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EAN : 9782298061741
France loisirs (01/09/2012)
3.87/5   60 notes
Résumé :
Projeté mystérieusement sur la planète Mars, John Carter découvre un monde merveilleux mais aussi terrifiant. Fait prisonnier par les terribles hommes verts de Thark, il tombe amoureux d'une belle captive, Dejah Thoris, la princesse d'Hélium. Et ensemble, ils s'évadent, mais... au-delà des murs rôdent des créatures monstrueuses et des dangers inconnus ! L'univers flamboyant de Edgar Rice Burroughs, l'inoubliable créateur de Tarzan.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Les éditions Omnibus ont ça de bon : elles proposent des récits fondateurs collectés en de volumineux tomes et dont le papier bible qui sert de support à l'histoire permet un prix raisonnable. le premier opus du cycle de Mars du fameux Edgar Rice Burroughs, auteur des aventures de Tarzan, du cycle de Pellucidar et du cycle de Vénus, comprend ainsi La Princesse de Mars, Les Dieux de Mars, le Guerrier de Mars, Thuvia, vierge de Mars et Échecs sur Mars. Environ 1000 pages pour jeter, avec plaisir, les bases de la science-fiction du XXe siècle !

Dans La Princesse de Mars, nous attaquons le cycle de Mars par le récit de John Carter, ancien officier sudiste lors de la Guerre de Sécession qui tenta de s'installer sur des terrains miniers trop proches de tribus indiennes hostiles. Que c'est compliqué dès le départ d'entrer dans ce récit, car non seulement l'auteur se place en narrateur comme s'il faisait lui-même partie de la famille Carter puisqu'il narre les aventures de son oncle John/Jack, mais surtout il utilise de temps en temps le futur pour dévoiler ce qui va se dérouler vingt pages plus loin, ce dont je ne suis pas friand. Toutefois, l'action aidant (les batailles se multiplient, au fur et à mesure de plus en plus vastes et dévastatrices), l'immersion s'accélère au fil des chapitres.
En effet, nous suivons tout simplement la continuelle fuite en avant de John Carter, fougueux aventurier se retrouvant par hasard sur la planète Mars, rougeoyante terre en proie à la décrépitude et abritant quantité de peuplades largement barbares. Grave constat, mais imaginaire plus que productif ! Edgar Rice Burroughs se place, certes, dans la mouvance scientifique de son époque, où l'idée d'une Mars, cousine de la Terre, serait parsemée de technologies extraterrestres, fait son chemin, mais il se raconte aussi beaucoup lui-même dans le personnage de ce jeune homme qui rêve d'aventures, de cascades, de grands amours. Car, en fait, La Princesse de Mars est une bonne histoire d'amour placée sur une planète mystérieuse à découvrir et se terminant, au choix, soit sous la forme d'un cliffhanger intenable, soit en émettant l'hypothèse que tout cela n'était qu'un rêve. Difficile d'en dire tellement davantage sans dévoiler la quasi-totalité de l'histoire, difficile aussi de dévoiler le contenu des quatre romans, puisque ce sont des suites au premier opus, seuls les tomes 2 et 3 poursuivant l'histoire de John Carter, puisque le véritable personnage à développer est Barsoom, Mars elle-même. En cela, c'est vraiment le début des planet opera que nous propose cette Princesse de Mars.

Ces intégrales Omnibus sont vraiment très pratiques pour rééditer des oeuvres fondatrices groupées de manière cohérente, mais sur une telle oeuvre, il est parfois nécessaire de faire des pauses entre les différents romans pour pouvoir lire autre chose et mieux apprécier un tel univers approfondi.

