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EAN : 9782258118638
512 pages
Presses de la Cité (07/05/2015)
  Existe en édition audio
3.84/5   4332 notes
Résumé :

Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant...
Quand Malone, du haut ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire le croit.
Il est le seul... Il doit agir vite.Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil. Le compte à r... >Voir plus
Que lire après Maman a tortVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (619) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 4332 notes
Merci aux Editions "Les Presses de la Cité" et à Babélio qui m'ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ;o)

Je sens que je vais en décevoir plus d'un (plus d'une ? ) mais franchement, je n'ai pas du tout accroché et, pour tout dire, la lecture de ce malheureux livre fut pour moi pratiquement un pensum assez somnifère. Il est d'ailleurs curieux d'observer que son thème principal est la mémoire - bon, d'accord, chez un enfant très jeune mais la mémoire tout de même - et que, j'ai beau faire, moi qui n'ai en général pas de trous noirs en ce domaine, j'avais à peine achevé la dernière page que je peinais à me rappeler les détails importants de l'intrigue.

Alors, disons, comme ça, en gros, qu'y a un môme de trois ans, Malone, dans un aéroport, avec sa maman et son doudou. le problème, on va s'en apercevoir bientôt, c'est que, pour Malone, si son ours est bien son doudou privé, personnel et favori (alors là, je suis formelle sur la question et je ne tolèrerai aucune remarque sur mes petites cellules grises ), la femme qui se dit sa maman n'est pas sa maman. Il lui semble aussi - et il me semble du même coup - que son papa non plus n'est pas son papa : même que le soir, quand il va se coucher, son doudou, que l'auteur compare à une espèce de rat d'un gris sale - la peluche classique, en somme, quand on l'utilise beaucoup - Gouti, (là, je veux bien admettre ne pas être sûre du nom ), lui parle de son vrai papa, de sa vraie maman et de sa vraie vie.

Comme de juste, survient alors le conseiller scolaire de service qui s'aperçoit, épouvanté (on le comprend) que le petit ne semble pas tourner très rond (même s'il est charmant, c't'enfant, ça, je me le rappelle très bien et je ne vous conseille pas de me contredire sur ce point ). Forcément, comme c'est un psychologue consciencieux, il s'inquiète. Tant et tant même qu'il s'en va droit chez les flics, où, par l'un de ces hasards étranges qui parsèment les livres et les films mais plus rarement la vie réelle - ne me dites pas que vous n'avez pas encore remarqué ce curieux phénomène, tout de même ? -, il rencontre le commandant Marianne Augresse. Lui, le psychologue scolaire, c'est Dragonball ... euh, pardon, Dragonman, qu'il s'appelle : difficile de zapper deux noms comme ça, même si vous n'accrochez pas du tout à ce qu'ils racontent.

La "commandante" - car l'auteur, règlement-règlement, n'a pas oublié le "e" si cher à nos pseudo-féministes de l'ère Hollandoise - ne dit pas que l'histoire du petit n'est pas intéressante, seulement, notre commandante se trouve, pour le moment et pour utiliser un autre terme qui fera aussi très "dans le vent" (du moins, je l'espère ) , surbookée : toute une série sordide de sombres cambriolages qui tournent plus ou moins mal et qui tiennent son équipe en haleine depuis ... Disons, un temps certain. Neuf ou dix mois, je crois - ah ! et puis, flûte, ne me cherchez pas de poux sur ce point-là, hein ! J'ai saturé trop tôt, c'est tout. Ca ne vous arrive jamais, à vous ? ... ;o)

Là-dessus ...

Ah ! ah ! Je vous ai eus ! Vous pensiez que j'allais vous dire que je ne me rappelais rien, n'est-il pas ? Eh ! bien, non ! Là-dessus donc, les deux intrigues, après s'être heurtées de front, s'entrelacent, s'imbriquent, tout ce que vous voudrez et, en prime, Dragonman et Augresse sympathisent très fort. Il y a aussi tout plein de choses qui se produisent pour nous faire aboutir à une happy end classique qui bénéficie à tout le monde sauf aux "victimes collatérales." Et, bien entendu, les "méchants" n'ont pas droit non plus à une part de gâteau. Bien fait !

