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Roland Cahen (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253904427
218 pages
Le Livre de Poche (01/04/1996)
3.98/5   98 notes
Résumé :
C'est en 1916, trois ans après la rupture - douloureuse - avec Sigmund Freud, que Carl Gustav Jung (1875-1961) publie ce court traité, plusieurs fois réédité depuis, où il expose l'essentiel de sa pensée.
Reparcourant un demi-siècle de découvertes - travaux de Charcot ou de Breuer sur l'origine psychologique des névroses, découvertes capitales de Freud concernant le trauma "initial-, il définit avec fermeté et netteté les notions qui désormais le séparent de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
L’autre jour j’ai fait un drôle de cauchemar

Bah voilà, je suis dans un bois en Suisse, bon ouais c'est chelou mais je sais que je suis en Suisse... mais je sais pas ce que je fous là par contre, et j’aperçois une marmotte un peu salope sur la démarche et le maquillage... quand elle me voit, elle se met à cavaler vers moi avec les yeux de la bite… mais c’est quoi ces conneries que je me panique un peu, tout tétanisé dans mes draps endormis, je peux pas bouger une roubignole, du coup pas farouche la bestiole elle se retrouve à portée de voix :

« Baise moi, baise moi qu’elle marmotte… je peux te faire des trucs…plein de trucs de marmotte, allez laisse toi faire… »

Et moi je veux pas bordel, c’est une marmotte putain, du coup, je me fous sur mes appuis et je lui bottine sa tronche…


Et je me réveille…


Vous vous dites que ce rêve n’ a aucun sens…. quéquette ouais, il est bourré de sens justement, essayons d’interpréter le message de mon inconscient :

J’avais plus de Nesquick et j’ai oublié d’aller en acheter la veille, en plus ce moi-ci je suis un peu dans le rouge niveau thune, mes caprices de luxe m’ont couté un découvert, ma nana me harcèle pour que lui chatouille un peu sa libido débordante, je me cache, je rentre tard, j’ai peur qu’elle me choppe dans un coin, et avec la gosse je dors moins depuis trop longtemps moi qui marmottait week end et jours fériés….

La suisse est la capitale du chocolat et du fric, pas de fric pas de chocolat, d’ou mon oubli d’aller en acheter… la marmotte, quand elle n’emballe pas le chocolat, elle roupille beaucoup, elle symbolise le sommeil que je n’ai plus et qui me manque, mais pourquoi elle est un peu salope, bah vu que je dors avec ma nana qui dégouline d’envie à mon égard, le sein est vite fait :

« T’es plus une salope maintenant, t’es une maman… » et les marmottes rassurent les enfants….


Jung c’est le gars qui te fait kifer tes putains de névroses, justifié par ton inconscient qui dans l’ombre végète sa folie, ta folie, ton animalité, ton immoralité, ton irrationalité, ton instinct primitif emprisonné dans ta conscience morale, ta vertu… Mais tu ignores le monstre qui roupille et qui hante tes songes de mille sens, dont tu n’as pas idée, les contraires s’attirent, se complètent puis se détestent… l’interprétation des rêves donne le sens caché du néant qui nous habite…

L’inconscient et la boite de pandore…

Pour notre équilibre, pour nous libérer il nous faudrait être capable d’apprivoiser la bête qui se tête dans la complexité de ton être, mais qui es tu vraiment sous cette jupe un peu bandante? sous ce sourire espiègle ? cette timidité fragile ? cette impulsivité pleine de colère ?

Freud pense que les névroses viennent toutes de l’EROS, Adler de la toute puissance, Jung développe une autre théories qui englobe de façon générale les deux autres et bien d’autres encore, d’une complexité qui me force à admettre que je suis une burne devant le jargon employé, un début prometteur, puis je sombre dans l’incompréhension des archétypes, de l’inconscience collective, l’énergie des contraires, la libido et j’en passe…

Un bouquin accessible qui se complique un peu pour les néophytes du genre qui nous réflexionne la gueule de manière passionnante que l’on adhère ou pas à la psychologie… Surtout que l'on peut donner n'importe quel sens à n'importe quoi du moment que l'on est convaincue et convaincant... parce que je n'ai jamais fait ce rêve...

