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Critique de GeorgesSmiley


Il y a beaucoup de plaisir à arpenter les rues et allées de Giverny, à (re)visiter la maison de Monet et à se faire « balader » par Michel Bussi qui, dès les toutes premières lignes, met en place le piège dans lequel le lecteur va tomber avec une délectable complaisance.
« Trois femmes vivaient dans un village…les trois étaient assez différentes (mais) possédaient un point commun : toutes les trois rêvaient de partir…de quitter Giverny…ce village dont le seul nom donne envie à une foule de gens de traverser le monde entier juste pour s'y promener quelques heures. La plus vieille possédait un joli tableau, la deuxième s'intéressait beaucoup aux artistes, la troisième, la plus jeune, savait bien peindre. Très bien même. Une fois pourtant, pendant treize jours seulement, les grilles du parc s'ouvrirent. Cette parenthèse s'ouvrit par un meurtre, le premier jour, et se termina par un autre, le dernier jour. La plus jeune s'appelait Fanette, la deuxième Stéphanie et la plus vieille c'était moi.
A votre avis laquelle parvint à s'échapper ? »
Le piège fonctionne à la perfection, on en ressort surpris, bien sûr, mais aussi touché par le destin réservé aux trois héroïnes. On a glané des tas d'informations et d'anecdotes sur les Nymphéas ainsi que sur l'artiste et ses héritiers. On a passé, loin des bousculades d'un tourisme trop large pour l'étroitesse du lieu, un délicieux moment à Giverny…et on est devenu « Bussi-dépendant », comme un de ces petits crustacés, cramponnés sur la queue de la baleine, mangeant et voyageant bien au-dessus de leur condition, prêt à accompagner, à chaque nouvelle parution, le sillage d'un auteur dont le succès est bien mérité.
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