Voilà, voili, voilou ... Bref, si vous aimez la simplicité un peu "téléphonée" (à mon sens), un style correct mais sans plus et des personnages qui ont bien du mal à sortir du stéréotype, "Maman A Tort " est fait pour vous - petits veinards, va ! ;o) Bonne lecture et inutile de me jeter des pierres si vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion : tous les goûts sont dans la nature et on ne peut pas toujours être du même avis que son voisin d'en-face. Vous imaginez l'ennui ? ... Non ? ... Eh ! bien, moi, oui - et je déteste ! ;o(
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Mon tout premier Bussi.
J'avais beaucoup d'a priori négatifs sur cet auteur, et puis à force d'entendre des amis me dire que je me trompais, je me suis décidée à vérifier par moi-même.

C'est l'histoire d'un casse qui a mal tourné.
C'est l'histoire d'un enfant de 3 ans qui ne cesse de dire que sa maman n'est pas sa maman.

Toutes les nuits, son doudou Gouti, une sorte de rat, lui raconte sa vie d'avant, dans un chateau au bord de la mer, avec un bateau pirate tout noir et la forêt des ogres juste à côté.
Nuit après nuit, caché sous la couette, Gouti parle à Malone. Une histoire par jour de la semaine.
Malone ne se trompe jamais de jour, c'est la fusée qui le lui indique.

C'est très important, parce qu'à 3 ans, la mémoire s'efface très vite, alors Malone écoute jusqu'à connaître chaque détail par coeur.
C'est sa maman qui le lui a dit.

Personne ne le croit, hormis le psy scolaire qui va creuser pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire.

*

Pendant ce temps, la commandante Marianne Augresse et sa brigade sont sur la piste des rescapés, dont un grièvement blessé, de la fusillade ayant succédé au casse de plusieurs boutiques de luxe. Bijoux, sacs à main, etc.
Le butin se compte en millions.

*******

C'est un roman très rythmé que l'auteur nous propose. Jusqu'à la toute fin, on s'interroge, on s'intéresse, on est tenus en haleine.
Niveau suspense, j'ai été servie.
Les personnages sont tous intéressants, on s'attache ou pas.

J'aurais pu avoir un élan pour Marianne sans le bémol suivant.
C'est une femme intelligente, mais je me serais bien passée de ses fantasmes envers ses subordonnés et tout homme qui croise son chemin.
Franchement, ça m'a été pénible.
Attention spoiler, le bras droit de la commandante porte un caleçon Calvin Klein et on voit un bout de peau affriolant entre celui-ci et son tshirt.

Ces digressions sont récurrentes, et franchement, ça n'apporte rien au récit, du moins en ce qui me concerne.
J'ignore si l'auteur ajoute ce genre de chose dans chaque polar, mais si c'est le cas, je ne suis pas du tout la cible.

Je lirai Nymphéas noirs, considéré par beaucoup comme son meilleur roman et puis j'arrêterai parce que ma lecture en a été gâchée.
Imaginez mon long soupir agacé et mon regard qui a bien failli rester bloqué au plafond à chaque passage du genre.

Un retour en demi-teinte, mais je garde le positif quand même et ne regrette pas ma lecture.
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Parmi la panoplie de livres de Michel Bussi devant mes petits yeux, j'ignorais lequel choisir. C'est donc tout à fait par hasard que j'ai pioché Maman a tort en guise de mon premier Bussi.

Dans ce baptême littéraire, j'ai rencontré une plume agréable, addictive, parfois même instructive. Finalement un bon moment sans prise de tête.

