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EAN : 9782846361033
318 pages
L'Esprit des Péninsules (01/11/2006)
3.75/5   8 notes
Résumé :
Faire le tour de quelque chose signifie depuis toujours en prendre possession. Wolfgang Büscher n'a pas agi autrement - l'écrivain-voyageur a fait le tour de son pays et se l'est ainsi approprié. Il est parti trois mois. A pied, en car, en auto-stop, en bateau... Il a pris son élan au bord du Rhin et, suivant les frontières, parcouru 3 500 kilomètres autour de l'Allemagne. Traversé des contrées trop connues et d'autres presque oubliées. Trouvé des lieux mythiques. C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Allemagne, un voyage" s'inscrit dans la même lignée mais nous entraîne dans un tour d'Allemagne. Un tour au sens le plus littéral du mot d'ailleurs, car Wolfgang Büscher a très exactement tourné autour de son pays, en suivant ses frontières, celles d'aujourd'hui comme celles d'hier.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'Allemagne, au cours de ma vie, avait grandement changé, décennie après décennie, mais une chose était restée pareille. Chaque pensée, chaque sentiment remontait au tournant météorique. C'était cela que j'avais cru comprendre dans la salle de séjour de Kamminke; il y a des anéantissements d'une violence telle qu'elle paralyse toute une vie, tout un pays. La poussière ne cessait de se déposer. Et la paralysie venait après." (p. 78)

"Peu à peu, j'avais appris à avoir l'oeil, à repérer ce genre de personnes, je ne les rencontrais pas par hasard. Oui, c'était un genre qui m'était devenu familier: l'amateur d'histoire allemande passionné, entièrement plongé dans son sujet. C'étaient de vrais amoureux. Ils ne faisaient pas de théorie, ce qui est la première condition de l'amour. Mais ils avaient une connaissance précise de la peau du pays qu'ils aimaient, ils savaient chaque cicatrice, chaque brûlure. Le tissu du Carême n'était qu'une partie de cette peau.
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Pourquoi tant de gens s'étaient-ils tus, et se taisaient encore, sur les guerres dont ils venaient - parce qu'ils avaient honte?
Ce n'était pas ça. Ils se taisaient parce que personne ne connaissait ce dont ils ne se parlaient pas. Eux-mêmes ne savaient plus. Pris dans une autre loi, un autre enfer, ils s'étaient levés à un moment et ils étaient partis.
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Il fallait partir. Une fois de plus j'avais tout vu, j'avais tout entendu, j'étais le dernier client. Il fallait que quelqu'un éteigne la lumière, ferme et laisse les esprits parler tranquillement toute la nuit de leurs anciennes batailles. C'était bien.
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Il semble que, pour être perceptible, la beauté doive faire écho à une blessure, éveiller une douleur légère, irrésistible.
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Video de Wolfgang Büscher (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Wolfgang Büscher
Samedi 19 septembre 2020 / 9 h 45
Par Cécile Wajsbrot. Lectures d'Anne Mulpas.
Romancière et essayiste, également traductrice de l'anglais (Viriginia Woolf) et de l'allemand (Peter Kurzeck, Wolfgang Büscher). Elle vit actuellement entre Paris et Berlin, où elle a reçu en 2016 le prestigieux prix de l'Académie. Destruction, le Bruit du Temps, 2019. Totale Eclipse, Christian Bourgois, 2014 . Conversation avec le maître, Christian Bourgois, 2014. Mémorial, Zulma, 2005. Lîle aux musées, Denoël, 2008…
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