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Plus célèbre pour avoir créé le personnage de Tarzan, noble devenu singe, que pour avoir donné le jour à John Carter, Terrien devenu martien, Edgar Rice Burroughs est pourtant reconnu comme l'un des précurseurs de la SF grâce aux aventures de ce dernier. Il imagine dès 1911 les fondamentaux du genre planet opera mâtiné d'une pincée d'heroic fantasy en publiant La princesse de Mars, premier roman du Cycle de Mars, dont la rédaction se poursuivra jusqu'en 1964 aux États-Unis.
Rééditée chez Omnibus, l'intégrale du cycle de John Carter rassemble dix romans en deux tomes, dont le premier comporte les cinq premières aventures initialement publiées entre 1912 et 1922 : La Princesse de Mars ; le Dieux de Mars ; le Guerrier de Mars ; Thuvia, vierge de Mars et Échecs sur Mars. L'intrépide et bouillonnant John Carter apparaît dans les trois premiers romans.
De l'eau ayant coulé sous les ponts des canaux de Mars, depuis longtemps asséchés, ces romans sont-ils encore lisibles aujourd'hui, près d'un siècle après leur publication ? (seriez-vous en droit d'objecter). Il semblerait bien que oui ! (pourrai-je alors vous rétorquer, en vous invitant à poursuivre votre lecture).

Les aventures martiennes de John Carter n'offrent aucun répit. Sur Barsoom (c'est ainsi que les martiens nomment leur planète) ça court et ça ferraille dans tous les coins, il y a comme un parfum de cape et d'épée, d'épopée flamboyante, où les bagarres, les complots ourdis en coulisse, les amitiés viriles et les passions amoureuses surgissent au détour de chaque chapitre, où le héros, invincible, projeté dans un univers qui n'est pas le sien, surmonte avec courage et détermination tous les dangers jusqu'à parvenir à imposer sa supériorité et son leadership. Les natifs de Mars (qui sont tantôt verts, rouges, jaunes ou noirs, qui sont ovipares, possèdent des membres multiples et des yeux pédonculés, sauf, heureusement pour Carter, les martiens et les martiennes rouges qui sont parfaitement humanoïdes et dont les princesses sont d'une beauté à hurler) jouent le rôle du bon ou du mauvais sauvage, terme qui peut englober pour un ressortissant sudiste du XIXe siècle comme John Carter tout ce qui est extérieur à la civilisation américaine.

A partir de là, reconnaissons que le scénario ne s'encombre pas d'une thématique spécifiquement SF et encore moins hard science. On pourrait facilement transposer John Carter et les extraterrestres belliqueux de Barsoom en gentilhomme du XVIIe siècle confronté aux pirates des Caraïbes sillonnant les mers en quête d'hégémonie, ou en cowboy du far west perdu au milieu des indiens des plaines passant leur temps à s'exterminer dans des guerres fratricides. de ce point de vue, voilà une SF pauvre en contenu scientifique, qui a sans doute bien vieilli, mais qui résiste néanmoins aux assauts du temps grâce à son côté « vintage » délicieusement suranné. Je retiendrai trois thèmes pour illustrer cette absence de modernité, qui détermine paradoxalement l'intérêt du récit : la technologie, les critères de valeur associés au héros, la place faite aux femmes.

1. Trop de technologie tue la technologie. Les martiens disposent d'un armement futuriste, ce qui correspond, aux yeux de Rice Burroughs, au « fusil ». le fusil martien est fabriqué à partir d'un métal inconnu et d'un bois d'arbre inconnu, il envoie des « projectiles ». Bois, métal et projectiles : un explorateur du XIXe siècle ne sera donc pas dépaysé par ce type d'arme. Pour faire plus moderne, les balles sont en radium (découvert en 1898). Amateurs de lasers et autres rayons de la mort, passez votre chemin ! On ne trouvera pas non plus de vaisseau d'exploration interplanétaire (encore moins intergalactique, l'existence des galaxies étant avérée depuis les années 20). le phénomène – bien pratique – qui véhicule John Carter entre la Terre et Mars (par un dédoublement de son corps) reste de nature inconnue. Mais les martiens ne sont pour autant pas des manchots, ils savent tout sur les Terriens pour les avoir observés à distance depuis leur planète, on ne sait trop comment.

