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Serge Quadruppani (Traducteur)
EAN : 9782266265980
288 pages
Pocket (14/01/2016)
3.75/5   99 notes
Résumé :
Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d'avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage.

Tandis que l'angoisse croît, une image obsède le commissaire : celle de la danse d'une mouette à l'agonie, qu'il a observée sur sa plage.

Fusillades dans un tunnel, tentative d'assassinat dans un hôpi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 99 notes
J'ai attaqué mon premier Camilleri avec un ‘pétit à mordre le pied d'une chaise. Et il m'a bien calée : le plat était savoureux, pimenté et roboratif.
Ce dix-neuvième roman s'ouvre sur l'observation mélancolique d'une mouette qui danse ses derniers instants. le commissaire Montalbano va ensuite chercher son amie Livia à l'aéroport. Il apprend que son adjoint Fazio a disparu. Il en oubliera Livia, au caractère volcanique. Il découvre que Fazio enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d'avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage…
Ce n'est pas l'enquête policière qui m'a passionnée. Je l'oublierai assez vite. En revanche le travail sur la langue est formidable. Andrea Camilleri procède par séquences faciles à suivre. On suit il dottore dans ses pérégrinations policières et digestives au plus près. La narration est assez dépouillée : en un ou deux détails Camilleri saisit le caractère d'un personnage sans s'embarrasser de ‘sychologie à la noix. Par contre, il allonge les dialogues utiles ou pas et digresse allègrement pour le plaisir de l'art. La langue reproduit le rythme du langage oral. L'italien oralisé et un dialecte sicilien réinventé se croisent en permanence. Cette langue métissée très bien traduite est une pure création qui donne paradoxalement un sentiment de proximité. Elle permet aussi de se payer de bonnes tranches de rigolade entre deux séquences dramatiques, teintée d'ironie amère.
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Le commissaire Montalbano se promène au bord de la mer et voit une mouette qui évolue dans le ciel puis plonge d'un coup et s'écroule comme si quelqu'un lui avait tiré dessus, sans qu'on ait entendu le moindre coup de feu.
Il rentre chez lui perplexe, car la mouette après vérification est bien morte mystérieusement. Il va chercher son amie Livia qui vient passer un week-end prolongé chez lui avec plein de projets dans la tête.
Ça commence mal car son collègue Fazio semble avoir disparu et il oublie l'heure (il devait retrouver Livia dans un restaurant mais sans préciser l'heure car pour lui le temps est élastique et il arrive toujours très en retard d'où une grosse dispute par téléphone portable interposée.
Les choses se compliquent quand la femme de Fazio arrive au commissariat pour demander des explications : son mari a dit avoir été appelé par le patron (dottore) pour se rendre vers les docks et depuis plus de nouvelles.
Il semble qu'un meurtre ait été commis dans les docks mais est-ce Fazio ou quelqu'un d'autre, on l'apprendra en suivant l'enquête.


Ce que j'en pense :

C'est le premier roman d'André Camilleri que je lis et je n'ai pas beaucoup apprécié. Ce n'est pas son premier polar, puisqu'il en a écrit une vingtaine.
Le style est assez drôle et les rapports de Montalbano avec la nourriture, ou avec son entourage sont amusants, mais l'intrigue traîne en longueur. La vie dans ce petit port de pèche avec tous ses trafics, la maffia qui n'est jamais très loin, les corps qui sont jetés dans les puits dans un endroit perdu, une main coupée…. D'accord, il y a de l'animation mais…
La tentative d'assassinat à l'hôpital, les changements de chambres, pour éloigner la mafia, on se méfie de tout le monde. Jamais l'angoisse ne monte. le scénario se déroule avec des séquences parfois amusantes, donc on se laisse prendre au jeu et on continue à tourner les pages.
Ce que j'ai bien aimé dans ce livre, en fait, c'est la façon dont le traducteur s'y est pris pour adapter la langue car il y a trois niveau : la langue officielle l'italien, l'italien sicilianisé, et le dialecte pur.
On a donc un texte écrit à la fois en français pour traduire la langue officielle, pour l'italien de Sicile le traducteur a choisi des termes du français du Midi et pour le dialecte les mots sont écrits dans la « langue originale » avec la traduction entre parenthèse.
Ceci donne des phrases parfois drôles et on met du temps à s'adapter au « langage Calillerien ».
C'est cela qui m'a permis de finir le livre. Peut-être n'ai-je pas commencé par le bon livre de cet auteur car j'ai dû mémoriser tous les noms des personnages qui doivent être familiers aux fans de l'auteur. En tout cas, je n'ai jamais vraiment accroché à l'intrigue et au héros. Ce n'est pas un rythme assez rapide pour moi.
Bref, je voulais un livre facile à lire après les derniers romans que j'ai lus et qui étaient plutôt durs, voire perturbants, mais là, je me suis plutôt ennuyée….

