Je me suis plongée dans les
nouvelles de
Dino Buzzati après avoir dévoré celles de
Roald Dahl. Je me suis ennuyée ferme. Les premières lignes de
le K, la première du recueil, a réussi à m'ensorceler. La fin m'a beaucoup déçue. Il enfonce des portes ouvertes. Je me suis mis des coups de pied au cul pour lire les trois
nouvelles suivantes. Même ennui. Buzzati passe beaucoup de temps à expliquer, peu à véritablement raconter. Je suis restée la surface de ses récits, j'ai été agacée par les poncifs de ces messages universels que personne ne contredira. Oui, les hommes sont vains et égocentriques. Oui, la vie est souvent un rendez-vous manqué. Et puis, moi qui aime la science-fiction et la littérature de l'imaginaire et qui en apprécie les dispositifs de fiction, je me suis dit qu'il ne s'était pas cassé le tronc...Une genèse revisitée où un dieu accepte à contre-coeur d'intégrer l'homme à ses créatures, ouais...Un univers dans lequel, après que tous hommes de pouvoir ont été foudroyés, soudain tout va mieux dans le meilleur des mondes...Il était 23h30, je me suis endormie. Je suis passée à
Edgar Allan Poe, et ça va beaucoup mieux.
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