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La flotte perdue, Par-delà la frontière tome 5 sur 5
EAN : 9782367934211
380 pages
L’Atalante (25/01/2016)
4/5   30 notes
Résumé :
Léviathan apporte une conclusion militaire pure à la menace tout juste dévoilée lors du précédent opus de la série " Par-delà la frontière ", Inébranlable. On y apprenait que le pouvoir politique de l'Alliance avait construit une nouvelle flotte de guerre complètement automatisée. Ceci afin de disposer d'une force capable de s'opposer à l'amiral Geary, au cas où il fomenterait un coup d'Etat - ce qu'ont toujours craint les politiques de l'Alliance. L'Alliance dont l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ultime tome de la série principale. On passera ensuite aux préquels.


Dans ce dernier opus, satisfaisant, pour moi, Geary est confronté aux vaisseaux obscurs. On en connaît la provenance et la nature (tome précédent) et c'est de loin, la menace la plus terrible que Black Jack Geary ait eu à affronter.
Geary a laminé les syndics, explosé les ET, démâté les militaires d'opérette du système sol. Qui pouvait lui résister ? A qui pouvait-on l'opposer pour faire la maille ? A lui-même bien sûr. Un clone ? Non mieux, une IA programmée pour lui ressembler, singer ses tactiques, mais sans le côté fragile de la chair humaine. Assurément le plus redoutable adversaire pour cette fin en apothéose.


Une apothéose assurément, car nous avons un condensé de tout ce qui faisait pour moi le sel des tomes précédents : les combats. Fini les tergiversations incessantes et parfois un peu pénibles. Fini le coups politiques et les sénateurs gnangnans. de l'action, du fight et un retour gagnant de notre agaçante Rione.


Que nous reste-t-il… Les énigmas ? Depuis qu'on les voit, même les syndics leurs mettent la pâté. Les loupsaraignes ? C'est des gentils, un tome de plus avec eux ne serait pas dans la veine de la série. Les Bofs ? Bof… le système SOL ? Des rigolos. C'est donc finalement avec le plus grand des plaisirs que nous allons attaquer : La genèse de la flotte : Avant garde.
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Lu en anglais.

L'amiral John Geary soupçonnait l'Alliance de construire une autre flotte en catimini. Méchante surprise ! Les vaisseaux de la nouvelle flotte sont mieux blindés, plus armés, plus manoeuvrables et contrôlés par une intelligence artificielle, de haut niveau, alimentée avec les stratégies de John Geary lui-même; en plus, l'intelligence artificielle de cette flotte est maintenant corrompue et s'attaque autant aux mondes de l'Alliance et aux mondes neutres qu'aux mondes des Syndics. C'est comme si John Geary s'affrontait lui-même; en plus, la nouvelle flotte est flambant neuve alors que les vaisseaux de sa flotte portent les marques de leurs combats passés et de l'usure de leurs composantes. Mais il n'a pas le choix; il est le seul rempart entre les mondes de l'Alliance et la flotte incontrôlée. Est-ce que la situation peut dégénérer jusqu'au sacrifice suprême ?

Une belle finale. Un meilleur équilibre dans les combats. Et quelques surprises.

J'ai beaucoup aimé. Une belle façon de finir cette série.
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Intéressant... Mais le plus décevant de toute la série !

Mon fils, nombre d'amis et moi, sommes fous de cette série, ou plutôt des séries écrites par Jack Campbell et qui tournent autour de cette flotte perdue et de Geary son héros sans qui l'Alliance aurait succombé depuis longtemps devant les Syndics... Et pourtant, cette fois-ci, nous avons déchanté ! Je m'en vais tenter de vous expliquer pourquoi.

Mais d'abord, un petit mot pour ceux pour qui l'univers de Black Jack Geary ne serait pas familier : lisez les ouvrages de cette série en respectant scrupuleusement l'ordre chronologique ! Autrement vous allez vous perdre et ne rien y comprendre.

Revenons à cet ouvrage-ci : comme vu dans l'épisode précédent, Geary a réussi a ramener la paix dans l'univers proche de l'Alliance en battant à plate-couture les forces des Mondes syndiqués. En rentrant avec les survivants de sa flotte, il se rend compte que des réductions drastiques sont imposées "puisque la guerre est terminée". le gouvernement redoute un coup d'état de la part de Geary, héros légendaire que la flotte suivrait (et probablement la population aussi) s'il décidait de prendre le pouvoir. Aussi se dépêchent-ils de l'envoyer en mission, sans lui en donner les moyens...
Heureusement, Geary a plus d'un tour dans son sac et réussit néanmoins à recréer une flotte à peu près convenable avec ses vieux vaisseaux tout cabossés. La flotte de Geary tombe lors de son passage dans le système d'ANTALIA, sur des espèces de vaisseaux invisibles qui y ont semé la destruction et le chaos. Trouvant le moyen de rendre visibles ces vaisseaux, qu'il surnomme très vite, les "vaisseaux obscurs", Geary et ses hommes se rendent compte qu'ils ne disposent pas d'équipages et qu'ils sont guidés par une intelligence artificielle redoutable puisqu'elle emploie les tactiques de Geary lui-même. Mais ces vaisseaux sans équipage disposent d'autres atouts en dehors du fait qu'ils sont neufs. Ils sont nettement plus armés et peuvent effectuer des manoeuvres impossibles pour des vaisseaux avec des humains à leur bord. Très vite, Geary et ses compagnons s'aperçoivent que ces engins n'ont pu être construits que sur l'ordre du gouvernement de l'Alliance. La question est de savoir s'il y a encore un humain qui les contrôle ou s'ils ont échappé complètement au pouvoir qui les a créés...
L'intelligence artificielle qui guide ces vaisseaux semble tout connaître des tactiques de Geary... Et semble avoir pour principal but sa destruction. Geary va-t-il arriver à déjouer les plans tortueux de cette IA et de ses concepteurs, ou va-t-il y perdre la vie ? La suite du livre vous l'apprendra...

