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EAN : 9782290019986
248 pages
J'ai lu (04/01/1999)
2.51/5   35 notes
Résumé :
C'était Clare qui conduisait. Rob était assis à côté d'elle. Soudain, un homme s'engagea sur la chaussée. Ellé écrasa la pédale de toutes ses forces, mais c'était celle de l'accélérateur.
Avec l'embardée, la portière du passager s'ouvrit, vint heurter le réverbère, puis se referma brusquement avec un bruit étrange, inconnu... Rob était silencieux, la tête penchée hors de la vitre brisée, l'épaule pressée contre le rebord. Quelqu'un, dehors, le regardait ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Stephen King avait vanté ce premier livre de Ramsey Campbell, auteur à l'écriture riche et efficace, mais tout repose sur l'atmosphère qu'il sait insuffler à ses récits.
L'histoire commence assez curieusement par le vol du bras d'un homme, et l'enquête que mènera sa soeur pour le retrouver. le petit côté ridicule de ce qu'on pourrait prendre pour une anecdote se transforme petit à petit en récit où l'horreur va crescendo. Comme je l'ai dit plus haut, aucun rythme hallucinant, pas de rebondissement spectaculaire, tout est dans l'atmosphère très pesante qui nous étreint. Les descriptions sont riches et détaillées, et je n'ai eu aucun mal à entrer dans l'histoire.
Un très bon cru de cet auteur, plus connu outre-Manche, où il est considéré comme l'un des plus grands, qu'en France.
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Ce récit d'horreur vaut plus par son ambiance glauque et grise, que par son suspense proprement-dit.
Ramsay Campbell, dans ce premier roman que je lis de lui, ne fait pas montre du talent d' un King ou d' un Koontz... La faute, peut-être, à trop de circonvolution dans l'explication de l' énigme et à un titre quelque-peu galvaudé.
Un livre qui mériterait certainement une nouvelle écriture par son auteur...
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Né en 1946 à Liverpool, Campbell écrit des pastiches de Lovecraft dès ses 11 ans et publie son premier recueils de nouvelles lovecraftienne (THE INHABITANT OF THE LAKE) à 18 ans…et chez Arkham House en plus, excusez du peu ! Par la suite, Campbell désire se détacher de cette influence (il y reviendra cependant à plusieurs reprises) et, après diverses nouvelles plus contemporaines (à découvrir dans L'HOMME DU SOUTERRAIN) il propose son premier roman sous le titre très pulp et évocateur de LA POUPEE QUI DEVORA SA MERE. Campbell recevra, au cours de sa carrière, un nombre impressionnant de récompenses, en particulier le British Fantasy. On se permettra par conséquent de dire très modestement que ce premier roman n'est pas très folichon…

Après une scène introductive intrigante et effective, LA POUPEE QUI DEVORA SA MERE laisse cependant dubitatif. L'intrigue, en premier lieu, parait lâche et le lecteur se demande où l'auteur veut en venir. Il est question d'un accident de voiture au cours duquel le frère de l'héroïne, Clare, trouve la mort, d'un journaliste qui mène l'enquête sur l'auteur supposé de l'accident, un personnage bizarre qui s'est emparé du bras du décédé. le journaliste, Edmund Hall, souhaite en tirer une histoire pour sa série de récits « true crime ». Il contacte Clare et débute une recherche du coupable dont nous apprenons l'histoire.

Le style de Campbell n'est pas constant : certains passages paraissent plus travaillés que d'autres mais, dans l'ensemble, l'écriture n'arrive pas vraiment à passionner. de son côté, la caractérisation des protagonistes manque de maitrise et n'évite pas les clichés. A vrai dire, ils ne sont guère sympathiques et le lecteur peut difficilement s'y attacher ou même s'intéresser à leurs aventures. Loin des personnages complexes et si bien brossés d'un King, loin du métier de page-turner d'un Koontz, loin des outrances d'un Barker ou de l'imagination délirante d'un Masterton, ce premier bouquin de Campbell déçoit. A mi-parcours, l'écrivain semble toutefois se reprendre et le récit devient un peu plus efficace, avec une description assez évocatrice de l'univers post-hippie du milieu des seventies. Petit sursaut car ensuite l'intérêt décline à nouveau jusqu'à une conclusion pas vraiment satisfaisante, elle non plus. Bref, un beau pétard mouillé, un grand coup dans l'eau et toutes ces sortes de choses. Vu le succès public et critique de Campbell on peut supposer que ses romans ultérieurs sont meilleurs…On tentera mais sans se presser.


