AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 830 notes
Jeanne est une vieille dame de quatre-vingt-dix ans.
René, son mari est décédé ; elle vit dans un village près de Lapalisse avec comme ville la plus proche, Vichy.
Jeanne habite dans une grande maison, rassurée par la présence de ses voisins Marcelle et Fernand.
Son ménage est assuré par Angèle et elle a un "beau" jardinier...
Autonome grâce à sa voiture, elle rend visite à ses amies, joue au bridge, va à la messe le dimanche, fait ses courses au supermarché...
Chez elle, elle remplit les grilles de mots croisés du Figaro, cuisine des petits plats pour ses amies, pour sa fille et ses enfants qui viennent souvent lui rendre visite. Son fils s'occupe de ses papiers et des travaux de la maison.
L'auteure nous raconte une année de la vie de Jeanne sous forme d'un journal tenu par la vieille dame.
Le langage est très coloré, très humoristique.
Le fait que ce soit un journal présente quelques longueurs que j'ai coupées en lisant parallèlement d'autres livres. C'est ainsi que je retrouvais notre vieille dame avec plaisir comme lecture apaisante.
Je vois bien une bande dessinée tirée du livre : quelques tableaux en vaudraient la peine.
Il faut quand même que je souligne la scène qui m'a fait le plus rire : celle où dans sa jeunesse, Jeanne gifle sa belle-mère, file se confesser et entend les rires du curé dans le confessionnal ( c'était vraiment savoureux).
C'est étonnant de voir une jeune dame comme l'auteure éprouver une telle empathie pour la vieillesse qui, on peut le dire,dans ce cas, est exceptionnelle. Tour le monde ne parcourt pas un si long chemin de vie et en si bon état.

Un grand merci aux éditions Flammarion et à Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre;
Commenter  J’apprécie          1234
Quand j'ai dit à une très chère amie babelio , que j'avais lu sa critique d'Un Clafoutis aux tomates cerises " et que j'allais le lire , il y a eu "un blanc" ...
- Euh, tu verras , il y a des moments où je me suis un peu ennuyée ...
Bon... je venais de voir une " conférence/interview" de l'auteur à un salon littéraire et une de ses réflexions sur ce livre m'avait intriguée . Elle disait qu'elle avait eu de la chance d'avoir "une maman vieille" .
[ - Pourquoi ? ]
Elle racontait que sa mère était encore vivante et que dans son village , elle avait des copines (dont une a 104 ans) ...Et l'auteur adorait les entendre raconter leurs petites histoires , d'où ce livre ( sous forme de journal découpé en quatre parties , ( telles les quatre saisons), sur Jeanne , quatre -vingt dix ans et toute sa tête ...

Dés les premières pages , j'ai su que, moi, je ne m'ennuierai pas avec Jeanne . D'abord , il y a eu le printemps dans son jardin( et elle s'y connaît en plantes ) et puis le fauteuil en rotin qui m'a rappelé des souvenirs de paradis perdus, de maisons de familles .
Et c'est à la page 15, qui signale qu'elle habite près de Vichy que j'ai su que j'étais proche de l'adoption !
Jeanne , c'est le grand âge , mais de l'énergie à revendre, elle ne "s'écoute pas" : tous les matins , elle fait sa gym, va marcher dans son allée , attaque les mots croisés pour entretenir ses petites cellules grises . Une pêche d'enfer ...
Coté vie sociale , en dehors de ses enfants et petits enfants , elle peut compter sur sa femme de ménage qui lui raconte les potins, sur le beau jardinier, sur ses voisins et surtout, sur ses copines, avec lesquelles , elle joue au bridge , goûte , et de temps en temps n'hésite pas à terminer sur un petit verre ...
Jeanne, c' est des réflexions pleines de bon sens sur la vie et le temps qui passe. Qu'elle vous parle du téléphone portable que lui ont acheté ses enfants pour être rassurés , où de l'idiote du GPS et vous aurez le sourire aux lèvres .
Oui, elle est touchante Jeanne , terriblement humaine et craquante ...
Mais il faudrait qu'elle et ses copines arrêtent de conduire , parce qu'elles sont dangereuses ...
Elle vous prend aux tripes, Jeanne ,quand elle vous parle des disparus , des morts qui tombent autour d'elle un peu trop souvent pour son moral . Et puis c'est l'hiver , et Jeanne sort moins forcément , et ça gamberge sévère dans sa caboche ...Quatre -vingt dix ans , ça fait beaucoup .
Et on se prend à espérer qu'il y aura un autre printemps , un autre été , on retient son souffle comme Jeanne ...car on s'est attaché à elle .