2. Que la Force soit avec lui. John Carter dispose d'atouts qui font sourire aujourd'hui. Il gagne l'admiration et l'estime des martiens verts par la force de ses poings et par sa brutalité (il n'hésite pas une seconde à tuer ses adversaires en combat singulier). Grâce à la faible gravité, qui le métamorphose en une sorte de super-héros, il peut d'un seul bond parcourir des distances impressionnantes, atteindre le sommet des édifices et franchir les fenêtres ouvertes haut placées. Les martiens sont télépathes, mais ce don, par chance, ne fonctionne pas avec lui (il n'est cependant pas détecté lorsqu'il doit se faire passer pour un martien). D'un tempérament bagarreur, notre héros fonce dans le tas plus souvent qu'à son tour et parvient généralement à ses fins par des démonstrations de force qui imposent le respect aux autochtones, il néglige la ruse et la réflexion, la méconnaissance des us et coutumes martiens le conduisant à beaucoup d'impairs, il est inutile de perdre son temps en vaine diplomatie.

3. Sois belle et tais-toi. La princesse Dejah Thoris, la promise de John Carter, est d'une beauté renversante. Cependant, elle n'a que peu de conversation et peu de pouvoir de décision. Elle n'est qu'un objet de désir ou un enjeu de pouvoir, qu'il faut soit capturer (pour obtenir une rançon, pour assouvir ses fantasmes, pour se venger en lui faisant subir un châtiment pire que la mort, etc.) soit défendre et protéger, à l'instar de John Carter qui, pressentant un danger en présence de Dejah Thoris, n'hésite pas à entraver ses mouvements et à l'expédier sous bonne garde dans son royaume d'Hélium pour mieux la protéger. Difficile pour elle dans ces conditions de participer à l'action. Elle ressemble finalement à ces héroïnes des vieux films en noir et blanc : évanescente, muette et battant des cils à la perfection.

Que l'on ne s'y trompe pas, malgré ses cent ans d'âge et sa patine, le Cycle de Mars reste une oeuvre majeure de la SF, parfaitement lisible, avant-gardiste pour l'époque, qui fait résonner longtemps après sa lecture le cliquetis des épées barsoomiennes, les grognements des thoats (montures martiennes) et des calots (sorte de chiens de garde) ou les soupirs énamourés des belles créatures à la peau cuivrée, une oeuvre dont les idées seront abondamment reprises par les auteurs de science fiction et de fantasy de l'âge d'or.

On notera également l'adaptation au cinéma du premier roman du cycle par les studios Disney en 2012, un bide dont je n'avais jamais entendu parler. Pour les curieux, la bande annonce du film figure désormais sur le site Babelio. Ce blockbuster au scénario indigent et aux effets spéciaux mille fois vus depuis Star Wars fait regretter la poésie des bouts de ficelle du cinéma de Méliès, un contemporain d'Edgar Rice Burroughs.
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Le cycle de Mars, c'est près de 1000 pages de plaisir !

Dans les 5 récits feuilletonnants qui composent le premier volume de cette intégrale, les péripéties s'enchaînent à un rythme trépidant, sans temps mort, le tout servi par une écriture, fluide, simple et très agréable.
Paradoxalement, les récits sont à la fois désuets, possédant un charme naïf délicieux, et à la fois très modernes (on a peine à croire que ces histoires ont été écrites il y a un siècle). L'univers créé par Burroughs a clairement inspiré tout un pan de la sf (et même au delà, on est parfois proche d'un univers fantasy), que ce soit en littérature ou au cinéma.

Les aventures qui composent le cycle reposent toujours un peu sur le même ressort narratif : une princesse est prisonnière d'êtres perfides, le héros vole à sa rescousse et va affronter mille dangers pour sauver sa belle en détresse. Cette mécanique répétée participe au côté suranné de l'oeuvre. Mais qu'importe ce que certains verront comme une facilité, cela fonctionne complètement et le lecteur est embarqué et enchanté à chaque nouvelle aventure.
La réussite de cette saga repose avant tout sur l'imagination de l'auteur. Burroughs créé un monde foisonnant et fascinant, peuplé d'un bestiaire varié. Il excelle également dans les scènes d'action qui s'enchaînent à un rythme échevelé. Quelle générosité ! le lecteur est transporté, émerveillé, vibre en suivant les aventures des nobles héros créés par Burroughs.