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La poupée qui dévora sa mère /Ramsey Campbell
Une nuit dans Liverpool. Clare, toute petite jeune femme conduisait sa voiture, son frère Rob assis à côté d'elle. Soudain, un individu s'engagea sur la chaussée sans regarder. Clare écrasa la pédale de freinage mais son pied glissa et elle accéléra à la place ! L'embardée pour éviter l'individu emmena la voiture contre un lampadaire, la porte côté passager s'ouvrit…
Rob était mort et avait perdu un bras dans l'accident. Bras qui resta introuvable après que Rob fut emporté et que la police enquêta. L'individu avait disparu sans demander son reste.
Oui, quelqu'un avait volé le bras de Rob !
250 pages pour essayer de comprendre ce qu'il s'est passé. le tout sur rythme assez lent, sans beaucoup de rebondissement. Certes l'atmosphère est très particulière, glauque et étouffante, et l'auteur a le souci du détail pour décrire les situations et le décor. Trop même car on a vraiment par instant le sentiment qu'il fait du remplissage avec des digressions qui n'ont rien à voir avec l'intrigue. L'idée de départ était bonne et avec un titre accrocheur, je m'attendais à mieux, plus palpitant, plus angoissant. de plus l'écriture a quelque chose de bizarre par moment, comme si le traducteur n'avait pas trouvé le bon mot, ce qui occasionne une certaine lourdeur du texte.
En résumé, un ensemble sans relief, pas toujours très intelligible. On trouvera beaucoup mieux chez Stephen King.
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En commençant ce livre, je ne m'attendais à rien de transcendant... Mais pas non plus à si peu. L'idée n'est pas mauvaise, mais la rédaction laisse à désirer. Il y a des retours en arrière ou des bonds en avant au début du récit qui risquent de faire perdre le fil.
L'auteur cherche à faire de belles descriptions, mais donne l'impression de plus s'intéresser aux décors qu'aux protagonistes, ce qui floute l'ensemble.
Ce qui m'a rendue fort perplexe, surtout au démarrage de ma lecture, c'est que des passages fort bien écrits/travaillés alternent avec des passages assez médiocres, ce qui rend la lecture moins confortable, voire désagréable.
En ce qui concerne l'histoire, l'idée n'est pas mauvaise : une série de meurtres suspects, un arrière plan teinté de religion et d'éducation, des personnages différents mais qui laissent leurs différences de côté pour collaborer ensemble. Ensuite, on arrive à la chute, plus ou moins surprenante, mais qui ne termine pas le récit.
C'est là que je n'ai pas compris l'utilité de rajouter ces quelques pages qui terminent, et qui n'apportent pas grand chose de plus, du moins de mon point de vue.
En général, j'aime beaucoup les romans noirs, mais celui-ci m'a déçue.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'obscurité était trop profonde pour qu'il ose un geste vers le commutateur.
Il s'enfouit sous les couvertures. Là, au moins, sa propre chaleur se substituait à celle, morne et suffocante, des ténèbres.
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Étant enfant, elle exprimait sa joie en faisant des pirouettes; jusqu'au jour où on avait commencé à l'appeler Courtaude.
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Lorsqu'il se trouverait face à face avec lui-même, les deux parties de son moi se ressouderaient. Il enfonça plus profondément son visage dans la terre, fouillant avec frénésie.
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- "Je ne saurais décrire le regard de cette femme lorsque je lui avouai ce que j'avais fait croire en elle. Mais je savais que la force qu'il le donna n'était rien à côté de celle que je possédais, encore inutilisée."

~ Aperçus du Pouvoir Absolu ~
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