A plus les copains
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Il perdure, selon moi, trois frontières sur lesquelles butent encore la soif de conquête et de connaissance de l'humanité : l'espace, l'océan et le psychisme humain (qui sont, par ailleurs, trois thématiques très présentes dans la littérature de science-fiction). On peut contester aux penseurs des théories psychanalytiques d'avoir forgé des concepts sur la base de données empiriques incertaines, soumises à l'interprétation, mais on ne peut leur contester leur qualité de défricheur de territoires, jusque là inexplorés.
Par ailleurs, sans doute est-ce vrai pour toutes sciences, mais peut-être davantage en ce qui concerne la psychologie, les concepts et théories produits par la pensée humaine sont étroitement liés aux conditions (donc également à l'état d'esprit et aux traits psychologiques de leurs producteurs) dans lesquelles ils émergent. La conclusion qui s'impose serait donc qu'ils ne sont qu'un point de vue (hormis, peut-être, quelques lois fondamentales mises en exergue par les sciences dures) et que, par conséquent, comme le dit justement Mathieu Potte-Bonnevile "il n'y a de vérité, au sens strict du terme,que dans l'éclipse des maîtres".

Est-ce donc ce qu'a voulu faire Jung vis-à-vis de Freud ? Éclipser le maître ? On ne peut ignorer les désaccords qui existent entre eux (mais également le fait qu'une génération les sépare), si l'on veut pouvoir envisager l'oeuvre de Jung. Ce Psychologie de L'inconscient constitue, pour cela, un excellent support, car le psychanalyste suisse y expose les deux concepts majeurs qui l'éloigne de la pensée Freudienne "orthodoxe" : la volonté de puissance et l'inconscient collectif. Au moyen d'une écriture claire, aisément compréhensible, Jung s'emploie à expliciter ce qu'il croit être le fonctionnement de l'inconscient. On sent une volonté pédagogique évidente, que l'auteur juge vitale. En effet, si ce texte a été remanié à plusieurs reprises (1918, 1925, 1935, 1942, la présente édition étant la version définitive), il fut débuté en 1916, au beau milieu de la première guerre mondiale. Celle-ci semble avoir profondément marquée l'auteur, qui fait un lien explicite entre méconnaissance des mécanismes de l'inconscient et barbarie :"la psychologie des individus correspond à la psychologie des nations [...] Seule des modifications dans l'attitude des individus peuvent être à l'origine de changements dans la psychologie des nations".

A cette fin Jung ne part pas de zéro. Clairement redevable à Freud, (il sait en être un très bon exégète) il ne cache pas non plus ce qui les sépare, notamment la notion de "volonté de puissance", qu'il explicite dans le cadre de sa théorie générale des névroses. Cette partie est un des points forts de cet essai, bien construite, illustrée de cas cliniques parlants. Ainsi, si pour Freud le conflit inconscient (qui est la définition de la névrose) est d'origine sexuel, de manière systématique, ce n'est pas nécessairement le cas pour Jung, même s'il reconnait que cette origine symptomatique est souvent présente. Néanmoins, pour lui, de même qu'il existe un "instinct de conservation de l'espèce", doit exister également un "instinct de conservation de soi-même" qui s'exprime à travers une "volonté de puissance" (volonté qui peut, dans l'arsenal des possibles, utiliser la sexualité, pour parvenir à ses fins). Cet instinct est tout autant, pour lui, une cause de symptômes névrotiques est "rien ne permet de supposer que l'Eros est originel et que la volonté de puissance ne l'est point". le problème est que ce raisonnement, qui admet deux origines aux névroses, aboutit à une impasse. Prenant de la hauteur il propose, afin d'unifier cette théorie, le concept de "types psychologiques". Il n'en évoque ici que deux (il en identifie huit en tout) : l'introversion, qui porte l'individu davantage sur la question du sujet, et "prédispose" à être plus sensible à la volonté de puissance, et l'extraversion, qui oriente sur la questions des objets et, au contraire, favorise l'Eros comme cause possible d'une névrose.

