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Critique de Takalirsa


Ce second tome laisse plus de place aux souvenirs et c'est tant mieux ! Alexandra se sait mourante et le besoin de voyager la taraude toujours, bien qu'elle soit presque totalement infirme : "C'est là-bas que j'aurai dû mourir"... Les retours en arrière affluent, remontant toujours plus loin dans le temps à travers l'évocation de son mari, de ses "aspirations d'orientaliste débutante", de son enfance. Toutes ces anecdotes permettent de mieux la connaître et la rendent plus attachante.

Par ailleurs, on sent davantage la complicité et la tendresse qui unissent les deux femmes. Alexandra savait se montrer "charmante hôtesse" avec les visiteurs et il est impressionnant de voir qu'elle a su maintenir jusqu'au bout une activité intellectuelle intense (recherches, lectures philosophiques, écriture de ses mémoires) et ce, quotidiennement. le dernier chapitre évoque toutes les initiatives de Marie-Madeleine pour "perpétuer le souvenir d'une femme hors du commun" après la mort de l'exploratrice, notamment la publication de sa correspondance avec son époux et la transformation de la maison en musée. La partie documentaire, rédigée par le conservateur du musée des arts asiatiques-Guinet, à l'origine de la vocation d'Alexandra, apporte des précisions sur le bouddhisme tibétain.
Lien : https://www.takalirsa.fr/une..
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