"Un clafoutis aux tomates cerises ", ça pourrait être votre mère, votre grand-mère ou vous dans quelques années ...
Mais c'est aussi l'album photo des dernières décennies ,d'une France qui n'est plus , d'une certaine nostalgie , camarade ... et on ne peut s'empêcher à la fin d'avoir un petit (gros ?) coup de blues, une pensée pour nos proches qui ne sont plus ...

Léger, lent , bienveillant, émouvant, amusant , fin, sensible , original , ce petit bijou donne envie de vieillir avec autant de classe (et de chance !) que Jeanne ...
Commenter  J’apprécie          11328
L'histoire de Jeanne est très simple, c'est une dame très âgée qui regarde du côté de la vie plutôt que du côté du ciel. Son quotidien ressemble à un havre de paix rempli de mille et un petits plaisirs anodins.
J'ai adoré lire les savoureuses critiques de mes amis Babelio sur ce clafoutis aux tomates cerises, un vrai régal vos critiques! Mais qu'est ce que je me suis ennuyée dans la vie de Jeanne. Est-ce l'écriture fort simple d'une banalité affligeante ou bien moi qui n'ai pas été réceptive aux tribulations de la vieillesse dans toute sa beauté ? J'ai tout de même persévéré plus de la moitié du livre mais non, ni le fond ni la forme ne m'ont susurré des mots doux.
Pas grave, je garde vos précieux billets qui m'ont bien amusée :-)
Commenter  J’apprécie          9112
Ouvrage reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier comme il se doit Babelio ainsi que les éditions Flammarion de m'avoir fait découvrir ce véritable petit bijou de littérature. Oui, il n'y a pas d'autre mot pour le qualifier i ce n'est peut-être une véritable perle.

Ici, le lecteur découvre Jeanne, une nonagénaire qui vit désormais seule après la disparition de son époux, René. Seule est un bien grand mot car elle a encore ses enfants, ses petits-enfants et arrière petits-enfants qui lui rendent visite régulièrement mais ce n'est pas la même chose, eux, ils ont leur vie bien à eux et encore toute la vie alors que la sienne à elle, est déjà loin derrière. Jeanne est cependant encore autonome et a encore tous ses esprits. Elle conduit, fait sa toilette et ses repas toute seule et grâce à l'aide de la petite Angèle qui vient lui faire un peu de ménage tous les jeudis et à son jardinier, Jeanne ne s'en sort pas si mal. Et puis, elle n'est pas complètement isolé car non loin de chez elle vivent Fernand et Marcelle sur qui elle peut compter en cas de problème. Et puis, il y a Chantal, Nine, Toinette et ses autres amies avec qui elle se retrouve régulièrement à la messe ou encore avec lesquelles elle se retrouve chez les unes ou les autres pour faire une après-midi de bridge. Non, Jeanne n'est pas seule. Cependant, au fil des saisons et à mesure qu'elle voit disparaître ses compagnes les unes après les autres, Jeanne est bien obligée de se dire que elle non plus n'en n'a plus pour très longtemps. Oh non, elle n'a pas été malheureuse même si les premiers temps avec René, il fallait supporter la présence de son horrible belle-mère qui ne la portait pas particulièrement dans son coeur mais bon, il a fallu faire avec car elle l'aimait son René et cela, il le lui a bien rendu. Que pourrait bien avoir à raconter une vieille femme en tenant son journal intime au jour après jour au, si vous préférez au gré des saisons ? Tout simplement la beauté de la nature, les visites de ses proches, de sa famille, des voisins et amies.