En ce qui concerne toute la partie du livre traitant de l'inconscient collectif, concept très fortement rattaché à Jung, j'ai été moins convaincu. Si la notion d'archétype est intéressante, je ne l'ai pas trouvé clairement définie. Jung y associe des images, pensées, idées, bref toutes sortes de contenus inconscients, qui semblent être universels et intemporels et se transmettent de génération en génération. Ces contenus s'expriment au travers des mythes et religions et, s'ils peuvent être les supports de questions inconscientes personnelles, grâce à leur puissance évocatrice, ils ne sont pas liés à un individu en particulier, mais partagés par tous. L'idée de leurs autonomie est séduisante mais Jung ne s'appuie que sur très peu d'exemples concrets pour illustrer cette idée (hormis dans la religion catholique), préférant des formules du genre "de tous temps" ou " chez la plupart des peuples primitifs". Bref, il manque clairement une perspective anthropologique, venant appuyer cette théorie. Par ailleurs, les cas cliniques illustrant l'emploie des archétypes dans la cure analytique sont moins parlants que ceux illustrant sa théorie des névroses, parfois difficiles à suivre. Pour autant, je suis assez d'accord sur son insistance à considérer que l'irrationnel remplit une fonction dans l'équilibre psychique et "qu'on ne supporte sans dommage qu'un certain degré de civilisation". La Raison triomphante, née des Lumières, qui a engendré une très forte diminution des pratiques religieuses aboutit, pour lui, à créer un déséquilibre psychique collectif, qui ne peut engendrer que des catastrophes, telles qu'une guerre mondiale (encore qu'il se place, à travers cette analyse, dans une perspective très occidentale). Enfin, il évoque également dans cette partie, la notion d'énergie psychique, qu'il qualifie de libido (ce qui, pour Freud n'est que l'énergie sexuelle et que Jung nomme, lui, Eros). Celle-ci est à mettre en lien avec sa définition du fonctionnement général du psychisme, étant entendu comme un phénomène compensatoire entre des tendances ou pôles contraires, ce qui crée une tension, l'énergie étant le résultat de cette tension. Là encore, des concepts intéressants mais qui auraient mérités plus de développement.

Toutes ces critiques sur la brièveté de certains développements ou définitions est à relativiser, dans le sens ou Psychologie de l'Inconscient a été, je trouve, pensé comme un ouvrage généraliste, Jung renvoyant sans cesse sur ses autres essais, plus portés sur telle ou telle question. L'absence de perspective anthropologique, de même (ce qui est donc logique) qu'un certain ethnocentrisme "occidentalo-chrétien" sont, pour moi, les deux point faibles de cet essai qui demeure, néanmoins, une excellente introduction à l'oeuvre de Jung.
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A l'origine de ce court ouvrage, qui se lit sans grande difficulté et reflète assez bien les préoccupations de la psychologie analytique, se trouve un article écrit par Jung en 1912 et publié dans les Annales de Rascher, « Les voies nouvelles de la psychologie ». Révisé ensuite à de multiples reprises, cet article s'est étoffé jusqu'à devenir cette « Psychologie de l'inconscient ».


En 1912, la rupture entre Jung et Freud n'était pas encore consommée, même si elle se confirmait sans cesse davantage. Il est assez facile d'imaginer que les multiples reprises de l'ouvrage effectuées par Jung visaient à renforcer les théories qui distinguaient sa psychologie analytique de la psychanalyse freudienne. Pas un chapitre ne se passe sans que Jung ne vienne implicitement remettre en question les théories de Freud. Les comptes se règlent silencieusement, ici et là, au gré des chapitres.


La théorie du tout-à-l'Eros ? Très peu pour Jung. Et pourquoi pas plutôt la volonté de puissance d'Adler ? Pourquoi certains préfèrent-ils tantôt une de ces théories, tantôt l'autre ? Une histoire de types psychologiques, suppose Jung, présentant au passage un résumé des idées qu'il développera avec succès dans « Les types psychologiques ».


Et la théorie du rêve, avec sa distinction entre le contenu manifeste et le contenu latent – entre énoncé et énonciation ? Non, Jung préfère stipuler la bonté naturelle du rêve qui, contrairement à l'homme (comme si l'un et l'autre étaient distincts) ne dissimulerait rien, ne tromperait pas, et dirait la vérité, rien que la vérité. de la même façon, Jung parle de l'inconscient comme s'il s'agissait d'une entité autonome qui montrerait à l'homme la supposée bonne trajectoire de l'individuation. Les prémices du développement personnel se trouvent en germe dans cette vision des phénomènes. Jung semble ici essencifier l'inconscient en l'assimilant aux qualités qu'il considère comme étant celles du Bien. Ce faisant, il ne parle évidemment plus d'inconscient mais surtout de ses propres fantasmes.


