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EAN : 9781029002138
Chapitre.Com (21/01/2015)
3/5   1 notes
Résumé :
Après une une enfance et une jeunesse marquées de souvenirs heureux mais aussi traumatisants, l’alcoolisme fait son apparition. Il dure vingt ans avant dix ans de cures. Au début, ces cures sont souvent modestes, mais présomptueuses. Puis de plus en plus longues, suivies d’abstinences douloureuses se ponctuant assez rapidement par des échecs. (Ce dogme d’abstinence, avec ou sans médication aussi efficace que des pastilles Smarties, ne cartonne qu’à 10 % de réussite)... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ceci n'est pas un livre.
Ceci est une sorte de blog, compilation de textes ordonnés chronologiquement tendant, tentant de résumer une vie et un usage problématique d'alcool qui est combattu ensuite en utilisant le baclofène.
On y recense tous les tâtonnements, les essais-erreurs, les difficultés physiques, psychologiques... Un certain côté expérimental. Normal, la médecine rechigne à réellement promouvoir ce médicament qui peut pas mal aider et qui peut bien fonctionner probablement si on le prescrit et si on le prescrit adéquatement !
Sa prescription n'enlève en rien les réponses éventuelles aux éventuelles questions-problèmes métaphysiques de la vie humaine et de sa vie personnelle, ni aux questions-problèmes psychologiques éventuels émaillant toute vie humaine et sa vie personnelle.
L'auteur ne nous leurre pas là-dessus.

Ceci est le récit pas bien écrit d'une vie tronquée, tordue, dont il a essayé de reprendre les rênes et qui est toujours en combat, car rien n'est gagné. Pas de happy end, ce qui laisse une certaine note de désespoir potentiel à la fin de la lecture...

Parce que la médecine oublie parfois l'humain pour de basses raisons mercantiles ou de prépondérances intellectuelles, théoriques à maintenir à tout prix... Triste. Dès lors ce livre qui veut donner un coup de pied dans cette fourmilière a le mérite d'exister.
Sauf que mal écrit comme il est, passé sous silence, édité plus ou moins à compte d'auteur, ben il ne risque qu'assez peu d'avoir des échos et provoquer un remous...
En même temps, j'imagine que si Cambier obtient l'un ou l'autre témoignage positif et de gratitude de l'un ou l'autre être humain en souffrance alcoolique il en sera fier et ravi. Et il aura bien raison !!

Bon, allez j'avais mis deux étoiles mais je vais pousser un peu et en ajouter une de plus.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quand il pensait à sa vie avant la drogue, il voyait un jeune homme blond à demi-nu, marchant sur une plage blanche entre l'eau sombre de l'océan et des rocs de granit semblables à des lions couchés. Cultiver de tels souvenirs lui semblait méprisable. Une vie sans drogues, c'était pour lui, matériellement et spirituellement, un point extrêmement lointain et plutôt méprisable de son passé, et qu'on ne pouvait distinguer qu'avec des jumelles, ou un télescope, pour découvrir finalement ce petit jeune homme sans importance se promenant sur une plage, par un jour d'été depuis longtemps oublié.
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Je n'aime pas parler de guérison.
On n'est jamais guéri. Et le terme indifférence n'est pas compris pour les non malades.
Célestin, un de mes correspondants, dit :
"Ben, pour les non-malades, c'est leur état normal... C'est plutôt le penchant pour la bouteille qu'ils ont du mal à comprendre, le fait qu'on ne puisse pas s'empêcher de se torcher.
Ce sont les malades non libérés qui ont du mal à saisir le concept, tant il paraît inconcevable.
D'ailleurs les abstinents type AA c'est simple, tu leur en parles et aussitôt ils sortent leurs gousse d'ail et leur crucifix !"
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L'abstinence pure et rude, telle que prônée par [les AA, Vie Libre, et la plupart des alcoologues], est une torture car l'envie est toujours là (80%).
Seulement 20% des alcooliques la tentent ; en effet ils savent que c'est ardu et qu'il y a seulement 10% de réussite. Cela ramène d'ailleurs un taux de succès à 2%.
Le baclofène par contre est tentant car on peut continuer de boire durant le traitement et que l'abstinence n'est pas obligatoire. En effet, on peut, une fois l'indifférence venue, avoir un consommation modérée. C'est ce qui ne plaît pas au abstinents, peut-être aussi par jalousie.
En France les études conduites montrent entre 60 et 80% de bons résultats et les autorités françaises n'auraient jamais autorisé le baclofène sans de très fortes présomptions de son efficacité, surtout après le scandale du médiator.
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Les "KLONGS" et les "IMPERATORS"

L'effet indésirable ne dure que le temps d'un flash juste au moment de l'endormissement, il faut en avoir conscience. Le "Klong", c'est comme une explosion dans le cerveau. Ca fait "klong" et c'est très désagréable. Ca empêche de s'endormir.
Les "impérators" sont des sentiments d'oppression. Des sensations d'étouffement comme après une longue apnée qui, impérativement, t'obligent à t'assoir en respirant un bon coup.
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Les spécialistes en France pensent que la dépendance a une base neurobiologique, Renaud de Beaurepaire, qui prescrit depuis 2007 [du baclofène], a constaté que le baclofène marchait très bien chez plus de 60% de ses patients. Il faut parfois un accompagnement psy, ce n'est pas toujours nécessaire.
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