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Critique de kiki23
Mes lectures collent à l'actualité en ce moment.
Était-ce bien le moment de relire La Peste alors que les premiers malades du coronavirus étaient diagnostiqués en Chine ?...
Question d'autant plus pertinente que je relis très rarement un ouvrage : le temps est précieux et il reste tant de livres à découvrir…
Et bien je n'ai aucune réponse… si ce n'est le constat de ne pas avoir perdu mon temps.
Il s'agit d'une chronique rédigée par un médecin sur l'épidémie de peste qui a décimé la ville d'Oran en 1940, via différents acteurs (le médecin, l'employé de la ville, le magistrat, le journaliste, le prêtre) et leur combat contre la maladie.
Mais il s'agit en fait d'une métaphore : l'épidémie de peste est sous la plume de Camus l'incarnation du Mal au sens général.
« le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l'ignorance…Les hommes sont plutôt bons que mauvais, et en vérité ce n'est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c'est ce qu'on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l'ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors à tuer. » - p. 124
Ce roman a été publié en 1947, c'est-à-dire à la fin du second conflit mondial : les protagonistes (Camus ne croit pas aux héros, mais en l'homme) se battent contre l'allégorie du nazisme.
Mais il est possible d'étendre le champ de son propos au Mal qui existera toujours dans chaque être humain et qui le plus souvent renaîtra de ses cendres via l'ignorance : aux hommes de rester vigilants !
Était-ce bien le moment de relire La Peste alors que les premiers malades du coronavirus étaient diagnostiqués en Chine ?...
Question d'autant plus pertinente que je relis très rarement un ouvrage : le temps est précieux et il reste tant de livres à découvrir…
Et bien je n'ai aucune réponse… si ce n'est le constat de ne pas avoir perdu mon temps.
Il s'agit d'une chronique rédigée par un médecin sur l'épidémie de peste qui a décimé la ville d'Oran en 1940, via différents acteurs (le médecin, l'employé de la ville, le magistrat, le journaliste, le prêtre) et leur combat contre la maladie.
Mais il s'agit en fait d'une métaphore : l'épidémie de peste est sous la plume de Camus l'incarnation du Mal au sens général.
« le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l'ignorance…Les hommes sont plutôt bons que mauvais, et en vérité ce n'est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c'est ce qu'on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l'ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors à tuer. » - p. 124
Ce roman a été publié en 1947, c'est-à-dire à la fin du second conflit mondial : les protagonistes (Camus ne croit pas aux héros, mais en l'homme) se battent contre l'allégorie du nazisme.
Mais il est possible d'étendre le champ de son propos au Mal qui existera toujours dans chaque être humain et qui le plus souvent renaîtra de ses cendres via l'ignorance : aux hommes de rester vigilants !