Vous allez probablement penser que cela est extrêmement ennuyeux et gâteux de la part d'une femme qui a lutté toute sa vie et qui, à présent, ne se borne à dire, juste le temps qu'il fait, nous raconte ses nuits d'insomnies ou encore sa mémoire qui se fait de plus en plus défaillante. Eh bien détrompez-vous car cet ouvrage de près de quatre-cents pages, est tout sauf ennuyeux. Il se découpe en quatre parties, comme les saisons et le lecteur s'accroche à chaque page comme Jeanne s'accroche à la vie. Elle y découvre toutes ces nouvelles technologies auxquelles elle a bien du mal à s'y faire mais pourtant, pour rassurer ses enfants et, parce qu'il faut bien vivre avec son temps, elle fait des efforts pour essayer de comprendre comment une femme qui parle dans la voiture (le GPS) peut bien vous être d'un quelconque secours mais surtout, comment l'arrêter de parler et tant d'autres choses encore qui prêtent à sourie ! Jeanne est réellement une femme (et là, j'ajoute ma petite touche personnelle car c'est le prénom de ma grand-mère qui m'a quitté bien trop tôt) qui fait de es journées une lutte quotidienne mais qui aime à croire qu'une fois son temps écoulé sur cette Terre, sa vie est bien loin d'être terminée.

Une écriture fluide et légère et là encore, je retrouve des expressions d'autrefois lorsqu'elle appelle sa voisine "la Marcelle" ou untel "le...", qu'est-ce qu'ils ont encore pu inventer ou comment leur refuser du sucre alors que le médecin les en a formellement interdit en raison d'un taux de diabète trop élevé ?

Une lecture que j'ai essayé de faire durer tant je ne voulais pas la finir trop tôt mais, si Jeanne pouvait lire ma critique, elle me dirait qu'il ne faut pas trop abuser des bonnes choses et c'est donc à regret que je vient de lire la dernière page de cet ouvrage que, il va s'en dire, je ne peux que vous recommander. Cependant, il va vous falloir être un peu patient car celui-ci ne sortira en librairie que le 22 février...
Commenter  J’apprécie          782
Un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion...

Âgée de 90 ans, Jeanne est au crépuscule de sa vie. Plutôt bien conservée, alerte, un visage chiffonné, certes, mais des joues roses et un regard pétillant. Depuis la mort de son mari, René, Jeanne vit seule en pleine campagne, au milieu des arbres et des champs, dans une maison devenue trop grande pour elle. Elle habite à cinq kilomètres de Bert, non loin de Lapalisse. Elle n'a pas le temps de s'ennuyer : ses enfants et ses petits-enfants viennent la voir régulièrement, elle a de nombreuses amies, notamment Gilberte, Nine et Toinette, elle joue au bridge, va à la messe, fait les mots croisés du Figaro magazine, reçoit la visite hebdomadaire de sa femme de ménage, Angèle, et plus régulièrement celle de ses voisins, le Fernand et la Marcelle. Une vie assez réglée dans laquelle la vieille dame a ses habitudes. Mais, lorsqu'elle voit certaines de ses amies, toutes plus ou moins jeunes qu'elle, mourir, d'autres perdre la tête, elle se dit que son tour ne va pas tarder. Aussi, en ce premier jour de printemps commence-t-elle à tenir un journal et consigner, jour après jour, son quotidien...