Jung a également souvent tendance à réduire le rôle du psychanalyste (ou plutôt, dans son cas, du psychologue analytique) à celui de l'éducateur. Il considère en effet que les rêves sont « un instrument d'éducation et de traitement infiniment utile » et qu'ils se meuvent « dans la ligne du progrès et prennent le parti de l'éducateur ». L'éducation se trouverait du côté du psychologue. Cette déclaration faite, Jung n'a plus besoin de chercher à mettre en valeur ce qui différencie ses idées de celles de Freud. Il apparaît assez clairement que la psychologie jungienne n'est pas une psychologie de l'inconscient mais une psychologie de la volonté, et plus particulièrement de celle de « l'éducateur ». Alors que la psychanalyse permet au sujet d'accepter d'assumer à nouveau sa responsabilité, la position de la psychologie analytique, telle qu'ici présentée, suppose que le « patient » continue en effet de rester passif en déléguant la responsabilité de ses impasses à celui qui se présente comme ayant une juste réponse à fournir – bien qu'elle ne soit pas la sienne.
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J'ai approché mes yeux des pages de ce livre dont je ne connaissais que le nom de l'auteur, mû par une force a priori obscure et intrigante. C'est donc avec curiosité mais aussi appréhension que je me suis lancé dans la découverte d'un auteur que je ne connaissais que de nom et d'une science (molle il faut le dire !) à laquelle jamais je ne fus réellement confronté.

En parcourant les pages, une intuition, une idée, émerge tout à coup du plus profond de mon esprit : - je suis ici, à la bibliothèque, assis à une table au milieu du rayon "Grec" et accompagné d'Euripide, Aristophane et tous leurs compères dionysiaques, en train de lire cet ouvrage dans le but désormais avoué de réaliser ma propre thérapie.

Rapidement je me rends compte du danger : projeter sur moi-même les névroses qui sont relatées. Après une cinquantaine de pages j'étais en effet passé – les noms qui suivent sont directement prélevés dans la myriade qui naît de mon imagination car se souvenir de tous les noms de ces pathologies équivaut presque, en termes de difficulté, à soigner son yorkshire atteint de troubles de la personnalité – de schizo paranoïde, à l'inadapté infantile à la victime de spasmophilie (ce dont je souffre véritablement, selon mon dernier dialogue avec ma psy, avant que je ne rompe le contact). J'ai donc décidé bien courageusement de me méfier d'une introjection de ces pathologies à ma pauvre personne qui souffre déjà assez.

Cette tentative d'auto-thérapie s'avérant être en réalité plus nuisible que profitable, je me dis que cette lecture servirait tout de même à rassasier ma curiosité sur cette science RELATIVE (je le redis car certains semblent ne pas comprendre et pourtant : « Tout ce qui est humain est relatif » p. 135 de ce présent ouvrage (Livre de Poche). Ainsi convient-il de l'appréhender de la même manière que toute science humaine. Bref !

Le livre présente tout d'abord des théories a priori exclusives, reposant sur un procédé exclusif de réduction causale, et décomposant la névrose « en ses constituants, réminiscences et motivations instinctuelles et impulsives ». Après avoir présenté leurs limites respectives, il tente de les concilier dans une théorie inclusive globale. Lorsque les symboles oniriques commencent à provenir de la deuxième couche de l'inconscient (supra-individuel, ou collectif), cela ne marche plus et il se lance dans l'explication de la notion d'archétypes, ces vestiges légués par nos aïeuls.