Note : 5/10


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N°1579 - Septembre 2021

La danse de la mouetteAndrea Camilleri – Fleuve Noir.
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani.

Emoi dans le commissariat de Vigata, Fazio, l'inspecteur indispensable du commissaire Montalbano a disparu. Officiellement il n'était pourtant pas sur une enquête précise mais compte tenu du contexte sicilien l'affaire est d'importance au point de mobiliser tous les policiers disponibles pour le retrouver. le commissaire en perd le sommeil et en oublie même Livia son éternelle fiancée venue passer quelques jours avec lui.
On est effectivement en Sicile, c'est à dire qu'on n'hésite pas à poursuivre quelqu'un pour le tuer jusque sur son lit d'hôpital et ce ce qui arrive à Fazio enfin retrouvé et transféré pour y être soigné. Cette enquête nous montre un Montalbano toujours aussi gourmand (on peut craindre pour son taux de cholestérol dont l'auteur ne nous parle cependant jamais – on a tout juste droit aux prémices de le vieillesse qui s'annonce pour notre commissaire), toujours aussi facétieux avec les carabiniers et même avec sa hiérarchie (la blague qu'il sert au questeur pour justifier son absence est loin d'être du meilleur goût et ce fonctionnaire passe carrément pour un imbécile), bluffeur aussi et même un peu balourd quand même au point de ne pas pouvoir s'orienter dans un hôpital aux couloirs pourtant bien balisés. Il est vrai qu'il y a croisé la belle Angela, une infirmière qu'il aimerait bien mettre dans son lit mais que sa vigilance de policier détourne à temps de cette entreprise (et sans doute aussi un peu l'âge ou la présence même virtuelle de Livia). Il est bien sûr question de trafic, d'enlèvements, de contrebande, de meurtres, de la mafia et de collusion avec le pouvoir politique, l'ordinaire de la Sicile en quelque sorte.
Entre temps la recherche de Fazio a permis de mettre la main sur deux cadavres dont un, un ancien danseur, a été torturé à coups de balles dans le pied, ce qui l'a fait danser avant de mourir. Cette danse rappelle à Montalbano une image qui l'obsède depuis le début, celle d'une mouette qui avant de s'abîmer sur la plage à exécuté devant lui une sorte d'étrange chorégraphie, comme un mauvais présage.
Je m'attendais à un parallèle entre ces deux formes de danse, mais là je suis resté sur ma faim.
D'ordinaire j'aime bien lire Camilleri, mais cette fois j'avoue avoir été moins captivé par ce roman.

