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Darkwind tome 1 sur 2
EAN : 9782747039369
416 pages
Bayard Jeunesse (21/05/2015)
3.89/5   87 notes
Résumé :
Angleterre, 1852. Katharine est envoyée par sa tante et tutrice au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. Elle doit prouver que celui-ci a perdu la raison et le faire interner pour qu’il cesse de dilapider la fortune familiale. À Darkwind, Katharine rencontre un vieil homme excentrique, mais surtout génial, qui se consacre à l’invention d’automates extraordinaires. Rares sont les privilégiés qui ont le droit de pénétrer dans son atelier. Parmi eux, Lane, son om... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Voici le premier tome d'une série qui promet d'agréables moments de lecture pour les adolescents, (mais pas que...).
On est à Londres, en 1852, une jeune fille, Katharine, coule une existence morne et sans espoir auprès d'une tante pingre et antipathique, et d'un cousin qui ne pense qu'à manger. Elle occupe ses journées en rendant moult services à sa tutrice, laquelle sait exploiter son statut précaire...
Un jour, affolée à l'idée que l'oncle excentrique dont elle dépend , dilapide l' héritage familial avant que son horrible fils en bénéficie, la tante décide d'envoyer sa nièce, Katharine, sur place , afin de le faire interner et être ainsi à la tête de l'entreprise familiale.
Et Katharine d'arriver dans un monde magique crée par cet oncle , fou mais inventeur génial de parfaits automates ... Un homme-enfant " faisant vivre des centaines de familles dans la plus parfaite harmonie...
Que faire ? Quoi qu'elle choisisse , le sort de Katharine est scellé : elle n'a rien à gagner et rien à perdre, tout juste peut- elle espérer une plus grande liberté., accompagnée d'une grande précarité .. C'est juste sa conscience qui la titille...
Prévenir et abonder dans le sens de sa tante, au risque que des tas de gens se retrouvent à la rue, sans domicile et sans travail ? Ou se taire , faire preuve de générosité et enfin profiter de la vie ?
L'intérêt d'une famille de 2 personnes, égoïstes et vaniteuses ou l'intérêt du plus grand nombre ?
A la fin du roman, on apprend que l'auteur (américaine ), s'est inspirée d'une histoire réelle : le cinquième duc de Portland vivait reclus dans son domaine où ses projets pharaoniques ( usine à gaz, tunnel etc...) ont fait vivre 1600 personnes durant vingt ans... Il a, bien-sûr, dilapidé sa fortune personnelle...
Une histoire, donc ,édifiante, dont Sharon Cameron s'est merveilleusement inspirée. Elle réussit à l'accommoder à sa sauce tout en lui rendant impeccablement hommage. Il y a quelque chose de magique qui ressort de là, un petit côté "Alice au pays des merveilles".
Katharine se promène dans ce manoir, dans ce domaine en ingénue ; comme Alice, elle découvre un autre monde, un peu inquiétant, surprenant .
Elle est la " méchante" qui à tout moment peut détruire ce petit paradis . Elle était " seule" chez sa tante, elle est seule au manoir de Darkwind. A qui peut- elle faire confiance ? Qui lui veut du mal ?
USA Today qualifie ce roman de : "original, romantique et envoûtant" .
Je rajouterais " sautillant, loufoque, et intriguant ".
Une série très agréable à lire ...

Challenge Mauvais Genres.
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J'ai pu découvrir le tome 1 « La mécanique infernale » de la série « Darkwind » grâce à masse critique,  je remercie donc grandement Babelio et les éditions Bayard pour cette sélection !

Je dois avouer que j'ai eu très peur, au commencement de ma lecture, très peur de ne pas aimer, de ne pas arriver au bout: je n'étais pas dedans et l'atmosphère ne me happait pas. Mais je me suis accrochée, et après avoir passé quelques chapitres et quelques jours à Darkwind auprès de l'héroïne Katharine Tulman, je me suis enfin intéressée au destin des différents personnages, et laissée transporter par l'intrigue.

 Parlons d'ailleurs en premier lieu de cette intrigue, qui est difficile à synthétiser tant elle est riche et pleine de rebondissements ; je trouve effectivement, que pour un livre qui vise un jeune lectorat, l'histoire est assez compliquée, assez mouvementée,  et il n'est pas toujours évident de suivre le rythme – querelle d'héritage, drame familial, espionnage, tragédie, intrigues amoureuses, empoisonnement, jugement, manipulation, meurtres, catastrophe « naturelle », vengeance, secrets, les thèmes abordés sont multiples et on s'y perd facilement si la concentration n'est pas à son maximum du début à la fin. de plus, on pourrait reprocher à l'intrigue de ne pas faire preuve d'une grande originalité, les rouages sont assez classiques et l'issu n'est pas très surprenante, on devine assez vite qui sont les ‘gentils', qui sont les ‘méchants' et qui va triompher. Néanmoins, je trouve que le final, lui, ouvre de nombreuses perspectives et donne la promesse d'aventures trépidantes pour le prochain tome, le tout dans un cadre neuf – ce tome-là prenant place dans le domaine de Darkwind, en Angleterre, il ne m'étonnerait pas que le suivant se déroule dans la capitale française ! 

