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Jean-Pierre Baril (Éditeur scientifique)
EAN : 9782842630560
320 pages
Le Dilettante (06/05/2002)
3.83/5   15 notes
Résumé :

Henri Calet. Un grand écrivain et un grand journaliste. L'une des voix les plus tendres et les plus cruelles de la littérature de l'après-guerre. L'un des meilleurs, sinon le meilleur chroniqueur des lendemains de la Libération. Le vrai inventeur du journalisme subjectif, d'une littérature arrondissementière, paresseuse, et, peu à peu, d'un humour gris, entre le rose et le noir, qui donne à Poussières de la rou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est tout en douceur et légèreté, comme à "l'orée un peu ombreuse des dimanches", que Henri Calet nous raconte ses voyages, ses flâneries, ses rencontres avec un zest de mélancolie, beaucoup de tendresse et un regard attentif qui s'accorde avec un sourire parfois narquois.
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Calet c'est tout sauf pousssiéreux. Prenez ces routes avec lui sans savoir d'abord qui il était et quelle a été sa vie. A près ces bouts de chemin , vous aurez envie de plus de Calet. A vous La belle Lurette , le Tout sur le Tout . Vous découvrirez ainsi le parcours d'un homme qui a su lire les gens et les écrire.
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Que dire de ma déception après le concert de louanges qui a accueilli la collection de ces textes publiés dans l'après-guerre et les années 50 dans des revues et journaux comme Combat ? J'imagine que la nostalgie qui teinte ces « poussières de la route » y est pour beaucoup.
J'ai donc à mon tour entrepris le voyage, sur les pas de Calet, dans une France qui ne m'avait pas encore vu naître et me réserverait peut-être sa nostalgie pour une époque ultérieure. J'ai découvert sous la plume de Calet une vitrine modeste dont les articles désuets n'offraient que peu de prise à mon imagination. Je suis restée au bord de la route. Les charmes provinciaux de Mende ou de Deauville, les amusements bon enfant de la Reconstruction, le petit peuple laborieux d'ouvriers, de ménagères et de bonnes n'ont pas suscité en moi le tendre amusement qu'ils éveillèrent chez le journaliste et chroniqueur. J'ai eu parfois le sentiment de lire du Bernard Frank en mieux écrit et en moins égocentrique.
Une exception cependant à mon désappointement, sans doute explicable par mon attirance pour les questions pédagogiques : « Un métier difficile ».
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je m'aperçois que je me suis peu étendu jusqu'ici sur le paysage. C'est l'occasion de tâcher de m'expliquer, une fois pour toutes, sur mes rapports avec la nature, en général. Si je ne trouve jamais rien, ou à peu près, à en dire ni à lui dire, c'est sûrement pour les mêmes raisons profondes qui vous font demeurer coi dans l'intimité d'un être bien-aimé. On reste là, muet -- comme un peu engourdi -- mais bourré de sentiments intransmissibles et dans une pareille qualité de silence. C'est lorsqu'on se tait qu'on a le plus à dire. p130
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Les vacances sont terminées (pour moi) mais non pas oubliées déjà. J'ai encore la tête pleine d'herbes folles. Il me vient parfois un élancement de nostalgie, presque semblable aux premiers signes d'une rage de dents. Mais il ne s'agit pas de dents, c'est à la Normandie que j'ai un peu mal. Oui, je m'étais mis à l'approcher lentement, sans excès, et nous avions fini par nous plaire. Je l'ai broutée, mâchée à la manière des vaches ; elle est entrée en moi. Et voilà maintenant que je la rumine. p67
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Un homme inanimé, étendu sur la chaussée, à côté de sa motocyclette... tel fut le premier spectacle que nous eûmes en pénétrant dans Bordeaux. Autour de la tête du blessé, s'étaient éparpillées les marguerites qu'il avait apportées de la campagne. Il y a des gens qui pensent à tout : ils se déplacent avec leurs fleurs et leurs couronnes. Par bonheur, il n'était pas mort. p238
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Nous étions en avance au lieu dit. C'est avec contentement que nous retrouvâmes notre car.... Nous étions las et, soudain, pressés de rentrer avant que tous ces souvenirs en formation ne se défassent ; repliés sur nous-mêmes, plein de pensées diverses et, en vérité, tristes un peu, tels des évadés repris. p 137
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Il m'a fallu prendre trois autobus pour rentrer chez moi, ce qui me donnait l'illusion de revenir vraiment de villégiature.Durant tout le parcours , j'avais la tête pleine d'impressions confuses , mais agréables,balnéaires,et mécaniques par certains côtés.J'avais déjà un avant-goût des lointains.
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Videos de Henri Calet (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Henri Calet

Chronique de Laurence Goullieux : Henri Calet
Laurence Goullieux, directrice de la Bibliothèque Municipale de Liévin, évoque la vie et l'oeuvre de l'écrivain Henri Calet. le site internet de la Bibiothèque Municipale de Liévin :...
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