Malone est un petit garçon de trois ans et qui s'est mis dans la tête que sa maman n'était pas sa maman. Plutôt pas mal l'idée déjà. L'école est avisée et met en place pour ce petit, un suivi psychologique. le psychologue prend les propos de l'enfant très au sérieux. Quel serait l'intérêt d'imaginer une telle chose quand on sait combien l'amour d'un enfant pour sa mère peut être puissant et indestructible.
Pour aider Malone, le temps est compté surtout quand on sait qu'un enfant de trois ans oubliera très vite et de manière irréversible ses souvenirs passés. Beaucoup de passages ici très intéressants sur la mémoire enfantine, sa mémoire fantôme, ses traumatismes,... L'intrigue est bien agencée dans ce déballage d'informations qui servent la trame à bon escient. Là où le bât blesse et où je me suis ennuyée c'est lorsque surgit une deuxième intrigue sur fond de bracage et cavale. Il aura fallu que j'atteigne plus de la moitié du livre pour y trouver corrélation ce qui est dommage. D'autant plus que toutes ces longueurs noient quelque peu l'intrigue de base et qu'on finit par perdre le nord du petit Malone.

Mis à part ce bémol, le roman tient bien la route et m'a tenue en haleine surtout. J'avais envie de savoir qui est Malone, son passé, sa vérité. Une histoire où l'amour maternel est mis en exergue, sous différentes formes. Un petit zeste de Musso ou de Lévy avec des allures policières. Pourquoi pas. J'attendrai un peu avant de lire un second roman de cet auteur que je garde sous le coude.
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[le psy] ♫ ♪ Où est ta maman ?
Dis-moi où est ta maman?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas

[le garçon] Ah sacré maman
Dis-moi où es-tu cachée ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts

Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, maman où t'es ?♪ ♫

Voilà en chanson ce qu'aurait dévoilé le petit Malone Moulin à Vasile Dragonman, le psy de l'école maternelle, s'il était capable à 3 ans de chantonner l'adaptation « Mamanoutai » de Stromae !

Malheureusement, le petit Malone n'est pas belge mais bien français…

Afin de communiquer avec l'enfant, le psychologue d'origine roumaine (comme Vlad II Dracul dit « le Dragon », d'où DragonMan), va donc utiliser des méthodes beaucoup plus simples comme le dessin.

Malone décrit comme il le peut, avec le trait de crayon d'un enfant de trois ans, ce lieu insolite où il vivait avec sa maman, au bord d'une plage près d'un château aux quatre grandes tours non loin d'un bateau de pirate. Avec sa vraie maman, pas Amanda Moulin sa maman actuelle !

A partir de ces confessions intrigantes, Vasile va chercher à convaincre la commandante de police Augresse de s'intéresser de près à la famille Moulin alors qu'une autre affaire beaucoup plus préoccupante concernant la traque d'un braqueur nommé Timo Soler accapare toute l'attention du commissariat du Havre.

Michel Bussi va alors nous embarquer dans une histoire alambiquée comme il en a le secret et quelque peu tirée par les cheveux à certains moments. Plus qu'à certains moments diront certains... Certainement...

Ayant la chance de le rencontrer demain à Paris, j'aimerais lui demander si le prénom d'Angie et le dilemme terrible apparaissant à la fin du livre s'avère être un clin d'œil à « Gone, Baby, Gone de Dennis Lehane ou au moins à son thème fétiche de l'enfance maltraitée. Difficile tout de même d'imaginer une simple coïncidence…

En conclusion, ce livre m'a beaucoup plus emballé que « N'oublier pas », son précédent roman, peut-être car j'ai en mémoire différentes anecdotes sur des histoires plus ou moins invraisemblables d'enfant en tant que parent et conjoint et fils de professeures des écoles.

Néanmoins, contrairement à ce que j'avais ressenti dans l'excellent « Nymphéas noirs », l'auteur devrait gommer selon moi les nombreux effets caricaturaux de style ou d'appellation rencontrés dans ses deux derniers romans.

