Grosse déception pour ce troisième tome des enquêtes de Quentin Margont. le cadre historique, pourtant - Paris menacé par les Alliés et les complots royalistes à la toute fin de l'Empire - était une fois encore passionnant, mais il n'a pas suffi à relever le reste.
L'enquête avait un bon potentiel, et recèle de fait quelques surprises, mais son développement m'a paru bâclé, cousu de facilités, d'invraisemblances et de raccourcis. le style, plus didactique que jamais, m'a parfois donné l'impression de lire non pas un roman fini, mais le résumé détaillé dudit roman, rédigé par l'auteur avant de se mettre à l'écriture proprement dite. C'est assez vite agaçant, et l'épilogue quasi scolaire n'arrange rien.
Tout ceci sent un peu le texte inspiré d'une bonne idée, promis à l'éditeur, et rédigé dans la précipitation. Bâclé, en somme.
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Non, c'est Talleyrand qui se moque du monde. Tous les dignitaires impériaux ont quitté Paris. Sauf lui ! Croyez-vous qu'on l'a jeté en prison, ou au moins placé dans une résidence bien gardée ? Pas du tout, il est chez lui avec le Tsar.
Talleyrand obtint du Sénat d'être confirmé officiellement dans ces fonctions de président du gouvernement français provisoire. Il employa tout son talent pour obtenir que le pouvoir soit transmis à Louis XVIII. Les Alliés finirent par adopter cette solution. Talleyrand entra alors au service du roi de France...
Les Alliés occupèrent Paris. Contrairement à ce que l'on aurait pu craindre, ils ne se livrèrent pas au pillage, ne maltraitèrent pas les Parisiens, ne détruisirent pas les constructions de Napoléon... Cette conduite fut tout à leur honneur.