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Critique de Katreen
Faire ma première critique sur Babelio en parlant en termes mitigés de la peste, c'est sans doute provocateur mais c'est le livre que je viens de terminer ; alors, parlons-en.
Critiquer un prix Nobel influence certainement les lecteurs. Je suis allée jeter un oeil intéressé sur les avis divers. Je m'y attendais, c'est plutôt dithyrambique. Mon article sera beaucoup moins enthousiaste.
Cette lecture m'a ennuyée à un point tel que j'ai failli arrêter, mais, comme c'est écrit par un Nobel, on ne va pas bouder son plaisir et faire un petit effort pour tout ingurgiter. Donc, mission accomplie : livre lu. Et bien contente d'en avoir fini.
L'auteur dépeint ses (nombreux) personnages et ce qu'ils vivent en mettant une telle distance qu'ils nous laissent indifférents. Untel va peut-être attraper la peste ? Et alors, tant pis ! le narrateur, dont on ne connaitra l' identité qu'à la fin, relate froidement, cliniquement les faits et l'épidémie nous semble alors une menace bien lointaine, vue à travers un prisme déformant qui met à distance tout sentiment et sensation. L'action se fige dans une évolution du virus qui nous laisse froids.
Le début avec l'invasion des rats était pourtant prometteur mais la suite s'enlise dans une narration assez mécanique et répétitive.
La toute fin, à partir de l'agonie de l'enfant, rattrape enfin le lecteur car l'auteur y insuffle émotions et sentiments. Et l'on se surprend à éprouver une certaine empathie pour ces hommes qui sont passés à travers la tourmente et aussi pour ceux qui y sont restés.
Peut-être suis-je passée à côté de cette oeuvre ?
Critiquer un prix Nobel influence certainement les lecteurs. Je suis allée jeter un oeil intéressé sur les avis divers. Je m'y attendais, c'est plutôt dithyrambique. Mon article sera beaucoup moins enthousiaste.
Cette lecture m'a ennuyée à un point tel que j'ai failli arrêter, mais, comme c'est écrit par un Nobel, on ne va pas bouder son plaisir et faire un petit effort pour tout ingurgiter. Donc, mission accomplie : livre lu. Et bien contente d'en avoir fini.
L'auteur dépeint ses (nombreux) personnages et ce qu'ils vivent en mettant une telle distance qu'ils nous laissent indifférents. Untel va peut-être attraper la peste ? Et alors, tant pis ! le narrateur, dont on ne connaitra l' identité qu'à la fin, relate froidement, cliniquement les faits et l'épidémie nous semble alors une menace bien lointaine, vue à travers un prisme déformant qui met à distance tout sentiment et sensation. L'action se fige dans une évolution du virus qui nous laisse froids.
Le début avec l'invasion des rats était pourtant prometteur mais la suite s'enlise dans une narration assez mécanique et répétitive.
La toute fin, à partir de l'agonie de l'enfant, rattrape enfin le lecteur car l'auteur y insuffle émotions et sentiments. Et l'on se surprend à éprouver une certaine empathie pour ces hommes qui sont passés à travers la tourmente et aussi pour ceux qui y sont restés.
Peut-être suis-je passée à côté de cette oeuvre ?