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En prenant ce livre je n'étais pas encore familier de l'oeuvre de Michel Bussi. J'ai bien l'impression que c'était en réalité un premier pas pour attraper le virus Bussi.
Malone trois ans et demi rencontre sur la décision de certains adultes un psychologue scolaire (on voit le genre) en effet cet enfant n'arrête pas d'assurer que sa mère n'est pas sa mère. Une bonne démarche d'alerte, que d'essayer d'en savoir plus, alors que la famille s'énerve de son côté. le psy va déceler quelque chose qui le chagrine, mais se confrontera à des théories en particulier au sujet de la non persistance de la mémoire des enfants comme à l'immobilisme de certaines administrations
La police est saisie et c'est un commandant de gendarmerie en l'occurrence une femme, avec ses propres interrogations, ses propres problèmes, tant professionnels que personnels qui va se charger de l'affaire.

Les thèmes traités vont aborder la petite enfance, les contes pour enfants, le rapport à la maternité, le rôle de chaque parent, la mémoire et l'amnésie chez l'enfant. Bref il y a là de quoi nourrir un texte très riche en réflexions. Il est intéressant d'ailleurs de lire avec attention les entretiens entre le commandant (même si je suis pour la féminisation des textes, certaines appellations comme « substitute du procureur» ou "commandante" qui nous égarent quant au sens des mots me gênent un peu) Augresse et le psy (qui malheureusement finira mal).
C'est un roman bien documenté avec beaucoup d'éléments pour nourrir notre réflexion. L'énigme se met en place après une centaine de pages ; en effet au début on erre un peu au milieu des faits et des états d'âme de chacun et puis on se concentre sur l'histoire et on attend l'issue de l'énigme avec impatience.
L'auteur sait vraiment construire une histoire avec un suspense une tension latente.
Michel Bussi et un conteur pour enfants et bien sûr pour le plus grands.
Avant toute chose je dois dire que j'ai adoré ce récit et sa construction.

