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EAN : 9782080418913
128 pages
Flammarion (23/08/2023)
3.63/5   43 notes
Résumé :
Nouvelles étranges et inquiétantes
BUZZATI


Cette anthologie comprend les nouvelles suivantes :
- "Le Monstre"
- "L'Influence des astres"
- "Lettre ennuyeuse"
- "Alias rue Sésostris"
- "Chez le médecin"
- "Quand descend l'ombre"
- "Une Lettre d'amour"
- "Escorte personnelle"

« Quand vient la nuit et que l'on se retrouve seul, certaines pensées resurgissent et envahiss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Chez le médecin

Si vous lisez cette nouvelle, vous verrez le monde autrement...

Cette histoire est une nouvelle de science - fiction.
Elle a été créée par Dino Buzzati en 1958, dans le livre "Nouvelles étranges et inquiétantes" elle contient 7 autre nouvelles. Dino Buzzati est né le 16 octobre 1906 dans une famille catholique de haute bourgeoisie. Il meurt le 28 janvier 1972.

La nouvelle se déroule a la fin du XXe siècle,avec le médecin "Carlo Trattori" et le narrateur qui a une quarantaine d'années.
C'est l'histoire d'une personne qui va chez son médecin, son vieil ami .Il fait une visite de contrôle semestrielle mais a la fin du contrôle son ami lui fait une révélation improbable.

Nous trouvons que l'histoire est assez pertinente, quand on se promène dans la rue on voit les personnes en train de marcher le regard vide; de plus les phénomènes qui se produisent sont en rapport avec l' histoire ( ex: brume ). Nous aimons cet-te façon d'écrire car l'histoire est assez courte et le narrateur est également le personnage principale.

nous coseillion ce livre à tous se qui aime les histoire coute et qui adore avoir des dans le dos .
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Nous vivons dans une société où tout est établi : il faut faire comme tout le monde, agir et penser comme tout le monde et réussir... Mais qui se cache réellement derrière chacun de nous ? N'a t-on pas toujours un secret bien caché au fond de nous ? En sommes-nous réellement conscients ? Et pourquoi ne dévoilerait-on pas nos craintes ? Autant de questions qu'on se pose en lisant ces nouvelles.
Les héros vivent souvent des histoires saugrenues, voire irréelles , qui provoquent chez eux beaucoup de stress et chez le lecteur beaucoup de suspense.
L'extrait à la fin d'un interview de Yves Panafieu en 1971, révèle la grandeur de Buzatti.
Un pur bonheur. Foncez !
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Je découvre ici et totalement par hasard un très bon recueil de nouvelles de Buzzati! Comme le titre l'indique, chacune des nouvelles révèle un côté étrange ou fantastique. Certaines sont pleines d'humour (Alias rue Sésostrie), d'autres sont plus angoissantes (quand descend l'ombre). Parfois la fin est inattendue, d'autres fois on la voit arriver, toutes sont en tous les cas intéressantes à lire. Un message proche du Carpe Diem se cache dans la plupart de ces textes.
Un bon recueil!
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Ô Dino Buzzati, maître incontesté de la nouvelle à tendance fantastique, voilà que je frissonne de plaisir en parcourant tes Nouvelles étranges et inquiétantes.

L'ensemble de huit nouvelles de mon idole dessine l'univers inquiétant et fascinant de Buzzati. Ghitta Freilaber a-t-elle vraiment vu un monstre dans grenier de la maison de ses employeurs? Les prédictions astrologiques se réalisent-elles ou est-ce un concours de circonstances? Connaît-on vraiment ses voisins?

Dino Buzzati est un conteur incroyable qui maîtrise parfaitement, avec une pointe d'humour, l'art de la nouvelle à chute et de la nouvelle fantastique, qui est d'ailleurs une parfaite application de la définition de Todorov "l'hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturelle". L'important avec cet auteur c'est qu'il ne se contente pas de nous raconter des histoires. Chaque nouvelle nous invite à réfléchir. Tour à tour satire sociale, apologue réflexif sur le sens de la vie et analyse psychologique du fonctionnement de la peur. On peut d'ailleurs remarquer que la nouvelle "Escorte personnelle" ressemble vraiment au "K". Il s'agit toujours de cette attente d'une rencontre, allégorie de la vie et/ou de la mort. C'est fort simple mais toujours très efficace. D'ailleurs quand on connaît Buzzati, on comprend assez vite où l'on va en venir et que son univers, sombre et mélancolique, est cohérent. Les techniques et ficelles sont toujours les mêmes mais d'une efficacité sans faille. On se laisse prendre au jeu à chaque fois. Et il reste toujours comme une poésie dans ses contes, une beauté qui émeut, qui remue le fond du coeur et qui fait naître un écho. C'est la puissance de cet écho qui a fait du K mon livre de chevet, mon livre préféré, une oeuvre qui résonne toujours en moi, comme une mise en mots de la vie, de ma vie. L'écriture de Buzzati est humaine et poétique, un morceau de plénitude en toute simplicité.

