Quelque concepts intéressant dans ce livre, nous apportant un éclairage pour penser des événements d'actualité un ans après ceux-ci. Comment apprendre du deuil, qu'est ce que la mélancolie, des concepts qui existent déjà en psychanalyse, ici utilisé pour penser les événements du 11 septembre et surtout leur suite. Et en gros, comment continuer à penser à gauche dans de telle contextes (défendre le caractère sacré de toute vie).
Les penseur-e des genders-studys sont souvent brillantes dans leurs analyses et leur méthodes. Je regrette personnellement qu'elles ne créer pas plus de concepts qui leur soi propres, même si leur utilisation stratégique de concepts déjà existant fonctionne plutôt bien.
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"C'est ce que paraissent confirmer des rapports récents, dont la source au reste est le bureau d'investigation de guantanamo, qui suggèrent que certains détenus n'étaient impliqués que de manière indirecte et transitoire dans l'effort de guerre. d'autres rapports, datés du printemps 200", ont clairement établi que certains détenus sont mineurs, qu'ils ont entre 13 et 16 ans."
"Le "je", qui ne peut advenir à l'être sans un "tu", est aussi fondamentalement dépendant d'un ensemble de normes de reconnaissance qui ne tirent leur origine ni de ce "je" ni de ce "tu". Ce qui est prématurément, ou tardivement, appelé "je" est dès l'origine assujetti, quand bien même ce n'est qu'à la violence, à l'abandon, à un mécanisme;"
"Lorsque nous parlons du "sujet", nous ne parlons pas toujours d'un individu: nous parlons de quelque chose qui nous sert de modèle pour agir et pensser, et qui repose très souvent sur la conception que nous nous faisons du pouvoir souverain."
Judith Butler, philosophe et professeure, nous parle de son ouvrage « La force de la non-violence » publié aux @Éditions FAYARD
L'ouvrage était parmi les cinq finalistes du Prix 2022 des Rencontres Philosophiques de Monaco.
#philomonaco