Il faut se jeter sur ce livre car il offre un excellent moment de plaisir à ses lecteurs.
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critiques presse (1)
LaPresse
27 octobre 2015
Un admirable page turner où tous les éléments sont réunis pour passer un bon moment de lecture divertissante et intéressante.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (273) Voir plus Ajouter une citation
- On panique après le braquage de Deauville. On s'étonne, on s'inquiète. Ça vire même à la psychose. Mais ce qui me sidère, moi, c'est plutôt que les braquages soient si rares. Tu vois, que les passants n'aient pas plus souvent envie de se servir directement dans les magasins. Tu ne trouves pas ça étrange, Marianne, tous ces gens qui passent devant toutes ces vitrines sans les exploser ? Qui se contentent de regarder à travers elles comme s'il s'agissait d'un écran virtuel, sans même oser envisager que tous ces objets qu'ils ne pourront jamais se payer, après tout, ils y ont droit autant que les autres. Sans même se dire que puisque le fric est un truc qui a été inventé par les riches, pourquoi les pauvres n'inventeraient-ils pas la fauche comme mode de transaction ?
La commandante baîlla devant son écran. Ça ne coupa pas Papy dans son élan.
- Franchement, tu ne trouves pas sidérant que tous ces gens qui remplissent leur Caddie continuent de payer sagement à la caisse pour enrichir des boîtes qui font des milliards de bénéfice, plutôt que de filer en sprint tous ensemble, en explosant façon bélier les tourniquets de tous les hyper de France ? Tu ne trouves pas ça dingue, que des types puissent encore se promener en Porsche dans la rue sans se faire caillasser, avec une Rolex au poignet sans se le faire trancher ? Que les gens qui n'ont plus rien à perdre acceptent de se retirer du jeu comme ça, sans même miser le peu qu'il leur reste, même pour l'honneur, même pour épater leur copine, même pour garder un peu de dignité face à leurs gosses... Bordel, même au poker, tu ne perds pas tes derniers jetons sans faire tapis !
La commandante profita d'une brève pause pour glisser un commentaire. Une fois lancé, le lieutenant Papy pouvait monologuer des heures.
- C'est parce qu'on fait bien notre job, Papy ! Et on est même payés pour ça. Pour faire peur aux gens. Gardiens de la paix, de la paix civile et publique, c'est notre titre officiel depuis cent cinquante ans ! Même si depuis, le monde est devenu un enfer.
(p. 182-183)
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D’ailleurs, en matière d’égalité des genres, Marianne commençait seulement à se rendre compte de cette terrible injustice biologique : un mec n’avait aucune horloge interne à respecter ! Aucun compte à rebours ! Un vieux gars pouvait même se décider à draguer à cinquante ans et devenir père à soixante. Mais une vieille fille, si elle se réveillait trop tard… Adios, le petit Jésus, la chair de sa chair, le fruit de ses entrailles. Game over ! Même si le prince charmant finissait par se pointer en s’excusant du retard. Game over ! Du coup, Colombine n’avait pas le choix, si elle voulait avoir son Polichinelle à elle, elle devait illico trouver le bon Pierrot.
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Plaire, pour Amanda, cela se limitait à sourire aux clients du Vivéco et à avoir l'air propre, reposée, pas même élégante et maquillée. Pour le reste, elle avait abandonné le jeu du baratin amoureux... Trop de tricheurs dans la partie. Elle considérait l'amour comme une arnaque pour les gogos, exactement comme les tickets de la Française des Jeux qu'elle vendait aux clients. On ne gagnait jamais, ou alors des petites sommes, juste assez pour vous inciter à rejouer, à y croire, mais jamais la cagnotte qui vous mettrait à l'abri jusqu'à la tombe.
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Parce que ce sont les parents qui construisent la mémoire de l’enfant ? — Oui, presque à 100 %. C’est vrai aussi pour nous, d’ailleurs. C’est ce que l’on appelle la mémoire épisodique, ou autobiographique. Notre mémoire adulte est presque intégralement constituée de souvenirs indirects. Des photos, des récits, des films. Exactement comme le principe du téléphone arabe, des souvenirs de souvenirs de souvenirs. On croit se rappeler avec précision des vacances d’il y a trente ans, de chaque jour, chaque paysage, chaque émotion, mais ce sont uniquement des images, toujours les mêmes, que nous avons sélectionnées et recomposées en fonction de critères très personnels, comme une caméra qui ne filme qu’un seul angle de vue, qu’une partie du décor. C’est la même chose pour votre premier gadin à vélo, votre premier baiser, vos cris de joie le jour des résultats du bac. Votre cerveau trie et ne retient que ce qui l’intéresse en fonction de sa subjectivité. Si vous pouviez remonter le temps et repasser le film exact du passé, vous verriez que les faits réels correspondent peu à vos souvenirs. Quel temps faisait-il ? Qu’aviez-vous fait avant, après ? Qui était là à part vous ? Rien, aucune idée, il ne vous reste que des flashs !
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"Des wagonnets de fer qui servaient de bacs à fleurs à chaque entrée de la ville, une rue de la Mine, un stade des Gueules Rouges avec son terrain de de la Pétanque Minière, un château d’eau en forme de derrick. Comme si le temps s’était perdu. Comme si les enfants qui avaient grandi ici s’étaient perdus. Plus de mine, plus de parents, plus de travail. Ce n’était pas une excuse. Juste une explication. Ici à Pontigny, la misère. Là-bas, à Deauville, à peine cinquante kilomètres plein nord, la mer. Deux villages de la même taille, dans le même coin, mais comme s’ils n’appartenaient pas au même monde. »
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Videos de Michel Bussi (215) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Bussi
L'auteur normand à succès Michel Bussi présente son nouveau livre "Mon cœur a déménagé" sur BFM Normandie. Après plus 12 millions de livres vendus en France, l'auteur revient avec une 17ᵉ histoire située dans la ville de Rouen : Ophélie a grandi dans un environnement difficile et a dû se remettre du meurtre de sa mère à l'âge de sept ans. Aujourd'hui étudiante, elle décide de prendre sa revanche sur la vie. "L'écrivain décrit son livre comme un récit "de vengeance", un "roman sur l'enfance".
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