Comme dans toute saga, certains récits sont meilleurs que d'autres. Pour autant, même les histoires les moins bonnes du recueil restent plaisantes. Ainsi "le guerrier de Mars", le récit le moins enthousiasmant du volume, ronronne un peu et est parfois un peu longuet. Mais, suivant le génialissime "les dieux de Mars", il ne pouvait paraître qu'un peu fade en comparaison. En effet, "les dieux de Mars" est un des sommets de ce premier tome de l'intégrale. "Les dieux de Mars" embarque littéralement le lecteur dans un véritable roller coaster addictif, mené pied au plancher, où les péripéties s'enchaînent à une allure endiablée, où l'intrigue se renouvèle constamment, jusqu'à un cliffhanger final au suspense tout simplement insoutenable.

Le dernier récit "échecs sur Mars" est lui aussi un petit bijou de divertissement, original et palpitant. Sitôt fini, il donne envie de poursuivre l'aventure martienne (ou devrais-je dire barsoomienne !). Ça tombe bien, le deuxième volume de l'intégrale du cycle de Mars attend dans ma PAL.
Chouette, encore 1000 pages de bonheur à venir !
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Edgar Rice Burroughs, le grand écrivain d'aventure populaire, créateur de Tarzan, du monde souterrain de Pellucidar et du cycle de Vénus, nous assure dans une préface maline, et nous pouvons le croire sur parole, qu' il a personnellement connu le capitaine Carter.
Il va entamer, alors, le récit du destin fabuleux de ce personnage hors-norme, inventer, du même coup, un genre de science- fiction, le "planet-opéra" et contribuer à ouvrir une voie future pour "l'héroïc-fantasy".
Ce livre est un bel objet, mais il est surtout une riche idée, celle de rassembler les différents tomes du "cycle de Mars" dont les éditions passées se sont, trop souvent, interrompues dès les premiers tomes.
Je remercie "Omnibus", dont les choix de textes judicieux sont toujours enchâssés dans des volumes soignés - mon préféré étant incontestablement "le livre des phares qui est un petit joyau - et "Babelio" pour cet envoi qui comble un vrai amateur des aventures de Tarzan, de David Innes et de Jack Carter.
L'auteur raconte avoir connu à l'aube de sa vie, le capitaine Jack Carter, grand homme de caractère fort et loyal. Il devient, au fil des années le dernier dépositaire des secrets de ce destin fabuleux qui projeta un hommes des plaines de Virginie jusqu'aux mers asséchées de la planète Mars.
Il se voit confier le premier manuscrit rédigé par Carter et voit, stupéfait, celui-ci revenir d'entre les morts et s'extirper de son drôle de mausolée dont la porte massive en or ne s'ouvre que de l'intérieur.
Dans le prologue du dernier épisode du recueil , l'auteur voit même surgir à ses côté Carter, paré d'une éternelle jeunesse et de son accoutrement étrange de monarque "barsoomien".
Il lui conte alors un nouveau conte étrange.
Ce recueil regroupe les cinq premières aventures du "cycle de Mars" qui en compte dix et une onzième, ajout posthume d'un volume composé de deux nouvelles inédites.
Les trois premiers tomes du recueil font le récit des aventures de Carter du moment où il se réveille sur "Barsoom", où capturé par Tar Tahars il devient son ami jusqu'au moment où il devient, lors d'un jugement et par un retournement de situation inattendu, Jeddak des Jeddaks, puissant parmi les puissants seigneurs de guerre de la planète Mars, planète agonisante.
Les deux suivants racontent les aventures de Carthoris d'Hélium, le fils que Carter a eu avec la magnifique princesse Dejah Thoris et les mésaventures de sa fille Tara d'Hélium, projeté avec son aéronef par une tempête dans un monde où elle sera l'enjeu d'une terrible partie de "Jetan", sorte de jeu d'échecs martiens...
Écrit dans un style efficace et rapide qui ne laisse aucune place à l'ennui, cet ouvrage est un classique de la science-fiction américaine, une oeuvre foisonnante pleine d'aventures palpitantes, de personnages et de créatures étranges, de fureur, de guerre, d'héroïsme et d'amour.
Au final c'est un ouvrage incontournable de science-fiction.
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Vous connaissez certainement Edgar Rice Burroughs. Forcément. Autant de livres, autant de références, qu'au cours de votre petite vie de terrien, vous avez lu quelques aventures de ses héros, ou des substituts visuels à ses écrits. Je me suis embarqué sur une drôle d'aventure, quitter le ranch sans nom pour voir si l'herbe pousse plus verte ailleurs. Et ailleurs, l'herbe n'est pas si verte, elle serait même plutôt rouge. Mais avant de partir au-delà des Rocheuses, je fais un petit aparté sur l'auteur lui-même. Car Edgar Rice Burroughs a révolutionné la littérature. D'abord, par l'intermédiaire de son héros, l'homme au cri perçant de singe, le bien nommé Tarzan. He, oui. Tarzan, avant Weissmuller, c'est E.R. Burroughs son auteur qui a bien du composer une trentaine d'aventures dans la jungle verte. Mais ce n'est pas tout : il a révolutionné la Science-fiction (je sais, un bison qui lit de la SF, c'est déroutant) en inventant le concept de Space-Opéra – rien que ça.