D'où vient notre déception ? Livres pré-commandés, nous nous sommes précipités pour en découvrir la teneur dès la réception des ouvrages. Mais cette fois-ci, la magie n'a pas opéré pleinement. Il manquait une dimension de taille : l'interlocuteur humain ! On passe son temps en affrontements (ou à fuir ces derniers)... Pas de coups fourrés, pas de diplomatie... Des facteurs qui rendaient addictive la lecture de cette série ne sont pas au rendez-vous. Nous espérons que le prochain nous entraînera dans la spin-off autour de l'univers de Midway pour enfin retrouver le charme des relations diplomatiques, des enquêtes, des trahisons bien humaines et bien dissimulées. En espérant qu'il n'y ait plus d'autres romans dans la série du même acabit que ce LEVIATHAN !
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Salut les Babelionautes
Voila un tome de la Flotte Perdue que je n'avais pas encore lu, maintenant c'est fait.
Dans le Tome précédant "Black Jack" Geary et sa Flotte avaient affrontés de mystérieux vaisseaux qui s'inspirés de ses tactiques de combat.
Ils sont prés de retrouver les chantiers spatiaux pour remettre en état les bâtiments qui avaient subis des dommages.
Mais le Gouvernement de l'Alliance rechigne a alloué des crédits pour la remise en l'état d'une force spatiale qui pourrait se retourné contre eux et donné le pouvoir a "Black Jack".
Les deux tiers du récit ne présente que très peu d'intérêt, il n'y a de l'action que dans le troisième tiers.
Mais quelle Action!! "Black Jack" sera poussé dans ses derniers retranchements pour arrivait a vaincre les "vaisseaux obscurs" et c'est en changeant radicalement sa manière d'agir qu'il aura peut être une petite chance d'y arriver.
le dernier paragraphe est Dantesque car c'est sur un quitte ou double que va se jouer l'avenir de l'Alliance.
Encore une fois l'on doit a Franck Reichert la traduction de ce roman et je l'en remercie.
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Suite de l'univers de la Flotte perdue, Par-delà la frontière relate les péripéties de "Black Jack" après avoir défait les mondes syndiqués.
Ici nous suivons Black Jack dans sa poursuite pour détruire la flotte de vaisseaux automatisés qui semblent avoir échappé au contrôle de leur créateur (à moins que le-dit créateur ne soit juste cinglé... après tout certains personnages de la série n'en sont pas si loin dans les faits).

Ce tome est bourré d'actions, puisque pour une fois, Black Jack est confronté à un adversaire qui sait parfaitement manoeuvrer et tirer la quintessence des armes qu'il possède. Et en plus, cette flotte a techniquement l'avantage sur la Première Flotte.

Du coup les combats sont acharnés et on se doute que les combats conventionnels vont devoir laisser place à plus de créativité pour Black Jack.

D'ailleurs, on peut noter que pour une fois, Black Jack n'a qu'un seul ennemi à qui tenir tête en même temps - sans doute parce que ça l'occupe déjà bien assez - ce qui est sans précédent dans la série.

Remarque fil rouge de cette seconde partie de série, je trouve clairement dommage que dans cet opus, une grande partie de l'aspect extra-terrestre soit totalement occulté. Ainsi on attend toujours des évènements importants en lien avec les espèces extra-terrestres.

Ce tome permet clairement de terminer le suspens laissé par le précédent tome où on voyait Black Jack quelque peu dépassé, tout en laissant présager encore du boulot pour sauver l'Alliance.

Au final un bon tome de la série qui retrouve le rythme des premiers tomes.

Chronique complète : https://plume-etoiles.blogspot.fr/2017/06/flotte-perdue-2-tome5--Leviathan--Campbell.html
Lien : https://plume-etoiles.blogsp..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi dépenser de l’argent en équipement est-il un investissement tandis que le placer dans le personnel est superfétatoire ? s’étonna Geary. J’ai toujours regardé ces derniers frais comme un placement plutôt que comme un surcoût. Les taxer de surcoût tend à produire l’imager d’argent jeté par les fenêtres faute d’une meilleure option. Mais cet argent-là est placé sur des gens qui, en matière d’efficience, d’efficacité et ainsi de suite, peuvent faire toute la différence.
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Le gouvernement ressemble à un géant maladroit, doté d’une main énorme et de nombreux petits cerveaux qui s’efforcent tous d’obtenir de cette main qu’elle leur obéisse. S’ils sont assez nombreux à tomber d’accord, la main peut effectivement obtempérer, pour le meilleur ou pour le pire, mais s’ils cherchent tous à se tirer dans les pattes les uns des autres, elle bat l’air.
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Vous connaissez les ingénieurs. Est-ce que ça ne serait pas cool de pouvoir fabriquer ça ? Essayons-donc ! L’imagination s’exalter à cette perspective et, conséquemment on ne pose pas toujours le dilemme : est-ce vraiment une bonne idée ou bien une ineptie ?
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La fin justifie les moyens et, à un moment donné, on en vient à oublier la fin, tandis que les moyens trouvent eux-mêmes leur propre justification. Entre-temps, l’ennemi et vous êtes devenus les deux revers d’une même médaille.
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La flotte de l’Alliance s’était férocement cramponnée à sa fierté : jamais on ne parlait de repli, toujours de « repositionnement ». On pouvait mourir au combat, se repositionner, mais jamais au grand jamais, « battre en retraite ».
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