Ma nouvelle préférée est sans conteste "Lettre ennuyeuse", où au coeur d'une lettre d'une platitude absolue se cache les indices d'un discours caché et terrible. Une épreuve de force talentueuse et drôle.
Lien : http://ahezcess.canalblog.co..
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Un de ces soirs moroses d'automne qui accablent l'âme, je me couchai après avoir pris presque par hasard, ou bien sous l'effet de quelque fatalité mystérieuse, un recueil de Buzzatti. Sous son apparence quelconque, un livre de poche destiné à un public scolaire et qui le rapproche plus d'un objet de consommation que d'une production littéraire, je fus immédiatement fasciné par ma lecture, comme s'il se fût agi d'un grimoire dont les étranges hiéroglyphes devaient me révéler d'insondables mystères. Dès les premières lignes, au milieu des ombres vacillantes de la nuit, je sentis confusément que ma vie ne serait plus jamais la même…

Mais, en fait, non. C'est une lecture plaisante que celle de cette petite anthologie, mais qui marque peu. L'atmosphère fantastique est peu développée. La morale de ces nouvelles, qui prennent souvent la forme d'apologues, n'a rien de renversant. En revanche, j'y ai apprécié l'art du conteur, car Buzzatti sait admirablement créer une atmosphère spécifique en quelques touches, et ne se départit pas d'une écriture un peu détachée, où pointe souvent l'humour.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Pas la moindre maladie. Je n'ai pas dit que tu dois mourir. J'ai dit seulement que tu es mort.
- Drôle de discours. Toi-même tu disais il y a un moment que je suis l'image de la santé ?
- Sain, oui. On ne peut plus sain. Mais mort. Tu t'es conformé, tu t'es intégré, tu t'es homogénéisé, tu t'es inséré âme et corps dans le tissu social, tu as trouvé ton équilibre, la tranquillité, la sécurité. Et tu es un cadavre.
- Ah, tant mieux. C'est une allégorie, une métaphore. Tu m'avais fait une de ces peurs !
- Pas si allégorique que ça. La mort physique est un phénomène éternel et au fond extrêmement banal. Mais il y a une autre mort, qui quelquefois est encore pire. L'abandon de la personnalité, le mimétisme par habitude, la capitulation devant le milieu, le renoncement à soi-même... Mais regarde un peu autour de toi. Mais parle avec les gens. Mais ne te rends-tu pas compte qu'au moins soixante pour cent d'entre eux sont morts ? Et le nombre augmente chaque année. Eteints, nivelés, asservis. Ils désirent tous la même chose, ils font le même discours, ils pensent tous la même chose, exactement la même. Ignoble civilisation de masse.
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Il gravit les escaliers, ouvrit la porte, entra dans le grenier abandonné où filtrait par les interstices des tuiles (et par quelques soupiraux en demi-lune) une lumière calme et diffuse, il regarda autour de lui et vit un enfant debout occupé à fouiller une caisse. Ce ne sont donc pas des rats, se dit Tarra sans en être le moins du monde perturbé, mais un petit voleur inconnu. Et il s'apprêtait à l'affronter lorsque le petit garçon tourna la tête, si bien que leurs regards se rencontrèrent.
Sisto s'était immobilisé, cloué de stupeur. Mais il le connaissait ce garçon, bon Dieu, s'il le connaissait ! Cette coupure à peine cicatrisée sous l’œil, il savait qu'elle résultait d'une chute dans le jardin. Ce petit costume bleu, cette ceinture de cuir brillant, oh, comme il se les rappelait bien ! Et il était en train de se demander où il avait bien pu les voir quand, tout à coup, il comprit : cet inconnu, c'était lui-même, Sisto Tarra, enfant. Personne d'autre que lui, Sisto, à l'âge de onze ou douze ans.
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Avez-vous déjà eu l'impression que votre vie se passait à attendre ? Attendre l'amour fou, attendre le poste de vos rêves, attendre le prochain voyage, attendre, au fond, que la vraie vie commence enfin ?
« le désert des Tartares » de Dino Buzzati est publié en poche chez Pavillons Robert Laffont.
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