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Critique de EveQ


En avril 194., le Docteur Rieux, 35 ans, aperçoit plusieurs rats morts. Sa femme, malade depuis un an, part pour une station de montagne. Sa mère vient s'occuper de la maison pendant son absence. Le nombre de rats morts se multiplient. Jean Tarrou vient d'arriver à Oran. Il prend des notes sur qu'il observe dans la ville et notamment sur le nombre de rats morts retrouvés. Le Docteur Rieux est appelé d'urgence par l'employé de la mairie Joseph Grand au sujet de la tentative de suicide de Cottard, recherché par la police. Il part ensuite au chevet de son concierge qui ne se sent pas bien et dont la fièvre est élevée. Celui-ci meurt quelques jours plus tard. D'autres cas mortels suivent.
D'abord incrédule, le Docteur Rieux finit par admettre qu'il s'agit de la peste, qui a pourtant disparu de l'Occident depuis des années. La ville d'Oran entre alors dans une période difficile dominée par la peur et la réflexion.
Ce roman décrit le quotidien des habitants de la ville d'Oran dans les années 1940 coupée du monde extérieur lors d'une épidémie de la peste, les réactions contrastées des hommes qui y sont confrontée. Dans ce roman, Albert Camus nous fait réfléchir sur les comportements adoptés par des hommes lorsqu'on restreint leur liberté.
Il y a plusieurs degrés de lecture : l'humanisme, l'absurdité de l'existence, la résistance européenne contre le nazisme... Aujourd'hui, ce roman fait écho à ce que nous pouvons parfois ressentir dans cette période de confinement liée à la propagation de l'épidémie de Covid-19, à nos relations avec les autres, à la solidarité.
Lien : https://www.carnetsdeweekend..
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