Concernant les personnages, ils sont pour la plupart attachants, bien décrits, et on prend plaisir à percer leurs mystères, et surtout à les voir évoluer tout au long de leurs péripéties. J'ai surtout eu un faible pour le grand enfant qu'est oncle Tulman – Tuly pour les intimes – et son ingéniosité sans borne,  ainsi que pour la petite Mary Brown, qui apprend le métier de femme de chambre auprès de la narratrice, et qui, ma foi, s'en sort avec brio !

Un mot sur l'écriture de Sharon Cameron qui, avec beaucoup d'humour et de dérision, porte à merveille la voix de son héroïne, rendue ainsi plus sympathique que ne le voudrait son rôle et son rang.

En somme, ce premier tome de « Darkwind » fût une découverte plutôt agréable, mais pas mémorable. Néanmoins, si l'opportunité se présente, je n'hésiterai pas à lire le second tome, ne serait-ce que pour retrouver tous ces personnages qui m'ont bien plu !
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Avant tout, je tiens à remercier Masse Critique ainsi que les éditions Bayard pour l'envoi de ce livre, qui a été une belle découverte ! Dès la lecture du résumé, et la mention « Jane Austen » au dos de la couverture, j'ai su que ce roman me plairait !

En effet, dès les premières pages, malgré un univers assez particulier, je me suis attachée à l'héroïne de cette histoire, la jeune Katharine Tulman. Sa mission n'étant pas des plus simples et humaines à réaliser, je l'ai trouvé particulièrement courageuse dans sa tâche, ne se laissant pas manipuler par sa tante Alice, et essayant de se forger sa propre opinion sur le comportement de son oncle "Tully". Les autres personnages sont tout aussi intéressants, que ce soit au sein de la demeure de Darkwind ou à Londres et ses environs, ce qui est le cas d'oncle Tully, le "moteur" de cette histoire, mais aussi ses –plus ou moins fidèles- compagnons, Lane Moreau, Mme Jefferies, Davy, Mary Brown ou encore Ben Aldridge. Tante Alice est, pour sa part, insupportable et cupide au point d'utiliser sa nièce comme "témoin" de la folie de M. Tully afin d'hériter du domaine de Darkwind. Enfin, d'autres personnages méritent un véritable éloge, comme Maître Babcock !

Même si ce roman ne fait pas partie de mes préférés, j'ai été emportée par la narration, sans doute parce que l'écriture de l'auteure, Sharon Cameron, est fluide, ce qui fait que Darkwind se lit d'une traite ! Certaines scènes m'ont beaucoup plu, et les évènements se succèdent les uns aux autres, ainsi, il n'y a jamais véritablement de pause dans le récit. Enfin, en tant que grande romantique, j'ai bien évidemment apprécié l'histoire d'amour entre Katharine et l'un des personnages, même si celle-ci est secondaire !

Bref, je conseille Darkwind en lecture estivale, car il possède tous les ingrédients pour se détendre et passer un agréable moment de lecture !

A lire !
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Par crainte que la fortune familiale soit dilapidée par un oncle excentrique, la perfide Alice Tulman décide d'envoyer sa nièce de 17 ans, Katharine, au manoir de Darkwind afin qu'elle établisse un certificat de démence à l'encontre de son oncle Frederick. A son arrivée, la jeune femme découvre un immense domaine, formé de deux villages vivant en quasi-autarcie, coupés du reste du monde. Perçue comme une intruse, Katharine se heurte à la profonde hostilité des domestiques du manoir qui voient en elle une menace à leur bonheur paisible…

La jeune fille comprend alors que de sa décision dépendent de nombreuses vies. Elle accepte donc de passer un pacte avec les domestiques et ainsi de rester un mois au manoir avant de rendre son verdict. Un mois durant lequel la discrète Katharine va se révéler à elle-même, sortir de l'ombre dans laquelle elle était plongée depuis toujours et découvrir la valeur de l'amitié et de l'amour. Mais une autre menace, encore plus terrible car insoupçonnée, pèse sur le manoir et expose la vie de ses habitants…


Avec son décor du milieu du XIXème siècle, « Darkwind » est un roman adolescent à l'atmosphère sombre et mystérieuse, qui n'est pas sans rappeler celle que l'on trouve dans « Rebecca » de Daphné du Maurier. Malheureusement il n'en a pas le charme ni la subtilité… La tension liée au cadre et aux relations entre les différents personnages intrigue, mais prend beaucoup de temps à se développer, de même que les vraies intentions des différents protagonistes…

Néanmoins, si le roman avait fait cent pages de moins, je crois que mon billet aurait été complètement différent, tant je n'étais pas emballée par l'histoire et par son rythme… Mais voilà, tout s'accélère vers la page 300, les pièces se mettent en place, les rebondissements s'enchaînent et les révélations s'avèrent à la hauteur de l'attente infligée ! Crimes sordides, action, manipulations se succèdent et viennent bouleverser la vie de nos personnages. le roman retrouve alors un nouveau souffle et se révèle difficile à lâcher ! Une intrigue beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît au premier abord et qui se révèle être une bonne surprise au final !