Au fil de l'année, du premier jour du printemps au dernier de l'année suivante, l'on retrouve avec un certain plaisir Jeanne, une femme qui a connu une vie riche et comblée. Un mari, aujourd'hui décédé, deux enfants, des petits-enfants, des amis, des passions, un passé bien rempli que la vieille dame ne manque pas de raconter de temps à autre... Quelques lignes, tout au plus, pour presque chaque jour de cette année que le lecteur partage avec elle, que ce soient ses petits soucis du quotidien ou ceux de ses amies, ses promenades, à pied ou en voiture, son potager, ses fleurs, les visites qu'elle reçoit... Il ne se passe pas grand-chose, à vrai dire, dans ce roman. Justes quelques instants volés. le temps qui file entre ses doigts. le retour tant espéré du printemps. le jardin qui reprend des couleurs. Une vie à la campagne paisible et apaisante, tout comme ce roman. Véronique de Bure dépeint avec précision ces moments du quotidien, ces petits riens, mais aussi le monde d'aujourd'hui qui va beaucoup trop vite. Un brin d'humour et de candeur, de la tendresse, de l'humanité, des remarques parfois piquantes, de belles réflexions sur la vie... et des tomates cerises !
Commenter  J’apprécie          750
1 an de la vie d'une nonagénaire pétillante et joyeuse.
Ce roman dévoile, à la manière d'un journal de bord, de la vie d'une petite dame de 90 ans, au fin fond de la campagne française. On y découvre sa vie de tous les jours, ses activités, son passé, ses pensées...
Le livre se lit au début comme une bouffée d'air frais. C'est léger, agréable à lire et tellement vrai pour les personnes âgées ayant encore pleinement leurs capacités physiques et intellectuelles. L'histoire représente une certaine réalité, mais peu de personne de cette âge sont dans l'état de la protagoniste de l'histoire.
J'avoue qu'à un moment, j'ai trouvé l'histoire longuette. Cela reste une lecture positive, mignonette et agréable à lire.
Une belle petite parenthèse entre 2 livres un peu plus profonds.
Commenter  J’apprécie          720
Un bout de chemin (la fin du chemin?) avec Jeanne, quatre-vingt dix ans, pas trop mauvais pied, et bon oeil, jeune encore dans sa tête. Certes les gadgets dont ses enfants bien intentionnés voudraient l'équiper l'agacent. Par leur inutilité et leur complexité, et surtout parce qu'elle s'en est passé pendant neuf décennies, alors pourquoi s'encombrer?
Elle a ses habitudes, Jeanne, ses rituels, ses moments passés avec ses amies, (dont le nombre , hélas décroît rapidement), autour d'une table de bridge et d'un verre de vin blanc.

Dans ce journal qu'elle entame comme une adolescente, elle nous confie ses angoisses, ses coups de gueule aussi, et ses moments de bonheur. Les souvenirs aussi, bien présents, un peu comme un bilan, et un décompte de ceux que l'on a perdus.

La prose simple et sans fioriture de Véronique de Bure réussit à nous embarquer dans l'univers intime de la nonagénaire, avec beaucoup d'empathie
L'atmosphère cependant, change peu à peu. A l'humour et l'autodérision succède une phase plus morose, qui se conçoit aisément, alors qu'une à une les amies disparaissent. le bon dieu reste une valeur à laquelle elle se raccroche , avec l'espoir entrevu de retrouver dans l'au-delà promis, la trace de ceux qui ont compté dans sa vie.

On est loin des récits de gangsters en déambulateurs et autres contrevenants des résidences pour seniors. c'est à la fois réconfortant et flippant.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          582
Après avoir lu autant de critique positive sur ce roman, ma curiosité à finit par être attisé et je me suis demandé ce que penserait ma grand-mère âgé de 80 ans vivant elle aussi à la campagne de ce roman. J'en ai donc acheté deux tomes l'un pour moi et l'autre pour elle et nous avions fait cette lecture ensemble.

Le résultat : nous avons beaucoup aimé tous les deux, un coup de coeur pour ma grand-mère et une très belle découverte pour ma part avec cette lecture qui nous aura fait sourire, rigolé et échangé. Nous entrons ici dans la vie de Jeanne cette femme de 90 ans qui écrit son journal. On découvre aux files des pages et des saisons la vie paisible que mène cette nonagénaire qui a encore toute sa tête et est en pleine forme vue son âge et occupant ses journées par un peu de marche et des exercices matinaux qu'en elle y pense ou en a le courage, quelques mots croisés, en rendant visite ou recevant ses fidèles amies autour d'un goûter, une partie bridge et un verre de vin blanc mais aussi la visite sa famille pour lesquels elle prépare des confitures avec les fruits du jardin.
Mais l'âge est là, les amis de Jeanne partent peu à peu rappelant à Jeanne qu'elle aussi partira les rejoindre bientôt et revoir son défunt mari René bien présent encore dans l'esprit de Jeanne qui regarde avec de plus en plus de nostalgie le passé.

