nous avons tous fait l'expérience des perturbations dues à la radiation cosmique fossile. Allumez votre télévision sur n'importe quel canal qui ne capte pas de chaîne : environ 1% de la neige que vous voyez danser sur l'écran est dû à ce reliquat du big bang. La prochaine fois que vous vous plaindrez qu'il n'y a rien à la télé, rappelez-vous que vous pouvez toujours regarder la naissance de l'univers."

Le nombre d'Avogadro
"Il équivaut au nombre de grains de pop corn nécessaires pour enfouir les États-Unis sous une couche épaisse de 12 km."

Les électrons
"Quand vous vous posez sur une chaise, vous n'êtes pas réellement assis, vous lévitez au-dessus à la hauteur d'un angström (un cent-millionnième de centimètre), vos électrons et les siens s'opposant formellement à toute tentative d'intimité plus rapprochée."

L'atome
Interrogé sur la façon dont on pourrait visualiser un atome, Heisenberg se borna à répondre : 'N'essayez pas'.

La tectonique des plaques
Le Kazakhstan était autrefois rattaché à la Norvège et à la Nouvelle Angleterre. Un coin de Staten Island, mais un coin seulement, est européen. Il en va de même de Terre-Neuve. Ramassez un caillou sur une plage du Massachusetts, et son parent le plus proche se trouvera en Afrique. "

Les océans
Les États-Unis avaient commencé dès 1946 à transporter des bidons de 200 litres de déchets [radioactifs, oui!] aux îles Farallon, à une cinquantaine de kilomètres au large de San Francisco, où on les jetait tout simplement par dessus bord.
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Dans le but de mettre au point un vaccin (contre la grippe espagnole), les autorités médicales menèrent des tests sur des volontaires d'une prison militaire de Deer Island, dans le port de Boston. On promettait aux prisonniers des remises de peine s'ils survivaient à une batterie de tests pour le moins rigoureux. Tout d'abord, on injectait aux sujets du tissu pulmonaire infecté pris sur les victimes, puis on leur aspergeait les yeux, le nez et la bouche d'aérosols infectés. S'ils n'étaient toujours pas morts, on leur tamponnait la gorge de sécrétions des malades et des mourants. Si tout cela échouait, on leur demandait de s'asseoir bouche ouverte près d'un malade qu'on faisait tousser.
Sur le chiffre assez surprenant de 300 volontaires, les médecins en avaient sélectionné 62. Aucun d'eux ne contracta la grippe. Le seul à tomber malade fut le médecin, qui passa rapidement de vie à trépas.
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Vos cellules sont un pays de dix millions de milliards de citoyens, oeuvrant chacun à sa manière spécifique à votre bien-être général. Il n'y a rien qu'elles ne feraient pour vous. Elles vous font éprouver du plaisir et former des pensées. Elles vous permettent de tenir debout, de vous étirer et de faire des cabrioles. Quand vous mangez, elles extraient les substances nutritives, distribuent l'énergie et vident les déchets- autant de choses que vous avez dû voir en biologie au collège-, mais elles vous rappellent aussi d'avoir faim et vous en récompensent ensuite par une agréable sensation de satiété, de sorte que vous n'oublierez pas de manger de nouveau. Elles font pousser vos cheveux, cirent vos oreilles, font ronronner votre cerveau. Elles gèrent le moindre recoin de votre être. Elles voleront à votre secours dès l'instant où vous êtes menacé. Elles mourront pour vous sans hésitation- des milliards d'entre elles le font chaque jour. Et pendant toutes ces années, vous n'avez pas pensé une fois à les remercier.
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Videos de Bill Bryson (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bill Bryson
Bande annonce du film RANDONNEURS AMATEURS (A Walk in the Woods), adaptation du livre de Bill Bryson.
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