Début du cycle de Mars. Out Tarzan, place au nouvel héros : John Carter, un homme seul, un chevalier solitaire, un héros des temps modernes. Premier opus : « la Princesse de Mars », 1917.

Mais, je crois que vous ne vous rendez pas encore compte de qui est John Carter et ce que représente cette planète, Mars, qui brille dans le ciel de l'Arizona. Essayez de vous mettre un peu à sa place et vous comprendrez peut-être. Imaginez, vous êtes John Carter, vous chevauchez un cheval dans le désert de l'Arizona, pourchassé par une bande de sauvages, des indiens de je-ne-sais-plus-quelle-tribu, mais de vrais guerriers à la poursuite de votre scalp. Vous atteignez difficilement le canyon, la gorge asséchée, une flèche dans le bras gauche, vous vous hissez tant bien que mal au fond d'une cavité naturelle, et là…

Là… vous vous retrouvez subitement nu dans un territoire rouge de poussière. Vous voyez des géants verts, des petits rouges, des méchants noirs. Comme un claquement de doigts, vous avez atterri sur Mars. Vous m'avez suivi, jusque là ? Une histoire totalement invraisemblable, mais c'est cela la littérature de l'imaginaire, la science-fiction et le space-opéra. John Carter, lui, en héros moderne de 1917, cela ne lui pose aucun problème. Après quelques pas d'adaptation pour s'habituer au changement d'apesanteur, il est là, déjà prêt à sortir son épée, la plus fine lame de l'Ouest et maintenant de Mars, combat tous les méchants qu'ils soient noirs, rouges, verts ou jaunes (non, pas de jaunes, y'a pas de jaunes sur Mars).

John Carter n'est pas un surhomme. Il est juste le meilleur combattant de la planète. Rien ne lui fait peur, il suit, voir subit, des aventures extraordinaires, des rencontres surprenantes, il dégaine son sabre sur tout ce qu'il bouge, et il tombe amoureux de la première princesse qu'il rencontre. Je vous l'ai dit, John Carter n'est qu'un homme sur une planète inconnue, qu'un fougueux cow-boy perdu au milieu des aliens. Là-bas, sur Mars, tout est combat, tout est alliance, tout est traitrise. La guerre perpétuelle, l'appât du gain et des ressources minières, l'esclavage des plus faibles et la maitrise des plus forts. Mars, c'est comme la Terre, mais plus loin.