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Tout est calme à Vigata. Tout. Au point que Livia vient passer ses quatre jours de congé auprès de Salvo. Ce sera pour eux l'occasion de... Se disputer ? Se séparer ? Salvo, 57 ans, se questionne sur l'avenir de leur relation, à peine leur dernière dispute téléphonique terminée - non, parce que Livia voulait se rendre sur les lieux du tournage de la série Montalbano, comme si l'acteur pouvait être meilleur que l'original, je vous le demande un peu !
Tout est calme, vous dis-je. Sauf que Fazio, le fidèle d'entre les fidèles, a disparu. Ce n'est pas dans les habitudes de ce policier, de cet homme toujours fidèle à son poste et à ses valeurs.
Salvo et Mimi Augello se mettent en chasse, discrètement - quitte à utiliser des prétextes gros comme un dinosaure pour mobiliser des troupes. Plus le temps passe, plus indices et témoignages s'accumulent, plus il devient certain que Fazio ne s'est pas fourré dans le pétrin, non, Fazio n'est peut-être plus. Camilleri écrit sans doute, lors de cette quête, les meilleures pages de ce roman, les plus émouvantes. Montalbano sait que la course contre la montre est perdu d'avance, et il se raccroche à trois fois rien pour tenir.
Leurs adversaires ? Des mafieux au code de l'honneur inexistant. Ils ne l'invoquent que lorsqu'il leur est utile, et encore, pour le détourner. Nous sommes loin du parrain historique du le champ du potier. Ces monstres sont très modernes, et ne dépareraient pas un roman policier américain.
Est-ce à dire que Camilleri perd de son originalité ? Non, il reste Catarella, inénarrable, et tous les policiers de Vigatà. Il reste un légiste redoutable et caractériel. Il reste un pays en léthargie, où tout a du retard, même le vote des lois. Il reste le style inimitable de Camilleri.
La danse de la mouette est à lire absolument si vous êtes fan de Montalbano.
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Quand les hirondelles volent bas, c'est signe d'orage, et quand une mouette tombe à pic, c'est signe d'un présage encore plus mauvais….

"La danse de la mouette" est un nouveau tome de la série du Commissaire Salvo Montalbano. Andrea Camilleri nous offre un nouvel opus qui débute à l'orée du jour, avec la mort tragique d'une mouette…

Cet événement va perturber notre Dottore Montalbano, et cela, jusqu'à son arrivée à l'aéroport où il doit y retrouver sa petite amie Livia. le retard de l'avion va le mettre en rogne et l'amener à une critique acerbe d'une "République fondée sur le trafic de drogue, le retard systématique et le bavardage dans le vide". Pendant ce temps, le décès de la mouette est oublié… enfin presque…
De retour chez lui, et après une baignade dans une "eau périmée", Montalbano doit aller au commissariat pour y signer quelques papiers. Livia insiste pour qu'il ne rentre pas trop tard car les deux amoureux doivent ensuite partir quelques jours en vacances…

Mais voilà, Montalbano va tout bonnement oublier Livia à cause de Fazio. Ce dernier a disparu la vieille au soir. Connaissant le sérieux et la droiture de son officier, Montalbano va vite comprendre que quelque chose de grave lui est arrivé. En compagnie d'Augello, le commissaire va se plonger tambour battant dans l'enquête. A chaque étape de celle-ci le pire des présages va se dessiner, jusqu'à ce que les deux hommes se fassent tirer dessus...

C'est le sourire au coin des lèvres qu'on tourne les pages de ce roman. Andrea Camilleri nous fait rire à travers des dialogues qui fusent comme des ricochets. Un humour qui se veut moqueur des institutions et critique envers le pouvoir politique italien. L'écriture est belle et l'histoire rendement menée avec de superbes personnages.
Une seule déception : celle de ne pouvoir lire la version originale ! Car même si le traducteur, à mon sens "pirsonnel", fait un travail magnifique, j'aurais aimé ressentir le "phrasé Camillerien" comme le ressent un Italien. D'ailleurs, les premières lignes peuvent surprendre les novices de la série, et se croire au beau milieu d'un roman ch'ti...
YB.
Lien : http://dunoirdupolar.blogspo..
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critiques presse (1)
LaPresse
08 avril 2014
Eh bien, on avait tout faux. La danse de la mouette, 18e enquête de Salvo Montalbano (écrite quand Camilleri avait 83 ans), est un petit bijou d'écriture et de tension dramatique.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Puis il s’absorba dans la contemplation du vol d’une mouette.
Désormais, on en voyait peu, des mouettes ; va savoir pourquoi elles avaient déménagé à l’intérieur du village. Mais même à Montelusa, à dix kilomètres de la côte, il y en avait des centaines, c’était comme si ces oiseaux s’étaient fatigués de la mer et se tenaient loin des vagues. Pourquoi avaient-ils dégringolé au point de chercher leur nourriture dans les ordures des villes au lieu d’aller se pêcher du poisson frais ? Parce qu’ils s’étaient dégradés au point de devoir disputer aux rats une tête de poisson pourrie ? Avaient-ils vraiment voulu sombrer comme ça ou bien quelque chose avait changé dans l’ordre de la nature ?
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Peut-être était-ce pour ça que… et tout de suite, il eut honte de la pinsée qui lui venait. A savoir que la passion de Gallo pour la vitesse en voiture était une compensation de ce qui lui avait manqué petiot. Un truc de films ‘méricains, quand ils t’expliquent qu’un type est devenu violeur passque, quand il était minot, son père avait abusé de lui.
Quand il était plus jeune, des pinsées pareilles ne lui seraient même pas passées par l’antichambre de la coucourde. Manifestement, avec la vieillesse, même la coucourde se relâchait, comme les muscles, la peau… son regard tomba sur le compteur : 170. P 126