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Bayard pour ce partenariat !
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J'ai découvert ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio et je remercie Babelio et l'éditeur Bayard de m'avoir fait découvrir une littérature originale qui n'est pas sans rappeler les "gothic novels" tellement typiques de la littérature anglaise.
Nous voici transportés en plein 19ème siècle, dans la campagne anglaise, dans un manoir battu par les vents, d'où le titre d'ailleurs..
Katherine est une toute jeune fille qui, suite à des revers de fortune et le décès prématuré de son père, est amenée à dépendre financièrement de sa tante Alice, ô combien cupide.
Sur ordre de sa terrible tante, elle doit se rendre au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. le but de sa mission est de prouver que son oncle a perdu la raison et est en train de dilapider la fortune familiale.
L'accueil sur place sera plus que réservé.
Katherine va découvrir en son oncle une personnalité hors du commun, un inventeur plus qu'original qui crée des jouets étonnants et des automates fascinants.
Il est aussi épris de justice sociale puisqu'il a recueilli, parmi ses employés, des personnes rescapées des terribles "workhouses" où l'on internait les indigents.
Katherine va donc enquêter et s'interroger sur la légitimité de sa mission.
L'héritage familial mérite-t-il que l'on détruise ces projets avant-gardistes mis en place par son oncle?
C'est un récit très original, avec des rebondissements parfois inattendus.
Les personnages sont certes plutôt caricaturaux mais malgré tout attachants.
Le ton est très jeune et fait penser aux récits classiques d'aventures.
C'est un livre qui se lit facilement et qui nous plonge dans l'ambiance de l'Angleterre victorienne rurale.
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
14 septembre 2015
Des lieux insolites, une intrigue bien menée et des personnages profonds et réalistes font de ce roman une aventure passionnante.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Katharine Tulman n'était pas ce genre de fille. Tulman était une horloge, une horloge qui avait perdu sa clé, marquant son décompte dans le noir, une mécanique qui tournait à vide dans l'obscurité. Le temps qui lui était imparti touchait à sa fin, et elle avait intérêt à en profiter au maximum.
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Je me suis attachée au poteau du lit et je me suis endormie, rêvant prudemment de ma robe turquoise, de tourtes à la myrtille, de cheveux poudrés de farine et de rien d'autre. Le trouillovent a chanté à pleins poumons cette nuit-là.
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Je n'avais jamais accordé crédit à la prétendue "sensibilité de nerfs" des femmes, même si, il faut bien l'avouer, elle m'avait servi de prétexte à l'occasion.
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- Il vous a laissée remonter les horloges… a soufflé Lane.
Ce n’était pas une affirmation, plutôt une question.
J’ai gardé les yeux rivés sur son pinceau. J’étais demeurée dans le jardin assez longtemps la veille, après avoir déposé le chou pour davy, pensant aux vingt-huit jours qui me restaient à tenir, ballotée par la brise, avant de rassembler mes jupes pour traverser le manoir jusqu’à la salle des horloges. Je m’étais tenue sur le seuil, à observer mon oncle. Il pépiait gaiement tout en remontant ses horloges, heureux, perdu dans son monde… quand soudain il s’était retourné, la barbe toute ébouriffée, en s’écriant :
- La petite de Simon !
Ensuite, nous avions joué à compter les tours de clé, une fois lui, une fois moi. Quand je tombais juste, il applaudissait.
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- Un trouillovent, c'est rien que... du vent, mam'zelle ! Ça arrive quand il y a un fort vent du nord, et par ici c'est souvent. Diablement fort, même. Mon père dit que c'est un vieux mot parce que le vent doit mugir sur les collines depuis bine longtemps, mais, avec le tunnel de M. Tully, c'est comme si Dieu soufflet dans une canette de bière vide, qu'y dit, mon père...
J'ai fermé les yeux. Le vent. J'avais trombé comme une fillette à cause du vent. Mary s'est mise à arpenter la pièce sans cesser de parler, ouvrant les rideaux et les portes de l'armoire.
- Il a même dit que c'est de là que vient le nom de la maison... « Darkwind », ça viendrait de « dark winds », les « vents sombres », ou quelque chose comme ça.
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