j'ai refermé ce livre avec regret, j'aurai bien avec ma grand-mère lire une seconde année du journal de Jeanne. Je n'oubliai pas cette lecture due au partage qu'il m'a fait passer avec ma grand-mère avec laquel j'ai rigolé, écouté des anecdotes qui m'étaient inconnues suite à quelques scènes plutôt marrantes du roman, débattu sur l'utilité des nouvelles technologies telles que le bracelet pour prévenir les secours que celle-ci rechigne à mettre (Jeanne ne m'a pas beaucoup aidé sur ce coup-là) mais aussi de sujet plus grave car à 80 ans ma grand-mère aussi se sent vieille et voit la fin se profiler et comme pour Jeanne il est pour elle bien inenvisageable de se faire incinérer.

Un grand merci donc à Véronique de Bure pour ce roman qui m'aura permis de passer un très agréable moment avec ma grand-mère. Moment privilégié entre elle est moi, moment précieux et unique qui restera dans ma mémoire sans doute toute ma vie grâce à ce livre que je relirai.
Commenter  J’apprécie          5614
J'aurais aimé avoir une grand-mère comme Jeanne. Une grand-mère pleine de douceur, avec toujours des histoires drôles ou tristes à raconter, des anecdotes du temps passé où l'on savait prendre le temps de vivre au rythme des saisons.
Une grand-mère, comme Jeanne qui a abandonné sa vie parisienne pour suivre son mari, dans l'Allier aux environs de Vichy.
Nous la découvrons au fil de son journal intime, entourée de ses copines et de ses voisins, elle profite pleinement de la vie avec des parties de bridge, des balades, des escapades en voiture où tranquillement installée au jardin occupée à résoudre les mots croisés du Figaro qui n'ont plus beaucoup de secrets pour elle qui se délecte des définitions savoureuses de Michel Laclos.

Mais les années passent et la mémoire de Jeanne devient un peu plus incertaine, son équilibre un peu plus instable et peu à peu les amis disparaissent et le souffle de vie devient de plus en plus ténu.

Véronique de Bure signe un magnifique roman plein de tendresse et de nostalgie.
Telle une petite madeleine, cette histoire réveille des souvenirs, des sensations du temps passé.
Même si on sent la fin arriver inexorablement, c'est sans tristesse tant il y a de sérénité dans ces lignes.


Commenter  J’apprécie          480
Se mettre à la place de Jeanne 92 ans et découvrir sa petite vie paisible et sereine, n'était pas difficile, plutôt plaisant.

Jeanne vit seule à la campagne, alors qu'elle aime la ville. Elle est arrivé là par amour pour son mari, enfin plutôt suite au décès de son beau-père. Elle ne souffre pas de la solitude, elle ne s'ennuie pas non plus quand elle est seule. Jeanne conduit, va faire ses courses dans les différents bourgs et même à la grande ville à plus de quarante kilomètres de la maison. Elle aime bien boire un apéro et jouer aux cartes avec ses amies, elle reçoit et cuisine, continue à ramasser ses légumes dans son potager. Fernand et Marcelle ses voisins la rassurent par leur présence amicale. Souvent ses enfants et petits-enfants viennent la voir pour les différentes fêtes de famille et certains weekend selon les disponibilités des uns et des autres. Ils en profitent pour faire quelque réparations et réglages des différents appareils dont Jeanne a du mal à se servir. La petite Angèle vient faire le ménage une fois par semaine le jeudi.

Mais voilà, les saisons passent et Jeanne fatigue. Elle aime ses enfants mais se passerait bien de leurs visites, trop de bruit, trop de monde, d'un coup. Marcelle, la voisine perd la tête et après quelques scènes drôles et bizarres aux yeux de jeanne, elle sera hospitalisée laissant Fernand désemparé. Une amie a un cancer, l'autre doit partir en maison de retraite.

Jeanne tient bon, s'accroche à ses habitudes, sa promenade, ses mots croisés, mais que l'hiver est long et froid !

Un excellent moment passé avec Jeanne que je retrouvais avec plaisir matin et soir. J'aimerais tellement que ma mère ressemble à Jeanne !

Un grand merci à Masse critique de Babelio et aux Éditions Flammarion pour cette découverte.






Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          473




Lecteurs (1860) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..