un extrait plus élargi pour montrer le style particulier de Camilleri
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A peine arrivé à l'aéroport, en matant le tableau électronique des arrivées, il eut la belle et prévisible nouvelle que le vol qu'il attendait avait plus d'une heure de retard.

Et ça t'étonne ? Est-ce qu'il y a un truc, un seul en Italie, qui partait et arrivait à l'heure prévue?

Les trains prenaient du retard, les avions aussi, les ferries, il fallait une intervention divine pour qu'ils larguent les amarres; le courrier, n'en parlons pas; les autobus se perdaient carrément dans la circulation; les chantiers publics manquaient la date de livraison de cinq ou six ans; n'importe quelle loi mettait des années avant d'être approuvée; les procès trainaient, même les émissions de télé commençaient toujours avec une demi-heure de retard sur l'horaire ...

Quand il commençait à raisonner sur ces trucs, son sang tournait vinaigre. Mais il n'avait aucune envie de s'amontrer de mauvaise humeur devant Livia quand elle arriverait. Il allait passer cette heure en rousinant.

Le voyage du matin lui avait réveillé un solide 'pétit. Chose étrange, vu qu'il ne prenait jamais de petit déjeuner. Il alla au bar, où il y avait une queue de bureau de poste le jour du règlement des pensions. Enfin ce fut son tour.

- Un café et un croissant.
- Pas de croissant.
- Vous les avez terminés ?
- Non. Ce matin, on a tardé à nous les livrer. On les aura dans une demi-heure.

Même les croissants étaient en retard !
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Ce fut vers cinq heures et demie du matin qu'il ne supporta plus de rester l'œil écarquillé, à mater le plafond.
Ça avait commencé avec la vieillesse : d'habitude, passé minuit, il se calait dans le lit, lisait une demi-heure, et dès que ses yeux commençaient à papillonner, il prenait la bonne position, à savoir se coucher sur le côté droit, genoux pliés, la main droite ouverte paume en l'air sur le coussin et la joue appuyée sur la main, il fermait les yeux et, d'un coup, s'endormait.
Souvent par chance, il dormait comme ça jusqu'au matin, si ça se trouvait, il faisait ça tout à la file, mais certaines nuits au contraire, comme celle qui venait juste de se passer, au bout d'une paire d'heures de roupillon, il s'aréveillait sans aucune raison et il n'y avait plus moyen d'aréussir à retrouver le sommeil.
Une fois, parvenu aux extrémités du désespoir, il s'était levé et était allé se boire une demi-bouteille de whisky, dans l'espérance que ça lui donnerait sommeil. La conséquence avait été qu'il s'était présenté à l'aube, au commissariat, complètement bourré.
(début du livre)
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« En un tournevire, Montalbano sortit sur la plage et arriva à un pas de lui (l’oiseau). La mouette ne manifesta pas qu’elle l’avait vu mais, tout de suite après, son mouvement tournoyant devint incertain, toujours plus trébuchant, et à la fin l’aceddro, l’oiseau, après avoir émis un son très aigu, perdit l’appui de l’aile, se coucha sur le côté et mourut. P 16
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Vidéo de Andrea Camilleri
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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