En temps normal, je ne suis pas le plus grand adepte de la science-fiction, exception faite de la Planète des Singes. D'ailleurs des grands Singes Blancs cohabitent avec ces géants verts. Je ne vous ai pas parlé encore du Géant Vert ? Un monstre vert, encore plus effrayant que notre terrien Hulk mangeant du maïs, de plus de 3 mètres de haut, avec des bras aussi longs qu'une limousine XL et aussi nombreux que les tentacules d'un calamar géant. De-là, à dire qu'il a été irradié par un quelconque élément radioactif… Donc, je ne suis pas un spécialiste SF (peut-être SM, mais là est un autre débat), et je remercie les éditions Omnibus, ainsi que Babelio de m'avoir permis de m'évader le temps de 5 histoires sur la planète Mars. Oui, vous avez bien lu, « la Princesse de Mars » n'est que ma première excursion sur cette planète, finalement pas si lointaine. J'y suis allé, j'ai vaincu, j'y reviendrai. Moi, bison sur les traces de John Carter. Car, ses romans sont de formidables péripéties extratemporelles, où chaque page est mouvementée, chaque chapitre bascule notre ex-cow-boy dans du rocambolesque, dans de la romance à l'eau de rose. L'aventure toujours. Toujours à donf comme disent les jeunes nés après 1917. Une équipée sauvage. Et quand, ces 5 aventures composant le cycle de Mars sont réunies sous une belle couverture cartonnée, cela fait un magnifique objet de littérature à exposer dans la lumière d'une bibliothèque, la mienne en l'occurrence.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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critiques presse (2)
Telerama
27 juin 2012
Ses personnages sont inexistants, sa plume pèse des tonnes... Pourquoi relire Edgar Rice Burroughs ? Parce que le père de Tarzan, auteur prolifique de plusieurs autres séries, a fondé avec « Le Cycle de Mars » l'un des genres majeurs de la SF : le space opera.
Lire la critique sur le site : Telerama
Elbakin.net
08 mars 2012
Un monde exotique, qui se meurt, mais qui offre la part belle à des aventures épiques s’il en est.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Mais, je devais l'apprendre ultérieurement, le sourire d'un martien n'est que de pure forme ; quand à son rire, il a plutôt de quoi faire pâlir de terreur l'homme le plus courageux.
En effet, l'humour chez les Martiens Verts diffère grandement, de par sa conception, du nôtre, qui est franchement orienté vers l'amusement. Les souffrances qui accompagnent l'agonie d'un compagnon déclenchent le fou rire de ces étranges créatures. La forme la plus courante de distraction chez eux est de provoquer la mort de leurs prisonniers de guerre dans d'affreux tourments, aussi raffinés que possible.
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- Je saisis tes mots, Dotar Sojat, répondit-elle enfin, mais toi, je ne te comprends pas : tu es un mélange bizarre d'enfantillage et de mâle assurance ; tes sentiments sont à la fois nobles et grossiers ; je voudrais seulement pouvoir lire en ton cœur.
- Mais regarde tout simplement à tes pieds, Dejah Thoris : il est là, mon cœur, et il s'y trouve depuis cette nuit à Korad ; il y sera toujours, battant uniquement pour toi, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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Une conviction profonde assurait ma présence certaine sur la planète rouge. Vous-même avez la certitude d’être sur la Terre ; auriez-vous l’idée de mettre ce fait en doute ? Personnellement, la possibilité d’être ailleurs que sur Mars ne m’effleura pas un seul instant.
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Telles sont les manières du Barsoomien Vert : il n’a pas à travailler s’il peut conquérir et voler aux autres par le combat et la rapine.

[La Princesse de Mars]

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Un guerrier peut changer de métal mais pas de cœur ! selon le dicton ayant cours à Barsoom.

[La Princesse de Mars]

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