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Critique de vincentf


D'abord, c'est presque rien, des rats qui sortent des maisons, puis qui meurent. Mais bientôt, ce sont les hommes qui meurent. C'est la peste. La ville est bouclée. Elle doit affronter le fléau. Camus bien sûr pense à d'autres fléaux. Nous ferions bien d'y penser aussi. Face à un mal insensé, que faire ? Chacun a sa stratégie, ses forces, ses faiblesses. Certains tentent en vain de détourner les yeux. D'autres se jettent à cor et à cri dans la lutte. D'autres encore voient dans la peste un malédiction divine et s'efforcent de redonner aux hommes la vertu. Puis meurt un enfant innocent. Toutes les explications tombent. le mal est le mal. Il faut juste l'affronter. Fuir est impossible. La ville est fermée. Ceux de l'extérieur ne sont plus que des rêves qui maintiennent un semblant d'espoir. Puis la peste s'en va comme elle est venue, après avoir ravagé au hasard, dans l'injustice la plus parfaite, des hommes qui ne demandaient qu'à vivre. La peste, c'est la vie et c'est la mort, c'est la condition humaine, c'est ce qui nous révèle qui nous sommes.
Lien : http://www.lie-tes-ratures.c..
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