En gros, ce livre est une claque : vocabulaire simple pour une très bonne introduction à l'oeuvre de ce grand psychanalyste mais aussi grand érudit (lisez et constatez).
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Cherchant à m'initier à titre personnel à la psychologie, j'ai été très étonnée de constater la facilité avec laquelle j'ai pu lire ce livre. C. G. Jung y aborde ses théories sur la psychanalyse, les archétypes de l'inconscient collectif, l'inconscient de manière limpide, claire. nous sommes loin des habituelles phrases alambiquées, compliquées, pleines de termes techniques... J'ai déjà noté les titres de plusieurs autres ouvrages du même auteur !
Pour le fond, on partage ou non son point de vue, son opinion sur les théories de Freud, cela est une autre question. En tout cas, j'y ai appris beaucoup d'éléments sur la psychanalyse, que j'ai pu comprendre sans avoir à relire trois fois la même phrase ! :)
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Un pressentiment obscur nous avertit pourtant qu'ayant un corps, ce corps implacablement projette une ombre (comme tout corps), et que, si nous ne faisons pas entrer ce côté négatif de notre nature dans l'ensemble, nous ne sommes pas complet : si nous nions ce corps nous ne sommes plus des êtres à trois dimensions, mais des êtres aplatis et qui ont perdu leur essence. Or, ce corps est un animal, avec une âme d'animal, c'est-à-dire qu'il est un système vivant qui obéit de façon absolue à l'instinct (...) Or, c'est précisément de cela que la morale ascétique du christianisme veut libérer l'homme, au risque de perturber, au plus profond de lui-même, sa nature animale.
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L'attitude négative à l'adresse de l'inconscient, voire sa répudiation par le conscient, sont nuisibles dans la mesure où les dynamismes de l'inconscient sont identiques à l'énergie des instincts. Par conséquent, un manque de contact et de liens avec l’inconscient est synonyme de déracinement et d'instabilité instinctuelle.
Mais si l'on réussit à établir cette fonction, que j'ai dite transcendante, la désunion avec soi-même cessera et le sujet pourra bénéficier des apports favorables de l'inconscient. Car dès que la dissociation entre les divers éléments de soi-même cesse, l’inconscient accorde - l'expérience le prouve abondamment - toute l'aide et tous les élans qu'une nature bienveillante et prodigue peut accorder aux hommes. De fait, l'inconscient recèle des possibilités qui sont absolument inaccessibles au conscient ; car il dispose de tous les contenus psychiques subliminaux, de tout ce qui a été oublié ou négligé, et, en outre, de la sagesse conférée par l'expérience d'innombrables millénaires, sagesse déposée et confiée à ses structures archétypiques.
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Je considère que c'est le devoir de tous ceux qui, solitaires, vont leur propre chemin, de faire part à la société de ce qu'ils ont découvert au cours de leur voyage d'exploration, que ce soit une fontaine fraîche pour ceux que tourmente la soif, ou que ce soit le désert stérile de l'erreur. Dans la première éventualité, on aide son prochain, dans la seconde on l'avertit.
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Le névrosé sent vivre en lui l'âme d'un enfant qui supporte mal des restrictions dont le sens lui échappe et que, partant, il ressent comme arbitraires. Il cherche bien, il est vrai, à faire sienne la morale régnante, mais cela l'achemine vers une désunion et, en quelque sorte, vers une guerre civile avec lui-même ; car il veut à la fois d'une part se libérer, et d'autre part s'opprimer ; c'est précisément cette lutte intestine qu'on appelle névrose.
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Il n'est qu'une possibilité : reconnaître l'irrationnel comme une fonction psychique qui, puisqu'elle existe toujours, doit être nécessaire ; et considérer ses contenus, non pas comme des réalités concrètes (ce serait faire un pas en arrière !) mais comme des réalités psychiques, car il s'agit de données efficientes, donc de choses réelles.
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Videos de Carl Gustav Jung (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carl Gustav Jung
Pourquoi certaines personnes prennent les bonnes décisions, se retrouvent au bon endroit au bon moment ? Pourquoi ont-elles l'idée qui va marcher à coup sûr ?
Au coeur de cet ouvrage, une affirmation fondamentale : toutes les réponses sont en nous grâce à la magie de l'Intuition. Vanessa Mielczareck nous propose de développer notre intelligence intuitive, créative et sensible, en complément de notre esprit logique. Pour attirer la réussite et rendre notre vie plus facile, les solutions ne doivent rien au hasard et sont à chercher du côté de notre dynamique personnelle !
Ce livre vous ouvre la voie pour être à l'écoute de ce sixième sens, vous familiariser avec son fonctionnement, pour l'utiliser comme un radar et obtenir des réponses. L'approche originale et novatrice de l'auteure est basée notamment sur la théorie de la synchronicité du psychanalyste C. G. Jung, les sciences quantiques et la visualisation créatrice. Vous découvrirez également de puissants outils, des pratiques pour vous aider à faire de chaque situation une expérience positive, et apporter de réels changements dans votre vie.
Osez cette fabuleuse expérience d'éveil à votre véritable nature intuitive. Pour que la vie ne soit plus le seul fruit du hasard !
Disponible ici : https://www.editions-tredaniel.com/le-guide-essentiel-de-lintuition-p-10667.html
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